19/05/2016
PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR
PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR
Il prend forme en lui telle une évidence,
Une angoisse aveuglante, assourdissante,
Qu'il lui faut daigner nommer: il a peur!
Peur de la désenchanter
Tant elle sait discerner
De rais de lumière en lui.
Peur de ne pas le mériter.
Peur aussi de son insondable fragilité,
Peur de son existence détériorée déjà.
Peur enfin de son propre feu intérieur,
Et peur de trop revendiquer l'illusoire.
Que son fier amour lui pardonne,
Lui qui a tant fait pour lui offrir
L'intégralité de ce qu'il constitue.
Lui qui lui propose grand ouvert
Le chemin d'un bonheur indicible.
Lui qui insuffle sa force impétueuse,
Qui l'enjôle de son immuable sourire.
Lui qui l'aime tellement et le lui dit.
Si elle savait combien il s'apprécie peu,
Si elle savait à quel point elle lui et tout.
Dans quelques minutes l'heure sera venue:
Elle va vouloir lui offrir le baiser du soir.
Moment tant attendu où, pour clore le jour,
L'amour affolé s'exacerbe davantage encore:
A tout de suite si douce, si amoureuse aimée.
P. MILIQUE
14:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, crainte de décevoir, prendre forme, évider, gendarmerie nationale, angoisse, aveugler, assourdissant, dignitaire, peur, désenchanter, diriger, discerner, rai de lumière, méritoire, insondable, fragiliser, détérioration, feu intérieur, revendication, illusoire, fier, amour, pardonner, occir, intégralité, constituer, propos, ouvert, chemin, bonheur, indicible, insuffler, force, impétueux, enjôleur, immuable, sourire, conceptuel, minute, heure, hormis, baiser du soir, clore le jour, affolé, doucette, amoureuse, major, doctrine, terminologie
09/11/2015
FAIRE SEMBLANT 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FAIRE SEMBLANT
2
Quelquefois, il en a assez de faire semblant...
C'est la descente dans l'exubérance
Anecdotique qui lui permettra de réfuter
La façade sinistre d'une réalité bilieuse.
Il tente de mettre en mots les forces vives
Qui le soustrairont de ses âcres obsessions
En contournant l'ultime affrontement
D'un souffle murmuré. Fugace privilège!
Quelquefois, il en a assez de faire semblant...
Lorsqu'il relève le défi des choses
Et qu'il contextualise les priorités,
Il s'approprie la force des désirs
Jusqu'à évacuer celle des regrets.
Maintenant, il rêve d'horizons plus larges
Qui l'obligent à s'affranchir d'idées
Bien trop molles à la frileuse médiocrité
Pour parvenir, à force de rude labeur,
Au dépouillement exhaustif que rien
N'illumine, pas même un rai de lumière.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
17:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écrituredescente aux enfers, exubérance, anecdotique, permission, réfuter, façade, sinistre, réalité, bilieuse, tentation, mettre, maximum, force vive, soustraire, âcreté, obstacle, contournement, ultime, affrontement, souffle, murmure, fugacité, privilège, relève, défier, déni, contextualiser, priorité, appropriation, désir, évacuation, regret, rêve, horizontal, large, obligatoire, affranchir, idée, mollesse, frileux, médiocrité, parvenir, rudesse, labeur, dépouillement, exhaustif, illumination, rai de lumière
29/10/2014
FINALEMENT MORTEL 1
FINALEMENT MORTEL
1
Un carillon fatigué dérange le silence,
Un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.
Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du silence
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.
Engagée dans l'ultime versant de sa vie, elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, finalité, finaliser, mortel, mortalité, carillon, fatigue, dérangement, silence, chat noir, glissade, rai de lumière, heure, incertaine, nostalgie, portail, patiner, ailleurs, viral, réduction, peureux, arpenter, oeil, tristesse, tristitude, jardin, crépuscule, insondabl, mélancolie, rainette, désrordre, labrador, pourrir, solitude, silencieux, saison, grisaille, dénouement, montrer, angoisse, engager, ultime, versant, vie, fixette, passéiste, attente, fantôme, amoureux, lointain
26/11/2012
FINALEMENT MORTEL
FINALEMENT MORTEL
Un carillon fatigué dérange le silence en attente
Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie nomade
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.
Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du tranquille
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.
Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.
On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,
Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,
Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets
De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.
De son affection pour l'humble perle une larme furtive
Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie
De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,
Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.
Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse proposée comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.
La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant
Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mortel, carillon, fatigué, déranger, silence, en attente, chat noir, glisser, rai de lumière, heure, incertitude, nostalgie, nomade, porter, réduit à peu, arpenter, yeux tristes, jardin, crépuscule, insondable, mélancolie, solitude, tranquillité, saison, griserie, dénouement, faire monter l'angoisse, engager, ultime, versant, fixer, passé, fantôme, amour, lointain, photo sépia, regard perdu, le temps qui reste, s'égarer, pensée, traverser, douceur, lélancolie, désespoir, feutré, se consumer, saisissant, dignité