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10/05/2012

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

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L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres,

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps,

Parce que trop confrontées à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime illusion séduisante de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P. MILIQUE

09/05/2012

Déclaration de Léon BLUM: La victoire du Front populaire

 

Déclaration de Léon BLUM: La victoire du Front populaire

 

Discours de Léon BLUM prononcé à Narbonne le 14 juillet 1936. Il s'y exprime sur la victoire du Front populaire en mai 1936. Cette victoire est celle des travailleurs et des républicains ; il rappelle comment les travailleurs ont fondé trois fois la république au fil de l'histoire de France, et leur attachement égal à la patrie. Il explique que le Front populaire défendra la République, pour préserver la tradition révolutionnaire. (peu audible) Avertissement : Ce document enregistré de 1936 enregistré en public est de qualité médiocre, mais reste audible.

08/05/2012

TRISTESSE

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TRISTESSE

 

 

Un nuage est passé et tout a obscurci.

 

Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.

 

Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.

 

 

Nous vivons au centre même d’un temps morose

 

Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.

 

Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires

 

Aux chaudes larmes de nos délires.

 

Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme

 

Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,

 

A façonner l’amertume en perles de dégoût,

 

A errer dans un champs de ruines amères

 

Disposées en mode survie

 

Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.

 

 

Parfois la tristesse est une enfant

 

Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.

 

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

 

Elle s’affirme telle l’ultime fleur

 

D’un vieil arbre décharné et agonisant.

 

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

 

Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.

 

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

 

Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

 

Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

 

Qui est en nous telle une barque qui flotte

 

Toute en ondulations chevauchant les remous.

 

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume

 

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

 

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

 

Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr

 

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!

 

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

 

Joie prévisible de l’alternance.

 

D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…

 

Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie

 

Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse

 

Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive

 

Et à certaines réalités de prime abord opposées,

 

De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.

 

 

Faisant fi des préoccupations de chacun,

 

Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.

 

Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!

 

Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes

 

Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête

 

En appréciant les instants de joie nouvelle

 

Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.

 

 

Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !

 

 

Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,

 

La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.

 

Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,

 

Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.

 

Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,

 

Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent

 

Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.

 

 

Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,

 

Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.

 

La tristesse… c’est la vie pense-t-on !

 

Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.

 

A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés

 

Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.

 

 

Chauds les cœurs camarades!

 

Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre

 

Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation

 

Excédant l’absolu soleil des lendemains

 

Et de ramasser, indigné par leur chute,

 

Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.

 

 

P.  MILIQUE

07/05/2012

PLUME REDOUTABLE

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PLUME REDOUTABLE


Réfutant quelques accès de tempête intérieure

Accrochés aux crocs sanguinaires

De quelconques constats d’échecs,

 Cet esprit caustique et railleur

Se nourri de facéties savoureuses

Truffées de sous-entendus aux sourires mordants.

 

Il est ce concepteur d’écrits nouveaux et fructueux

Qui ne reculent devant aucune provocation langagière.

 

Incontestable styliste à la plume redoutable,

Cet humoriste efficace au talent incontestable,

Se fait touche à tout, narquois offrant

La libre propagation d’un sacré désordre.

 

Même dans la pagaille trompeuse des chroniques acérées,

Que personne ne s’y trompe,

De cet homme délicat à l’encre sang,

Des propos émerveillés font l’éloge suprême

Par favorables antiphrases réchauffées de lumière

A des textes fringants dévorés de plaisir

Au fil sans fausse note d’un rêve qui n’est pas.

 

P. MILIQUE

06/05/2012

ERMITAGE SOUS LA LUNE

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ERMITAGE SOUS LA LUNE

 

 

S'abstraire du monde des choses,

Témoigner d'un autre rapport au réel

Et se désencombrer des poids contraignants

Révèle à la quintessence du paysage mental...

 

A ne plus jamais courir après les apparences,

Le fruit du désir de s'absenter à sa propre vie

Définit déjà le chemin qui mène à l'absolu.

 

Au-delà des contingences et des attachements,

Prendre plaisir à vivre dans le dépouillement solitaire

Et connaître peu à peu cet état dans lequel rien ne manque plus.

 

Parvenir au bonheur sans égal d'une existence ordinaire

En compagnie des sculptures de nuages complices,

Au murmure de l'eau où l'éclat d'un torrent...

 

Essentielle simplicité toujours à la limite de l'indicible,

A la chair d'un ermitage lunaire à contempler.

 

P. MILIQUE

05/05/2012

Paul VAILLANT-COUTURIER: comparaison des mondes capitalistes et socialiste

Paul VAILLANT-COUTURIER:

comparaison des mondes capitalistes et socialiste

 

"En pleine période électorale, les discours, les appels aux électeurs, les débats entre candidats vont bon train… Tant de mots, de petites et grandes phrases qui circulent dans un flux ininterrompu… Arrêtons un instant ce tourbillon de l’instantané et prenons le temps d’écouter ces voix qui ont fait et marqué l’histoire politique de la France : la voix de  Léon Blum qui en 1929 racontait la naissance du socialisme tandis que Vincent Auriol lançait un appel au socialisme, la voix de Louise Weiss en 1936 qui expliquait sa démarche politique, la voix du Maréchal Pétain qui en 1940 s’adressait à la jeunesse et  glorifiait le sens de l’effort, etc.
Des voix rares et inédites pour une approche originale et décalée de l’histoire politique française."

CONNAISSANCE

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CONNAISSANCE

 

Les hiéroglyphes inscrits avec application

Sur le sanctuaire accueillant de son cœur

Sont autant d'inscriptions magiques aux pouvoirs élevés.

 

Pour pénétrer dans la chambre intime de son âme,

Dédales secrets parcourant une forêt de symboles,

Il faut être archéologue de l'immanence.

 

Il n'est pas inquiet du devenir en cours:

Elle saura déchiffrer l'alphabet dissimulé,

Retranscrire à l'exact le vieux langage oublié,

L'énigme du Sphinx et ses mystères entretenus,

Le cercle infini des poètes et des initiés,

Avec une écriture comme fil d’Ariane pour la guider

Jusqu'à la connaissance de l'Autre enfin reconnu.

 

P. MILIQUE

04/05/2012

DECLARATION DE Gaston DOUMERGUE: première tâche, les passions

DECLARATION DE  Gaston DOUMERGUE:

première tâche, les passions

 

"En pleine période électorale, les discours, les appels aux électeurs, les débats entre candidats vont bon train… Tant de mots, de petites et grandes phrases qui circulent dans un flux ininterrompu… Arrêtons un instant ce tourbillon de l’instantané et prenons le temps d’écouter ces voix qui ont fait et marqué l’histoire politique de la France : la voix de  Léon Blum qui en 1929 racontait la naissance du socialisme tandis que Vincent Auriol lançait un appel au socialisme, la voix de Louise Weiss en 1936 qui expliquait sa démarche politique, la voix du Maréchal Pétain qui en 1940 s’adressait à la jeunesse et  glorifiait le sens de l’effort, etc.
Des voix rares et inédites pour une approche originale et décalée de l’histoire politique française"

03/05/2012

Alfred DREYFUS : lecture d'un fragment de ses mémoires sur les réformes à apporter dans l'armée

 

Alfred DREYFUS :

lecture d'un fragment de ses mémoires sur les réformes à apporter dans l'armée

"En pleine période électorale, les discours, les appels aux électeurs, les débats entre candidats vont bon train… Tant de mots, de petites et grandes phrases qui circulent dans un flux ininterrompu… Arrêtons un instant ce tourbillon de l’instantané et prenons le temps d’écouter ces voix qui ont fait et marqué l’histoire politique de la France : la voix de  Léon Blum qui en 1929 racontait la naissance du socialisme tandis que Vincent Auriol lançait un appel au socialisme, la voix de Louise Weiss en 1936 qui expliquait sa démarche politique, la voix du Maréchal Pétain qui en 1940 s’adressait à la jeunesse et  glorifiait le sens de l’effort, etc.
Des voix rares et inédites pour une approche originale et décalée de l’histoire politique française."

LA BÊTE IMMONDE

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LA  BÊTE  IMMONDE



Il est de la responsabilité personnelle de chacun
De veiller à ne pas céder à ces vilaines pulsions
Qui portent à proférer des mots trop aisément proches
D'expressions injurieuses à fort potentiel dégradant.

Nous devons y prendre garde et nous préserver du mal
Qui traite l'Autre en inférieur et rend la vie absurde.
Ne pas tolérer ces propos qu'aucune démocratie ne saurait admettre.
Jeux de mots odieux qui ne servent qu'à humilier cyniquement,
A s'acharner un peu plus encore envers ceux qui déjà subissent,
Ombre d'horreur projetée sur une fraternité qui cependant s'impose.

Épris d'universalité en nos esprits soucieux de douceurs,
Notre exigence est là, d'indispensables rapprochements
Dont le désir de chacun relayera le puissant écho
Afin que l'immonde bête ne puisse renaître de ses cendres.
Jamais!

P.  MILIQUE 

02/05/2012

ALLOCUTION DE GASTON DOUMERGUE.... sur la crise budgétaire

 

ALLOCUTION DE GASTON DOUMERGUE.... sur la crise budgétaire

 

"En pleine période électorale, les discours, les appels aux électeurs, les débats entre candidats vont bon train… Tant de mots, de petites et grandes phrases qui circulent dans un flux ininterrompu… Arrêtons un instant ce tourbillon de l’instantané et prenons le temps d’écouter ces voix qui ont fait et marqué l’histoire politique de la France : la voix de  Léon Blum qui en 1929 racontait la naissance du socialisme tandis que Vincent Auriol lançait un appel au socialisme, la voix de Louise Weiss en 1936 qui expliquait sa démarche politique, la voix du Maréchal Pétain qui en 1940 s’adressait à la jeunesse et  glorifiait le sens de l’effort, etc.
Des voix rares et inédites pour une approche originale et décalée de l’histoire politique française"

ARCHIVES INA: "Les voix du siècle : les politiques"

EXPERIENCES HALLUCINOGENES

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EXPERIENCES HALLUCINOGENES



L'analyse ponctuelle s'acharne, à l'aune du présent,
A rimer vivement  les peurs et les pulsions qui engendrent
L’irrépressible besoin de maquiller la réalité.

Pour s'inventer d'autres pistes improbables,
Il a recours à l'action violente d'expériences hallucinogènes.

Tout l'espace de plénitude ainsi atteint
Irradie en continue d'un sourire magnifié
Et séduisant par ses contrastes et ses mystères.

La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.

Dans cette errance d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Pat le bruissement évocateur d'une espérance bientôt tuée.

P.  MILIQUE