22/11/2013
DEVOIR D'URGENCE
Peuvre créée par le "Peintre de l'extrême": IBARA
DEVOIR D'URGENCE
On est celui que l'on a décidé d'être.
Il a choisi d'être un agitateur,
Immobile.
Son absence de structures culturelles
Justifie s'il le faut, l'injustifiable.
La banalité du quotidien
Vue sous un prisme provocateur,
Sollicite sans cesse
Une foule d'images interchangeables,
Petits repères visuels
Stimulant ce perpétuel errant
Nourri de terribles colères.
Pour lui pourtant,
Il y a devoir d'urgence
A modifier ses mécanismes mentaux
A aller à la rencontre de certitudes définitives
A faire flèche de toutes ses folies
A fabriquer des phrases lapidaires
A ne plus être cet homme
De la solitude, du silence, du secret,
A disséquer ses inavouables mélancolies
A se débarrasser de cet intérêt infatigable
Pour les faiblesses humaines
A cesser d'écrire ces phrases absurdes
Gribouillées dans une agitation extrême
A exister enfin dans le rythme frénétique d'échappées fantastiques.
Mais il a appris à jouer avec le passé,
A rejouer avec le présent,
Quand dans le plus profond sensible de son cœur
Vivent rencontres brûlantes,
Passions éphémères,
Amours déçus,
Sans lendemains possibles.
Quand le jeu habituel de l'histoire immédiate est faussé
Par d'angoissantes questions,
Quand l'absence de la ligne pure
D'un ardent enthousiasme amoureux
Susceptible d'interprétations contradictoires
Le dessèche
En une preuve incontournable,
Il lui devient urgent de guérir de toutes ses failles,
De tous ses gouffres,
De toutes ses atmosphères sinistres,
Et de résilier son abonnement à blessure-hebdo.
Faire en sorte que l'horrible trou noir
Devienne soleil d'images,
Un réservoir d'allègres pensées
Pour un jour être foudroyé par la joie.
Devenir ainsi locataire de phosphorescentes étoiles,
Propriétaire de riches connaissances,
De cœurs multidimensionnels
Et de plaisirs flamboyants.
Au silence de la nuit,
A l'intérieur du désordre
Où vivent les mots :
Arrêt sur sentiment.
Sous les clichés, l'énigme !
Renier ses cicatrices,
Chercher les mots de l'insoumission
Pour maudire ce pitoyable résultat d'une vie,
Pour rester un homme debout,
Pour que devienne obsolète la nostalgie d'un ailleurs.
Et dans le vacarme silencieux
D'un chaos délirant
Devenir fou
Et ne pas le regretter
P. MILIQUE
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12:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agitateur, culturel, provocateur, visuel, stimulant, terrible, colère, urgence, maladie mentale, folie, lapidaire, solitude, secret, mélancolie, humain, absurde, agitation, extrême, frénésie, fantastique, décision, agiter, immobiliser, absentéisme, structurer, justifier, injustifier, banalité, quotidien, voir, prisme, sollicitacion, cessation, foule, mage, interchangeable, petitesse, repérer, stimulation, perpétuer, errance, nourrir, colèrique, modification, modifier, mécanisme
13/08/2013
LES LIVRES DE MA VIE : MICHEL AUDIARD
LES LIVRES DE MA VIE
MICHEL AUDIARD
Bibliothèque de poche
12/08/1969 - 16min11s
Michel AUDIARD reçoit Michel POLAC, chez lui, pour lui parler de ses lectures. Il confie qu'il lit moins qu'à une époque, faute de temps. Son choix de lecture se porte actuellement vers des séries noires car elles constituent souvent de bons thèmes de films. Il qualifie sa culture " d'hétéroclyte ", et se remémore ses premières lectures, remontant à l'âge de douze ans, mettant en scène les personnages de Harry DICKSON et Nick CARTER, puis, il a été séduit par le style de Marcel PROUST, et celui de Louis ARAGON dans "Les beaux quartiers". En revanche, il n'aime pas le style d'Emile ZOLA. Il découvre plus tard avec plaisir l'oeuvre de Jules VALLES, puis celle d'Arthur RIMBAUD, qui fut sa première admiration. A une période de sa vie, il se mit à lire les livres "qu'il faut avoir lu" dit-il. Il ne comprend pas que Georges SAND soit considérée comme un grand écrivain. En découvrant Louis-Ferdinand CELINE, il eut une révélation, et s'est dit qu'il pouvait écrire. Il se lança ensuite dans la lecture de la nouvelle - il cite les récits de Damon RUNYON, Ring LARDNER. Georges SIMENON est, selon lui, un grand écrivain ; il aime tout particulièrement son livre méconnu, "Les clients d'Avrenos".Il évoque ses différents métiers : porteur de journaux, soudeur, opticien.
Production
Générique
17:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, michel audiard, les livres de ma vie, livre de poche, réception, michel polac, parloir, lecture, confier, confiance, épopée, époque, faute de temps, choix de lecture, portrait, actualité, série noire, constitution, bonheur, thème de film, qualifier, culture, hétéroclite, se remémorer, première lecture, remontrance, agiter, mettre en scène, personnage, harry dickson, nick carter, séduire, séduction, stylistique, marcel proust, louis aragon, les beaux quartiers, en revanche, aimer, émile zola, découvrir, attardé, avec plaisir, ouvrager, jules vallès, arthur rimbaud, primauté, admiration, période de sa vie, se mettre à lire
07/07/2013
ARNO EN CONCERT "LE BIKINI" TOULOUSE
ARNO
(Captation Personnelle)
EN CONCERT
"LE BIKINI"
TOULOUSE
le 17 Novembre 2010
07:25 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : jouer collectif, influence, secrétaire général, conception, conseil stratégique, sondage, stratégie politique, chef religieux, recevoir officiellement, abroger des lois républicaines, parlementaire, insensible, avis, recommandation, vatican, le pape françois, église catholique, prendre partie, couple homosexuel, homme libre, élu de la république, arno, emporté par la foule, chasser, amour fou, falaise, publicité, le vin est tiré, lèvres, lévrier, prendre ses aises, chevrotine, assassin, tueur, au magma present de l'ecriture, harmoniciste, jeremiah johnson band & the sliders, blueass blues band, coming home to me, bobby mack, sombrero, gueux, agiter
26/06/2013
YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE
YVES BOMMENEL
MA DECHIRURE
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:56 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, hanter, oublier, silence, absence, rêver, agiter, virer, effroi, fièvre, couver, souffrance, finalité, indicible, face obscure, psyché, inconscient, torturer, crocs, creuser, viscère, peur, tapi dans l'ombre, effacé, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptome, détresse, faire corps, douleur, guetter, claquer, hiver, mourir
06/05/2013
FEODOR ATKINE NOUS LIT...(1/5)
FEODOR ATKINE NOUS LIT...
(1/5)
Texte : Le Poids de la grâce, de Joseph ROTH
Musique : "Tehillim pour voix et ensemble instrumental
Psaume 19 : Hashamyim mehsapehrim kavohd kail" - Steve REICH
14:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, féodor atkine, patrick milique, joseph roth, poids, grâce, ensemble instrumental, psaume steve reich, rêveur, aimmer, amitié, chanter, caresser, sens, têton, étoile, courir dans les fougères, imprudence, accepter, aimer, chimère, gérer, regard, scintiller, innocence, coucher, recueil, agiter, frétiller, insoumission, dieu, pleurer, distance, essuyer, histoire, exalter, solitude, deviner, peur, survenir, larme, faire cesser, passion, chien, arroser, baiser, déborder, ennui, rêve d'enfant
06/03/2013
COMMENT J’ÉCRIS ? 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
COMMENT J’ÉCRIS ?
2
Alors, je couche sur le papier le fruit de mes annotations diverses,
Seulement vaincu par l'irrépressible tentation de faire des phrases.
A cet instant-là, il ne s'agit le plus souvent que d'une suite flashes
Provoqués par la rencontre fortuite avec l'évidence quotidienne,
Ainsi que d'un souffle de vie, souffle de mort arrachés à l'ersatz de vie.
En de tels moments, le papier se fait tout naturellement mon ami.
Il sait recevoir mes larmes, mes plaintes et parfois mes colères.
Je crois qu'il m'est indispensable d'écrire pour ne pas me perdre,
Où risquer de m'égarer davantage dans les méandres de l'existence.
Et il est fréquent que cette irrésistible nécessité-là m'obsède.
C'est pour cela que j'écris. Pour obéir à ma pénombre. Pour rien.
Simplement pour quelques mots, quelques phrases. Pour être un peu.
(FIN.)
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pourquoi j'écris?, coucher sur le papier, fruiter, annotation, diversifier, vaincre, irrépressible, tentation, faire des phrases, instant, agiter, suite de flashes, provoquer, rencontre, évidence, quotidien, fortuit, souffle de vie, souffle de mort, arracher, ersatz, papier, se faire naturellement, amical, recevoir, larme, plainte, colère, croire indispensable, ne pas se perdre, risquer, s'égarer, irrésistible, nécessité, obsession, obéissance, pénombre, finitude, spotify