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28/02/2015

RESPIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RESPIRE

1



Donne-moi un baiser de mère,
C'est peu et c'est tant un baiser de mère!
Ces mots ne font qu'exprimer des obsessions
Qui sont comme fustigées par le fil du temps.

Ils errent, turbulente fragrance de souvenirs,
Bouffée clandestine aux senteurs de promesses.
Baiser maternel qui étreindrait le démesuré
Lié à la chute forcée dans l'incessible souffrance
Et la béance rituelle par qu'elle aura engendrée.

Il est impératif de respirer pour ne plus jamais oublier
Ce que je suis pour toi, ce que tu devrais être pour moi.
Respire pour confisquer l'instant au disponible du temps.
Circonstance laminée qui roule dans l'espace sans limites.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/11/2013

TORRENT D'AMOUR

au magma présent de l'écriture,

 

TORRENT D'AMOUR

 

Comment ne pas t’aimer alors que, aux ombres de la nuit,

Tu as su débroussailler le chemin qui mène jusqu’à nous.

 

J’avais besoin de ton regard  pour entreprendre de creuser à deux

Le sillon de mon cœur en cale sèche et d’inventer des souvenirs forts

Qui sauraient broder avec splendeur la réalité de séquences indélébiles.


Ce regard, je l’ai croisé dans la phosphorescence d’un instant chargé

D’une bousculade de tendresses et d’un précipité de possibles étoilés.

Et, à fustiger l’intemporel, mon âme sous haute tension a pris rendez-vous.

 

Oui, mon torrent d’amour à pris source dans ce subtil éclat d’éternité

Où ton souffle chaud, incroyable de pureté absolue et magnifique d’élans

M’a, dans l’exalté explosif de mon cœur, irrésistiblement attiré à toi.

Et tout ton être s’est déployé en moi comme autant de désirs fragmenter

Qui, de leur matière échevelée et frissonnante en ont exacerbé la perception

Tel un cristal attisé qui incendie le havre de paix où fleurit le mot amour.  

 

Ta présence en mon évidé, tu l’as magnifiée de tes couleurs fougueuses,

D’un délire de lumière à la ferveur sanguine polie dans le froissé du vent.


Tu m’as investi de ta luminescence entêtée jusqu’aux aubes polyphoniques.

Tu es la douce  instigatrice d’une renaissance aussi stupéfiante qu’inespérée,

Il en est même, alentour, qui prétendent avoir surpris de mes éclats de rire !

De ce rire improbable qui, telles des étoiles qui auraient délaissé l’immobile

Pour se muer en voyageuses alertes et séductrices d’arcs-en-ciel ourlés d’or.

 

P. MILIQUE

05/11/2012

J'ACCUSE 25

 

J'ACCUSE.jpeg

J'accuse l'Homme

De s'effacer  trop frileusement

Derrière de fallacieux prétextes

En fulminant contre l'hypocrisie générale.

Alors qu'il serait juste honnête

De fustiger avec la plus grande vigueur

L'aberration totalitaire en mouvement...

05/03/2012

L'ALPHABET SECRET

OURS.jpg

 

 

L'ALPHABET SECRET

 

 

Le fossé semble incommensurable qui se creuse

 

Au fil des heurts noirs de la civilisation.

 

 

Dans une époque saturée d'idéologies pernicieuses,

 

La parole sans fond se déverse en flux verbeux continuel.

 

Petitesse écœurante d'une humanité en déroute

 

Générée par cette bourgeoisie rance

 

Qui impose aux autres une promiscuité

 

Où se doivent de cohabiter le folie et la fureur.

 

 

Tout prend alors une dimension sauvage et incompréhensible,

 

Besogneuse à sonder l'obscure nature des hommes.

 

 

Il a fustigé l'insoutenable hypocrisie

 

Et préservé cette part d'irréductible,

 

Réfutant que son identité peu à peu s'efface.

 

 

Désormais, il vit en ermite dans la montagne,

 

Plantigrade pataud définitivement isolé

 

Dans un univers léger, aérien et presque ludique

 

Où se fait entendre un peu de la musique des limites.

 

 

Ours final qui s'achemine à tâtons

 

Vers une étape non encore perçue

 

Afin d'approcher au plus près de cette connaissance

 

Qui lui épellera l'alphabet secret de la Vie.

 

 

P. MILIQUE