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04/09/2016

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 1

HORIzON EMBRASé.jpg

 

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE

1



Plutôt que présente, elle est actrice de cette rencontre-là,
Et il lui apparaît évident que c'est son exquise personnalité
Qui s'est rapidement révélée en est la principale instigatrice.
Sans cela il n'aurait été, au meilleur, qu'un figurant inutile.
C'est ce qu'elle est au monde dans son entièreté quotidienne
Qui a su apprivoiser de son miel l'ours qu'il lui plaisait d’être.
Cette fois n'est pas coutume, il a su en référer à son intuition.

Il y a tant de personnes que fondamentalement il n'est pas.
Il a en peu de temps détecté en elle un chant harmonieux,
Singularité éloignée des rebutantes cacophonies habituelles.
Belles unicités qui l'on projeté en état de réceptivité maximale.
Elle offre d'elle une image embellie de ces multiples petits riens
Qui enchantent, apaisent et enrichissent la saveur de l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
6

Edgardo?


Oui!


Je suis heureux d'être avec toi tout de suite, tu sais!


Moi aussi Greg.


Oui, parce que c'est un bon moment. Une vraie accalmie dans un quotidien qui n'a rien de bien excitant actuellement. Tu sais, je peux bien te le dire à toi: Loucine et moi, ça ne va pas très fort. Une sorte de lassitude, de tension insidieuse s'est installée entre nous. Oh, rien d'extraordinaire ni peut-être même de très alarmant mais, si tu veux, il y a désormais comme... comme de la distance entre nous.


Et quoi Greg! Qu'y a-t-il d'étonnant là-dedans? C'est une chose courante, non? Naturelle presque dans la vie d'un couple. J'allais dire... Allez, j'ose: d'un vieux couple!


Ne plaisante pas avec ça s'il te plaît, ça n'est pas drôle! Le fossé qui s'est peu à peu creusé n'est pas anecdotique. Pas plus qu'il n'est une vue de l'esprit. Il est bien réel et je n'y comprend rien.


C'est peut-être trop superficiel pour qu'il y est quelque chose à comprendre.


A chaque fois que je tente d'engager le dialogue avec elle, elle s'énerve aussitôt et m'invective de propos rageurs. Une attitude agressive, peut-être hostile même, que je ne lui ai jamais connue et qui ne lui ressemble vraiment pas, tu peu me croire!


Là Greg, peut-être bien que tu m'expose non pas la réalité des choses, mais ta perception des choses, non?

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

29/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 26

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

26

 

L'Ours s'il te plaît?


Oui?


C'est à dire que... C'est un peu délicat vois-tu... Je voudrais te demander quelque chose, et puis je n'ose pas trop car c'est...


Allez, va!


Heu... C'est à dire que... Voilà, ce que je veux dire... C'est gênant tu sais! Parfois c'est plus compliqué que d'autres, tu comprends? Bon! Et bien je voulais...


Et bien Eliott, que se passe-t-il? Qu'est-ce qui te retient à ce point? Elle est pour le moins étonnante, en ce qui te concerne, cette crainte subite qui te paralyse presque. Tu as peur de quoi? Enfin, tu sais pourtant pertinemment que tu n'as rien à redouter de moi! A-t-on déjà vu un Ours croquer un Chat?


Ben oui justement figure-toi!
Mais bon c'est décidé, j'y vais. Je me lance. J’ai trop besoin de savoir.


Et bien voilà, ça n'était pas si compliqué. En somme, il suffisait que tu le décides.


Oh, je t'en prie, épargne-moi tes sarcasmes s'il te plaît!
Donc, simplement cela. Voilà ce que je ressens au tréfonds. Tu me diras si je me trompe.
A moi il me semble que Chrysalide et toi êtes devenus, au fur et à mesure de votre connaissance mutuelle, un peu plus que des abstractions nées dans l'anonymat du virtuel.


C'est ce que tu penses? Vraiment?

Oui!


Et bien oui! C'est juste Eliott! Tu as raison.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 7

 

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

7

-- Eliott !
-- Oui! Plaît-il ?
-- Toi qui est au plus proche d'elle, qui est son confident même, comment elle va Grande Nancy ?

Il prend son temps, paraît regrouper ses pensées comme pour mieux synthétiser ses propos, puis...


-- A moi, il me semble que peu à peu elle s'affranchit de l'ombre en laisser filtrer sa propre lumière, tu vois ? Je la perçois en pleine réconciliation avec elle-même et s'attache à colmater le temps trop longtemps éparpillé en réintégrant le flux de la vie. C'est rassurant, oui, de la voir ainsi se révolter enfin contre les contraintes du destin. Il reste que...
-- Que ?... Qu'est-ce qui te préoccupes ?
-- Non, pas vraiment. Préoccupé je ne le suis plus désormais. Et puis, tu le sais, elle a cette grande élégance de ne pas exhiber en permanence l'étendue de sa colère. Pas plus que celle de ses blessures. Elle se contraint, nécessité douloureuse parfois, de garder contre vents et marées un comportement positif. Pour se revitaliser. Pour re-naître. En même temps, elle demeure toujours à la recherche d'une possibilité qui lui permettrait de s'exposer tout en se dissimulant. C'est son combat du présent. Évidemment, ça n'est pas simple !...
-- A interpréter ton propos et à ton intonation, j'imagine qu'elle a trouvé !

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/12/2015

CAP SUR LE DESTIN 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CAP SUR LE DESTIN

3

L'avenir piétine, avide, à la porte du présent.
Le moment est venu de faire cap sur le destin,
Vers cet autre monde qui reste à découvrir,
Vers des horizons flous restés inexplorés.

Le temps est émouvant qui se dilate au gré des usages,
Alors que finalement épanoui par de moult présages
Il me plaît de vous y croiser, sur le chemin de lumière,
Tendres mains nouées, dégustant avec gourmandise
L'épaisseur vive d'un temps depuis toujours espéré.

(FIN)

P. MILIQUE

 

19/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

2

Aussi affectionne-il de se confronter à la vacuité de certains mots résidant dans la périphérie proche et privilégiée de l'esprit. Il se plaît également à confronter les phrases courtes aux vagues répétées des changements et des ruptures de rythme. De là découle parfois l'enchaînement vif, la presque embardée, de mots vigoureux à la force d'évocation enfin révélée.

Libre face à son unique présence, il poursuit ses obsessions rebelles. Il murmure, en d'interminables rugissements, l'ampleur des désillusions et des révoltes qui saturent ses souvenirs. Lignes de fuite maladroites qui, au comble d'une profonde émotion, interrogent sur ses secrets évanouis.
Il arrive parfois que cela retienne sa plume. Le plus souvent non.

En arrêt sur le qui-vive, il ne peut rester bien longtemps dans l'attente et dans le doute. Artisan de l'imprévu, il s'assujettit à d'obsédantes questions: quel sens, en effet, donner à l'absence de sens? Quelle formule appliquer à l'informulable?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/09/2014

TERREAU FERTILE

au magma présent de l'écriture,

 

TERREAU FERTILE


Elle est obscène cette inexorable disparition du temps passé!

Cela ne nous empêche pas de célébrer comme il se doit
Ces fragments d'existence vécues qui ne le seront jamais plus.


Mise en place d'une carapace au cœur face à la stupéfaction
De cet épouvantable constat basiquement humain qui confirme
Que, chaque seconde distraitement renouvelée n'est de fait,
Aguicheuse sournoiserie de la vie, qu'une seconde défunte.

On ne va tout de même pas se laisser choir dans le piège tendu!

Appliquons-nous plutôt à nous la jouer sur l'air de l'indifférence,
Et offrons-nous le privilège d'une jouissive inversion de données
De telle sorte que, chaque infime d'instant disparu soit le terreau
Intensément fertile d'un futur proche qui s'ignore même engendré.

P. MILIQUE

17/09/2014

CLAIRIÈRE DE VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CLAIRIÈRE DE VIE

1

Il me plaît de t'imaginer, promeneuse attentive sous le soleil d'été,
Entièrement absorbée par l'admiration d'un paysage au vert éclatant.
L'air est lourd, épaissi plus encore par la chaleur craqueuse d'instants.
Tout là-haut se devine, sous ton regard, la silhouette floue d'un rapace qui,
D'un cri sibyllin décoché en brèves stridences, te souhaite la bienvenue.

Tu déambules, nonchalante, au milieu des hautes herbes tachetées
De belles fleurs jaunes et mauves, ponctuation de violentes douceurs.
Pour en atténuer l'intensité lumineuse, tu te glisses derrière les fougères
Et t'abrites à l'ombre des sapins voisins pour en savourer la fraîcheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/05/2014

SOMPTUEUSE PARURE

au magma présent de l'écriture,

 

SOMPTUEUSE PARURE

 

Dans le vertige du temps, tes lettres sont de belles lettres d’amour.

 

Il émane d’elles l’ineffable lumière qui donne de l’éclat aux mots.

Tu offres, l’âme festive, une somptueuse parure à la beauté de l’instant,

Phrases monophoniques étincelantes dans leurs projections illuminées

De traits de lueurs sauvages, et de multiples flamboyances arc-en-ciel.

 

Dans l’intime chaleureux de ce délicieux désordre, il te plaît d’assurer,

Avec immensément de tendre intelligence, avec une noble fermeté aussi,

La voix tranquille et pénétrée de l’intérieur de l’amour qui nous unit.

 

Belle aimée, tu sais si bien dire le magnifique et le rassurant exaltés

Qui, à frayer leur chemin, laissent un imposant sentiment de bonheur

Et dégagent l’obstinée et suave fragrance lourde de sensualité amoureuse.

 

 

P. MILIQUE

17/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"


 

Pour communiquer un message comme celui que je m’apprête à vous

 

communiquer…

 

il faut un émetteur et un récepteur qui disposent du même code ou d’un décodeur pour que le message ne soit pas brouillé.

 

Mais il en faut bien davantage si on cherche à faire passer un message d’une manière efficace…

 

Autrement dit si on cherche à influencer ou avoir une influence sur le récepteur qui peut être électeur ou consommateur.

 

Ce n’est pas à la portée de n’importe qui en effet, de vendre n’importe quoi.

 

C’est un long apprentissage, un art, une science, toute une technique qui n’a pas d’autre but que de vous subordonner, vous soumettre, vous faire voter ou vous faire acheter ce qui lui plait ou ce qui correspond à ses intérêts.

 

 

 

Je suis le fusil, vous êtes les pigeons.

 

Et ne croyez surtout pas que ça tire à blanc. Tous les experts en communication pourront vous l’attester ou vous le confirmer : tout s’achète et tout se vend : y compris votre propre avis, votre jardin secret, votre journal intime… s’achète et se vend comme une vulgaire lessive.

 

Les maîtres mots de toute « com » c’est larguer, fourguer, vendre bons et mauvais objets, bonnes et mauvaises idées, bonnes et mauvaises actions.

 

Vendre… tout le monde est vendeur… peut être parce que tout le monde est à vendre…

 

Je ne connais pas d’autre loi pour le marché que la loi qui nous fait marcher.

 

L’offre qui crée la demande. Faussement… artificiellement…

 

Ce ne sont pas des marchandises parmi lesquelles vous avez à choisir mais des choix qui vont s’imposer à vous comme allant de soi.

 

Cela est une pipe, dit le peintre en bâtiment.  Ceci n’est pas une pipe, répond l’artiste peintre. Pas la peine de tout dramatiser, le monde le fait pour vous.

 

Ils choisissent pour vous le type de carrière, le type de conjoint et le type de cercueil.

 

C’est cela même le monde impitoyable de la com, de la communication, ce qui nous est commun à tous: devant l’étalage d’un magasin, sur un écran de télévision ou à travers des échanges sur le net… C’est un cercle vicieux qui nous empêche d’agir et de réfléchir par nous-mêmes.

 

 

Un vrai mensonge qui a une quadruple racine :

 

 

En premier : la pub : la publicité qui lave plus bleu, plus blanc, plus rouge

 

En deuxième : les publics relation, les relations publiques qui vous font croire que vous êtes une VIP , une very importante personne… y compris sur le site de rencontre sur lequel vous avez eu droit à votre premier coup de foudre.

 

En troisième : la presse qui vous entretient sur machin jusqu’à le rendre compatible avec votre machine à enregistrer et à relayer le mensonge.

 

 

Et en dernier : le marketing dit stratégique parce qu’il sait comment faire pour vous transformer en pigeon, en client, en simple agent d’exécution d’un tout autre dessein que le vôtre.

 

Voici le fameux cercle infernal! Voilà où se situe le mal politique et commercial.

 

Comme vous pouvez le remarquer, vous y êtes pieds et poings liés.

 

Non ?

 

Vous plaisantez j’espère!

 

Vous avez étudié dans l’école qu’on vous a indiquée.

 

Fréquenté les milieux qu’on vous a conseillé.

 

Épousé la femme qu’on vous a présenté.

 

Et voté contre celui qu’on vous a déconseillé.

 

Vous êtes fait comme un rat.

 

Plutôt quatre fois qu’une !

 

En deux mots : vous vous êtes raté Monsieur.

 

Un seul remède à vos quatre maux :

 

Quitter immédiatement ce cercle… et sans vous retourner…

 

Qu’est-ce que vous attendez ?

 

Une bonne retraite ?

 

Vous serez mort avant de l’avoir perçu.

31/07/2013

RÊVERIE

au magma present de l'ecritur,

 

RÊVERIE

 

Il me plaît de rester volontairement solitaire

Dans l’embrasure vive du temps qui passe,

Et de m’abandonner sans plus de retenue

Aux délices d’une rêverie résolument irresponsable.

 

Je trace ma propre trajectoire

Grâce à l’inadéquation fondamentale

D’une profonde flânerie dans l’imaginaire,

Attentif au sifflement du vent,

Curieux du spectacle continu des nuages.

 

Toujours différent le spectacle !

 

P.  MILIQUE

22/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15/02/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15/02/2013