15/03/2016
MAIS COMMENT VIVRE? 1
MAIS COMMENT VIVRE?
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Mais comment vivre sans lire?
Être cet homme qui lit un texte comme s'il avait été écrit le matin même, dans le vécu formulé du temps présent.
S'arroger le privilège commun de n'être qu'un humble lecteur.
Et se fier au plaisir simple de celui fait siennes toutes les opportunités d'explorer tous les versants accessibles de l'expression intime.
Lectures grisantes au cours desquelles les mots sont parfois les mêmes tout en soulevant souvent en nous des perceptions autres.
Diamétralement opposées peut-être.
On pleure fréquemment dans une vie de lecteur, il est vrai!
Parce que chaque lecture est une belle aventure, ou devrait l'être, jusqu'à certaines fois arracher d'irrépressibles larmes, qu'elles soient de rire ou d'émotion, en limitant au plus juste le risque toujours possible de mauvaises rencontres.
Il est un autre temps, un autre espace, réservés au texte imprimé.
Il est ces rédigés incomparables, générateurs des habituelles réflexions toujours promptes à les décortiquer.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
14:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, terrifier, portrait, vivre, sujet, homme, code visuel, texte, vécu, formulation, temps présent, arroger, privilège, commun, humble, lecteur, fier, plaisir simple, opportunité, explorer, versant, accessible, expression, intime, griserie, coursive, soulever, marlon brando, perpétrer, manipulation, diamètre, opposition, pleurer, fréquence, belle aventure, arracher, irrépressible, larme, rire, émotion, limiter, juste, risque, possible, mauvaise rencontre, espace, réservation, imprimer, rédiger, incomparable
26/12/2015
FAIRE L'OSMOSE
FAIRE L'OSMOSE
Le temps se dilate ouvrant ainsi
A de naissantes dimensions.
Découverte substantielle,
Joie, bonheur, folle griserie:
En chacune, elle est là qui brille.
Elle, enfin au centre de son espace.
Elle, devenue l'unique vraie raison
De prolonger encore l'existence.
Il préférerait juste être persuadé
Qu'il n'est encore inscrit nulle part:
Trop tard pour commencer à vivre!
Il veut que vienne son amour,
Il le revendique tout contre lui!
Qu'ils mêlent leurs doigts,
Qu'ils allient leurs souffles.
Qu'ils se rassérènent comme
Ils savourent à l'expérimenter,
Cœur à cœur, corps à corps.
Au plus près, intimement proche,
Afin que l'amour fassent l'osmose.
P. MILIQUE
16:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, faire, osmose, temporel, dilatation, ouverture, naissance, dimension, découverte, substanctiel, joie, bonheur, folie, griserie, briller, au centre, espace, deviner, unicité, vérité, raisonner, prolongation, ancre, existence, préférence, justesse, persuasion, inscrre, nulle part, tardivement, commencer, vibrer, venir, revendiquer, contre, mêler, doigté, alliance, souffle, rasséréner, savourer, expérimenter, coeur à coeur, corps à corps, intimité, proche
04/07/2014
EN MODE SURVIE
EN MODE SURVIE
C’est la nuit.
Tout est gris, silencieux, voilé, pesant.
Le monde est arrêté, sans écho de futur.
Le contact avec l’entourage s’intermitte,
Et les échanges vitaux doucement s’atténuent,
Se diluent, l'air absent, en un possible demain.
Il est temps d’assimiler les jours sans y parvenir,
Et d’organiser la survie au fil d’imperceptibles projets.
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, mode, modalité, survie, nuitée, gris, griserie, silencieux, voilé, envoler, pesant d'or, peser, mondanité, intermittent, arrestation, echo, futur, contact, entourage, échangisme, vitalité, doucement, atténuer, diluer, air, atmosphère, absentéisme, possible, demain, temporel, assimiler, lour, parvenir, prganiser, survivre, filature, imperceptible, projet, projectile
26/11/2012
FINALEMENT MORTEL
FINALEMENT MORTEL
Un carillon fatigué dérange le silence en attente
Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie nomade
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.
Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du tranquille
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.
Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.
On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,
Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,
Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets
De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.
De son affection pour l'humble perle une larme furtive
Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie
De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,
Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.
Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse proposée comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.
La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant
Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mortel, carillon, fatigué, déranger, silence, en attente, chat noir, glisser, rai de lumière, heure, incertitude, nostalgie, nomade, porter, réduit à peu, arpenter, yeux tristes, jardin, crépuscule, insondable, mélancolie, solitude, tranquillité, saison, griserie, dénouement, faire monter l'angoisse, engager, ultime, versant, fixer, passé, fantôme, amour, lointain, photo sépia, regard perdu, le temps qui reste, s'égarer, pensée, traverser, douceur, lélancolie, désespoir, feutré, se consumer, saisissant, dignité