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17/05/2017

ÉCRITURE ARTICULÉE

au magma présent de l'écriture,

 

 

ÉCRITURE ARTICULÉE

 

Il éprouve un désir de plus en plus soutenu

A ne pas se refréner à simplifier son écriture.

 

Elle est étrange cette présence au monde,

Musique composée faite d'idées et de mots,

Parole nébuleuse et obscurément féconde.

 

Sujet d'étonnement à la transe contagieuse,

Il recourt à d'âpres phrases en hyperboles

Subjectives, partielles et forcément partiales.

 

Il est primordial d'éviter le pathétique convenu,

Ne pas amplifier l'acquis de situations inouïes,

En tuant l'esprit structuré de la fleur d'illusion

Et pour mieux dire, dire encore, différemment,

Se dévouer à une écriture objective et dévêtue.

 

Il éprouve un désir de plus en plus soutenu

A ne pas se refréner à simplifier son écriture.

Alors, faire corps et aspirer à faire vivre le réel,

Et destiner une prolixe dilatation interrogative

A l'unique quintessence existentielle et poétique.

 

P. MILIQUE

17/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

7

 

Et puis surtout, ne soyons pas dupes du spectacle proposé.

Contentons-nous de noter combien les apparences sont de bien aguicheuses incarnations d'un possible auquel il est compliqué de trouver sens et raison d'être.

Il n'empêche, l'envers du décor n'est au final qu'un décor de plus, un marchepied pervers offert au spectacle de la société pour s'afficher en société du spectacle.

Rien de plus.

Mais c'est déjà beaucoup.

 

On le voit, les apparences sont des fenêtres à contempler avec la plus grande circonspection, avec une méfiance triste aussi tant elles ne s'ouvrent souvent que sur des ciels vides plombés d'insoutenables gris.

Elles sont là, oui.

Pour nous raconter parfois.

Pour parler de nous toujours.

(FIN)

 

P. MILIQUE

30/08/2016

PARFUM 1

au magma présent de l'écriture,

 

PARFUM

1



Le petit matin a un parfum bien à lui,
Il a l'effluve d'une nuit bannie et rejetée.

La nuit que nous oublions tous,
Juste le temps de faire semblant,
Juste le temps de s'ébrouer.

Il n'est finalement pas si désagréable que ça,
Ce jour venant qui nous interpelle
Et nous ébauche les yeux et le cœur.


On arrive à consentir la place
En notre essence aux étoiles,
Et, pour peu que l'obscurité
Accepte de desserrer les doigts,
On peut goûter à chaque matin nouveau.


Le quotidien revendique deux parfums:
Celui de la révélation et celui du souvenir.

Entre les deux, il est difficile de choisir...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

7

Au final, il convient de considérer l'identité comme l'image un peu aléatoire, un peu trompeuse, d'une conscience de soi appelée à s'émousser au fil du temps. La pensées même qu'elle puisse être définitive ne peut être qu'intangible. Ce n'est qu'un songe irrationnel au large d'un espace que contredit la durée.

A force de nous adapter au plus près du mouvement sans ne plus connaître vraiment qui nous sommes, il ne nous reste plus dès lors, avec l'espoir fou niché au cœur d'atteindre un jour à une quelconque éternité, qu'à choisir de devenir pour ne pas demeurer.

(FIN)

P. MILIQUE

28/08/2015

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

1

Malaise prégnant d'une vérité affective et cryptée
Des amours passionnés aux sinistres désirs éteints.

Au jeu affreusement pénible de la mémoire striée,
S'altère l'équilibre précaire de son petit univers
Autrement de toute autre finalité programmée.

Dans cet improbable assemblage fragmenté
De puissances aux ambitions concurrentes,
Surgissent, intrinsèques, touchantes d'étrangetés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

01/07/2015

BONHEUR USURPE 1

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEUR USURPE

1



Il arrive parfois que ce soit jour de soleil et c'est en cet instant-là unique, que le monde chavire.
Il faut bien sûr se méfier de ces moments d'incontrôlables exaltations, car ils obéissent le plus souvent à une réaction instinctive.
Cependant, on peut tout aussi bien laisser les choses se produire. Ce faisant, il peut arriver tellement. Tellement...
Le soleil flamboie car Elle est le Soleil.

C'est vraiment le plus beau cadeau qu'elle pouvait lui faire pour que sa vie enfin s'illumine. Pour le sauver de la dissolution finale.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/02/2015

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2

au magma présent de l'écriture,

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

2

Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.

Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.
Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!

(FIN)

 

P. MILIQUE

24/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/11/2014

ÉTRANGE FATALITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

ÉTRANGE FATALITÉ

Il s'agit de l'écrire sobrement, de bien choisis ses mots,
En enchaînant des phrases répétitives et lancinantes
Qui incitent à venir voir d'un peu plus près cette détresse
Vécue au lent d'un quotidien d'êtres de chair et de sang.

Les rythmes épousent, scrupuleux, les illusions,
Les espérances déçues et, finalement, le désespoir.

Même l'amour provoque parfois une maladie définitive,
Une rage qui nous dévore dans ce psychisme soumis
Où manœuvrent en maîtresses la déchéance et la mort .

Peut-être ressort-on un peu plus humain
De cet étrange fatalité qu'est la vie hésitante
A l'aune du constat tombant comme un couperet.

Roulement de tambour sourd et lugubre,
Tocsin qui précède de peu la tombée de la lame...

P. MILIQUE

29/10/2014

FINALEMENT MORTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FINALEMENT MORTEL

1



Un carillon fatigué dérange le silence,
Un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du silence
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

Engagée dans l'ultime versant de sa vie, elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/09/2014

A L'INSTAR DE L'AMOUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L'INSTAR DE L'AMOUR

2

 

Une souffrance exaltée le précède de peu :

Et si le bonheur n'était que la promesse travestie du malheur ?

 

Une fois surmonté le néant inhérent à la vie de chacun,

Il convient de contourner les obstacles qui ajournent le bonheur

En remplaçant le malheur latent d'être heureux

Par l'espoir légitime d'y parvenir un jour.

Au final, le perpétuelle quête de cet état fugace

Ne sera pas parvenue à faire abandonner

La grandeur simple du plaisir d'exister.

 

Donc, l'expérience du bonheur trouvé

Est inséparable de la crainte de le perdre.

Ce qui fait de chaque homme heureux... un homme averti.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/02/2014

Yves JAMAIT: " JE SUIS VIVANT"


(Captation Personnelle)

 

Yves JAMAIT 

" JE SUIS VIVANT"

SALLE EURYTHMIE

  MONTAUBAN 

  Mai 2009