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29/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "TOMBEZ MES LARMES"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


Tombez mes larmes

Tombez mes larmes en torrents !
Tombez mes larmes en déluge !
Pour les martyrs petits et grands,
Par l'Evangile et le Coran,
Pour ceux qui cherchent un refuge

Contre la folie des tyrans
Contre l'assassin et le juge
Tombez mes larmes en torrents !
Sur la dépouille des mourants
Tombez mes larmes en déluge !

Devant le Monde indifférent
Ou en quête de subterfuges
Tombez mes larmes en torrents !
Le vent souffle à contre-courant
Tombez mes larmes en déluge !

Mais un tourbillon fulgurant
Surviendra sans qu'on en préjuge
Tombez mes larmes en torrents !
De joie, d'orgueil intempérant
tombez mes larmes en déluge !

Emile NELLIGAN: "Mon Âme"

Photo d'Emile NELLIGAN au début de l'année 1899.


Ambiance musicale :
Verdi, La Forza del Destino, extrait de 'La Vergine degli Angeli',
avec Maria Callas ; l'orchestre et le chœur de la Scala de Milan sous la direction de Tullio Serafin,
(domaine public - enregistrement de 1954).

 

C'est à ce moment qu'il a "sombré dans l'abîme du rêve".

Il sera interné en unité psychiatrique

Jusqu'à sa mort

Le 18 Novembre 1941

Au bout de toutes ces années passées

A étouffer de mélancolie dans cet espace incertain

Entre l'âme d'un enfant et le mystère noir de l'adulte.

Ange incompris du Québec,

Poète fascinant aux goûts marginanx,

Il a toute sa vie souffert

De son incommensurable besoin d'être aimé.

Paul VERLAINE: "IL PLEURE DANS MON COEUR"

 

Paul VERLAINE

Il pleure dans mon coeur dit par:

Alain JAHAN-


Paul VERLAINE (1844-1896) est dit "Le prince des Poètes".

Ami intime d'Arthur RIMBAUD, il fut par ailleurs condamné à deux ans de prison pour l'avoir un jour blessé a coup de révolver.

28/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "LE CRI DES SUPPLICIES"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


LE CRI DES SUPPLICIES


Le cri des suppliciés hurlant sous la torture
Lacérait dans la nuit un silence résigné
Dans ce pays lointain l'hideuse dictature
Bâillonne encore les lèvres, enchaîne les poignets...

Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort
Déchirait lancinant nos oreilles indignées
Et les larmes de rage m'emplissaient de remords
Et l'écume de haine me faisait trépigner...

Qui donc étaient ces hommes et quels étaient leurs crimes ?
Dénoncer le pouvoir, ses systèmes retors ?
Avaient-ils eu le cran de braver le régime ?
Ou simplement crié « LIBERTE » un peu fort ?

Où sont-ils à présent ? Croupissant dans les geôles ?
Cadavres, ossements, disparus sous la terre ?
Ou vivants mais muets gardant sur leurs épaules
Ces marques au fer rouge au profond de leur chair ?

Mais de quel droit un homme peut faire souffrir un homme ?
Au nom de quelle doctrine, de quelle divinité ?
Et tous ces tortionnaires pourraient-ils donc en somme
Prétendre encore aspirer à l'éternité ?

Alors serrant les poings pour calmer ma violence
Des confins de la nuit me reviennent encore
L'insupportable écho déchirant le silence
Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort....

Nathalie RIERA: "PUISQUE BEAUTE IL Y A"

 

Poèmes extraits de "Puisque Beauté il y a "

De Nathalie Riera (lus par elle-même)

Aux Editions Lanskine. (novembre 2010).

Lecture à la Halle Saint Pierre

(Paris 18) le 28 novembre 2010

SOMMAIRE ET DERISOIRE

désarroi 1.jpg

Cette photo est l'entière propriété de :

Karim Van Engeland 

 

 

SOMMAIRE ET DERISOIRE

 

 

Une fois atteint l’âge adulte et ravageur

 

Apparemment sans trop d’histoires,

 

Il est conscient d’avoir à défier les idées toutes faites

 

Sensées démêler la part d’archaïsme et de modernité

 

Dans le potentiel confus des réussites ultérieures

 

Grandes consommatrices d’humour et de pittoresque.

 

 

Et parce qu’elles sont d’évidence sans concession,

 

Il considère soudain le caractère, avec quelque désarroi,

 

L’implacable sommaire et rebattu de la vie.

 

 

P. MILIQUE

 

27/02/2012

LE FANTASME DE TOUJOURS

SANG.jpg 

 

 

LE FANTASME DE TOUJOURS

 

J’aimerais être capable d’improviser une autre forme d’écriture

 

Qui parviendrait à transformer de fond en comble

 

Le terrain privilégié de l’imaginaire poétique.

 

 

Évolution permanente dans l’univers intime

 

D’une période riche de création minutieusement observée

 

Qui, en ayant recours à l’informulé de l’inconscient,

 

Laisserait le saignement des mots s’égoutter de moi.

 

 

Juxtaposition informelle d’images multiples

 

Naissant d’étonnantes réminiscences suggérées

 

Dans le cisèlement ambitieux de phrases inconnues

 

Parties à l’exploration de chaque fragment pour en débusquer l’apogée.

 

 

 

P. MILIQUE

 

Victor HUGO: "CEUX QUI VIVENT"

 

Une belle interprétation, vivante et juste,

D'Anaïs Gabay, ce mardi 13 octobre 2009,

A l'occasion d'une soirée du Club des Poètes

 30 rue de Bourgogne 75007 Paris 

http://www.poesie.net )

26/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: LES MONSTRES

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .



Les MONSTRES


Ils n’auront épargné ni les fleurs de l’enfance
Ni les nuits de ferveur, ni les mois de piété …
Ni la douleur des hommes, des femmes sans défenses,
Les monstres dépourvus de toute humanité….

 

Les hordes de barbares répugnant d’insolence
Sans foi ni loi sévissent en toute impunité,
Ils ont pour seul langage celui de la violence
Passe droit préservant leur vile immunité…

 

D’où viennent ces fantômes de la mort, ces vampires,
Que le diable lui-même ne saurait parrainer ! ?
Toute cette haine qui les tient sous son empire
Dans quelle nauséabonde matrice est-elle née ?

Comment trouver les mots pour décrire ton supplice
Patrie mutilée de plaies inaltérables ?
La voie vers la lumière pavée de sacrifices
Est un chemin de croix qui semble interminable

Fabrice LUCHINI dit Philippe MURAY

 

Fabrice Luchini reçoit dans sa loge avant son spectacle

Au théâtre de l'Atelier, à Paris,

Où il lit des textes de Philippe Muray.

COMME UN BLANC QUI DERANGE

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COMME UN BLANC QUI DERANGE

 

 

Il y a cette part d'ombre que nul ne peut raisonner

 

Et qui de ce fait, n'en finit pas de troubler.

 

 

De vagabondages en errances assumées

 

Dont il aimerait avoir la pudeur de ne pas faire étalage,

 

Afin de n'imposer à personne ce qui est devenu une obsession

 

Non exempte de périls multiples,

 

A force d'infimes dérapages imparfaitement contrôlés,

 

Il met d'emblée en place la réalité d'un lieu vide

 

Comme un blanc qui dérange dans la conversation.

 

 

La vie s'est chargée de briser

 

La naïveté de ses rêves d'enfant.

 

Dans l'accomplissement des désirs majeurs

 

Qui en constituaient le fondement véritable.

 

 

Désormais, il n'accepte plus de se montrer,

 

Que pour surtout ne jamais se montrer,

 

Et faire naître aux lèvres de certains visages

 

L'ébauche annoncée d'un sourire triomphant et libérateur.

 

 

P. MILIQUE

25/02/2012

Charles BAUDELAIRE : "Les Fleurs du Mal"

Trois Poèmes de Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
- Correspondances
- Harmonie du Soir
- Recueillement