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02/12/2015

MAGNIFICENCE FERTILE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAGNIFICENCE FERTILE

2

Amené à égrainer les heures qui endiguent sa vision,
Il cherche confusément à épouser l'épars et le chaos
Dans le chamboulement figé qu'est l'ordre des choses.

Sur fond de vie en flammes, son centre de mémoire
Lui rappelle cette traduction autrement essentielle
Qu'est la trace chaude d'un chant d'immanence
Qui, dans la beauté tremblante de l'après-coup,
Agite l’authentique apparat de tous ces petits riens
Véhiculés par la générosité fertile et torrentielle de la vie.

(FIN)

P. MILIQUE

29/11/2014

SUR LA PIERRE DE SON CŒUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LA PIERRE DE SON CŒUR

1

Dans  l'inexistence harassante de chaque jour
Il scrute, inquiet, l'infini qui le ronge du dedans.

En proie à une déferlante torrentielle de noirceurs,
Ses multiples tentatives étant restées infructueuses
A éviter les pièges sensoriels nichant le coutumier,
Il tombe, vaincu par une terrible détresse morale,
Dans le total désespoir d'une exécration de vie.

Au cœur vif de l'instant, plus rien ne vibre en lui,
Pas même la sérénité blasée du temps qui passe.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/11/2013

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....

BOUE.jpg

 

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre la ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

P. MILIQUE

 

21/11/2013

TORRENT D'AMOUR

au magma présent de l'écriture,

 

TORRENT D'AMOUR

 

Comment ne pas t’aimer alors que, aux ombres de la nuit,

Tu as su débroussailler le chemin qui mène jusqu’à nous.

 

J’avais besoin de ton regard  pour entreprendre de creuser à deux

Le sillon de mon cœur en cale sèche et d’inventer des souvenirs forts

Qui sauraient broder avec splendeur la réalité de séquences indélébiles.


Ce regard, je l’ai croisé dans la phosphorescence d’un instant chargé

D’une bousculade de tendresses et d’un précipité de possibles étoilés.

Et, à fustiger l’intemporel, mon âme sous haute tension a pris rendez-vous.

 

Oui, mon torrent d’amour à pris source dans ce subtil éclat d’éternité

Où ton souffle chaud, incroyable de pureté absolue et magnifique d’élans

M’a, dans l’exalté explosif de mon cœur, irrésistiblement attiré à toi.

Et tout ton être s’est déployé en moi comme autant de désirs fragmenter

Qui, de leur matière échevelée et frissonnante en ont exacerbé la perception

Tel un cristal attisé qui incendie le havre de paix où fleurit le mot amour.  

 

Ta présence en mon évidé, tu l’as magnifiée de tes couleurs fougueuses,

D’un délire de lumière à la ferveur sanguine polie dans le froissé du vent.


Tu m’as investi de ta luminescence entêtée jusqu’aux aubes polyphoniques.

Tu es la douce  instigatrice d’une renaissance aussi stupéfiante qu’inespérée,

Il en est même, alentour, qui prétendent avoir surpris de mes éclats de rire !

De ce rire improbable qui, telles des étoiles qui auraient délaissé l’immobile

Pour se muer en voyageuses alertes et séductrices d’arcs-en-ciel ourlés d’or.

 

P. MILIQUE

15/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 3

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

3


Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme ombré d'énigmatique

De certains mots transparents, cristallins et fugaces !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE