03/09/2017
VOLÉES D'ASSONANCES
VOLÉES D'ASSONANCES
Voilà maintenant exposé une belle prouesse qui,
De ses multiples contraintes d'emblée initiées,
Fait carillonner les cloches en volée d'assonances.
D'une encre alerte et inventive, la pensée
Cabriole de trouvailles en découvertes,
Et soumet l'instant pour l'heure infaillible
A l'âpre question de l'unique et du définitif.
Ainsi court la dédicace d'une écriture troublante
Tout au long de velléités délicieusement divines.
P. MILIQUE
09:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, volée, assonance, exposer, belle, prouesse, multiple, contrainte, emblée, initier, carilloner, cloche, encre, alerte, inventive, pensée, cabriole, trouvaille, découverte, soumettre, heure, infaillible, âpre, question, unique, définitif, court, dédicace, troulant, long, velléité, délicieusement, divinité
26/09/2016
FICTION 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FICTION
2
Au milieu de ce chaos électrique, où la haine et la peur ont métamorphosé les hommes en créatures fébriles et solitaires, règne celui que personne encore n'a jamais vu, et que l'on croit supérieur par l'idée même de divinité. Il tire toutes les ficelles de chaque existence, n'a pas de nom pour l'identifier mais seulement une image ancrée en chaque cœur qui menace à tout instant de s'imposer à la conscience pour affaiblir, aliéner, et finalement tuer.
Les plus faibles sont ceux dont la foi est trop importante pour contenir l’horreur d'un monde sans humanité. Leurs espérances sont trop colorées pour se laisser encadrer par le métal inflexible et froid de leur quotidien. Ceux-là ne savent pas que rien ne peut les sauver.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, chaos, électrique, haine, peur, métamorphoser, créature, fébrile, solitaire, règner, croire supérieur, divinité, tirer les ficelles, existenciel, nommer, identifier, imagé, ancrer, cordial, menace, imposition, conscience, affaiblir, aliéner, finalité, tuer, faible, foi, importation, contenir, horreur, monde sans humanité, exécuter, coloration, encadrer, métal, inflexible, froid, sauver
26/12/2014
L'INSIGNIFIANT 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
L'INSIGNIFIANT
2
L’unique responsable de cette engeance, c’est moi.
A force de m’abandonner de manière systémique
Au flux et au reflux de mes ressassements divers,
A force de ruminer sans répit les mêmes noires pensées,
A force de me torturer l’esprit de questions inutiles,
A force de n’alimenter l’insoluble que d’invérifiable,
A force de ne toujours offrir aux autres qu’un moi enténébré,
Comment serais-je devenu autre chose qu’infréquentable?
Depuis, je m’enfonce davantage encore dans la solitude.
Je ne suis plus qu’une grande entreprise de destruction
Et beaucoup se protègent à me tourner définitivement le dos.
Et la sanction tombe, lourde: je suis bien plus seul encore.
C’est bien fait pour moi. Mon égoïsme n’en mérite pas plus.
C’est d’une violence inouïe que d’être un jour confronté ainsi
Sans aucun ménagement protecteur, à son extrême insignifiance!
(FIN)
P. MILIQUE
09:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, insigne, unicité, responsabiliser, engeance, forcené, abandonner, manière, systémique, flux, reflux, ressassement, diversifier, forcir, ruminer, répit, méritoire, noir, pensée, torturer, esprit, questionner, inutile, alimentaire, insoluble, invérifiable, toupie, offrir, ténébreux, divinité, infréquentable, enfoncer, avantage, solitude, grand, entreprise, destruction, beaucoup, protéger, tourner, définition, dos, santion, tombeau, lourd, solide, écorce, égoïsme, mériter, violenter
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
08/03/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/02/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
24/02/2014
17:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, : au magma présent de l'écriture, ciel, nuremberg, glacier, altitude, approcher, remarque, forme humaine, coucher sur le ventre, randonneur, mode, gendarme, autriche, déterrer, sexe masculin, jonc tressé, veste, fourrire, estimation, confier, fatal, poumon, se perdre en conjectures, spectacle, majestueux, altier, perçant, périscopique, foudre, hiératique, divinité, flageoller, principe, précaution, vexer, teigneux, pardonner, faux-pas, minuscule, vigneron, correctionnel, libre arbitre, négliger, enjoindre, insecticide chimique, destructeur, mortel, vigne, faveur
14/02/2014
FLOW: "DEGENERE" AU MAGIC MIRRORS MONTAUBAN
(Captation Personnelle)
FLOW
"DEGENERE"
AU
MAGIC MIRRORS
MONTAUBAN
MAI 2009
05:40 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : : au magma présent de l'écriture, emily loiseau, battre, tambour, corsaire, bikini, balancoire, guerre, massacre, colin-maillard, désintégrer, laser, romantique, kioske à musique, suspendre, se balancer, grincer, allain leprest, richard galliano, michel fugain, pays sauvage, atmosphère, amoureux transi, transition, transitif, flow, larmes blanches, l'âme de fond, le sourire d'un môme, areski belkacem, cristal, baccarat, ludothèque, laser, la vie est belle, oiseau de paradis, divinité, immortel
04/09/2013
LA BOÎTE A LETTRES: EMILIE DU CHÂTELET A CLAUDE THIRIOT
LA BOÎTE A LETTRES
ÉMILIE DU CHÂTELET A CLAUDE THIRIOT
Dans le domaine des sciences, les femmes sont assez souvent oubliées, tant les hommes ont tendance à monopoliser l’esprit quand il s’agit de cette discipline. Pourtant, parmi le nombre très conséquent de femmes scientifiques, Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, fait figure de pionnière. Amie de Voltaire et du philosophe Saint-Lambert, élève des mathématiciens et physiciens Maupertuis et Clairaut, la vie de la « divine Émilie » comme la nommait Voltaire, est aussi dense que les travaux de Newton qu’elle contribua à faire connaître en France à travers une excellente traduction. Mathématicienne de génie et amoureuse éperdue, le Musée des Lettres et Manuscrits accueille donc les manuscrits de la plus savante des femmes et de la plus coquette des savantes !
01:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, émilie du châtelet, claude thiriot, domaine des sciences, femme, oublier, homme, tendance, monopoliser, esprit, s'agir, discipline, nombre, conséquent, conséquence, femme scientifique, gabrielle-émilie tonnelier de breteuil, marquise du châtelet, faire figure, pionnier, ami, voltaire, philosophe, saint-lambert, élèvenmathématicien, physicien, maupertuis, clairaut, vie, divinité, nommer, dense, travail, newton, contribuer, faire connaître, france, travers, excellent, traduction, génie, amoureuse éperdue, musée des lettres et des manuscrits, accueillir, savante, coquetterie, coquet, coquetier
02/07/2013
OBJECTIF SÉRÉNITÉ
OBJECTIF SÉRÉNITÉ
Matière vivante traversée de vivant
Dans la création renouvelée du monde.
Et, à la recherche d’autres rivages,
Conquérir un espace de totale liberté
Dans cet embarquement tant attendu
A destination d’un voyage plébiscité pour,
Enfin combler par les stridences solaires de la vie,
Confédérer dans la pénombre des confins
Les rêves hostiles et l’épanouissement serein.
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rap, roland garros, objectif, sérénité, matière, vivant, traversée du désert, création, renouveler, recherche, rivage, conquiérir, espace de liberté, totalitarisme, embarquement immédiat, attendre, destination, voyage, plebisciter, combler, étoile, stellaire, interstellaire, confédérer, p"nombre, confins, confiner, rêve, hostilité, épanouissement, divinité
10/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 24.01.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
24.01.2013
18:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, enterrer, fouiller, raisonner, capsule, temporaire, fossiliser, chaînon manquant, contre-façon, spécialiste, canulard, embêter, précision, hydromel, énormité, japon, chinois, amour, tendresse, célébrité, asile psychiatrique, divinité, démontrer, démonstratif, relique, crâner, bouddha, suaire de turin, protester, excommunier, pélerinage
28/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "LE CRI DES SUPPLICIES"
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
Le cri des suppliciés hurlant sous la torture
Lacérait dans la nuit un silence résigné
Dans ce pays lointain l'hideuse dictature
Bâillonne encore les lèvres, enchaîne les poignets...
Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort
Déchirait lancinant nos oreilles indignées
Et les larmes de rage m'emplissaient de remords
Et l'écume de haine me faisait trépigner...
Qui donc étaient ces hommes et quels étaient leurs crimes ?
Dénoncer le pouvoir, ses systèmes retors ?
Avaient-ils eu le cran de braver le régime ?
Ou simplement crié « LIBERTE » un peu fort ?
Où sont-ils à présent ? Croupissant dans les geôles ?
Cadavres, ossements, disparus sous la terre ?
Ou vivants mais muets gardant sur leurs épaules
Ces marques au fer rouge au profond de leur chair ?
Mais de quel droit un homme peut faire souffrir un homme ?
Au nom de quelle doctrine, de quelle divinité ?
Et tous ces tortionnaires pourraient-ils donc en somme
Prétendre encore aspirer à l'éternité ?
Alors serrant les poings pour calmer ma violence
Des confins de la nuit me reviennent encore
L'insupportable écho déchirant le silence
Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort....
16:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le cri des suppliciés, hurler sous la torture, lacérer la nuit, silence résigné, hideuse dictature, baîllonner les lèvres, enchaîner les poignets, hurler à la mort, déchirer, lancinant, oreille indignée, larmes de rage, s'emplir de remords, écume de haine, trépigner, crime, dénoncer le pouvoir, système retors, avoir du cran, braver le régime, crier fort, liberté, croupir dans lesgeôles, cadavre, ossement, disparaître sous la terr, vivant, muet, garder la tête sur les épaules, marquer au fer rouge, au plus profond de sa chair, de quel droit, faire souffrir, au nom de quelle doctrine, divinité, tortionnaire, trétention, aspirer à l'éternité, serrer les poings, calmer sa violence, aux confins de la nuit, déchirer le silence, insupportable écho