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03/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «J'AVAIS FERME LES YEUX»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«J'AVAIS FERME LES YEUX»

Lu par  Félicien JUTTNER

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

 

Traduction Anne Personnaz

 

 

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

 

 

 

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

 

Réalisation : Juliette Heymann

JEAN GUIDONI (CAPTATION PERSONNELLE) "OU VONT LES CHEVAUX QUAND ILS DORMENT..."

 

JEAN GUIDONI 

 (CAPTATION PERSONNELLE) 

"OU VONT LES CHEVAUX QUAND ILS DORMENT..."

JAMAIT/GUIDONI/DIDIER

CHANTENT LEPREST

AU THÉÂTRE OLYMPE DE GOUGES 

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

02/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «JE QUITTERAI»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«JE QUITTERAI»

Lu par Benjamin JUNGERS

 

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

Traduction Anne Personnaz

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

 

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


 

Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

Réalisation : Juliette Heymann

01/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 

2


Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !

Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant

En venant au plus près du profus et de l'insensé.

Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.

Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté

Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.

L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué

Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique

Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie

Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

YVES JAMAIT (CAPTATION PERSONNELLE) "BILLOU"

 

YVES JAMAIT

 

(CAPTATION PERSONNELLE)

 

"BILLOU"  

 

JAMAIT/GUIDONI/DIDIER 

 

CHANTENT LEPREST 

 


 

THEÂTRE OLYMPE DE GOUGES

 

  MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013


29/05/2013

JEAN GUIDONI (CAPTATION PERSONNELLE) "C'EST PEUT-ÊTRE"

 

JEAN GUIDONI 

(CAPTATION PERSONNELE)

"C'EST PEUT-ÊTRE"  


  JAMAIT/GUIDONI/DIDIER

CHANTENT LEPREST 

THEÂTRE OLYMPE DE GOUGES 

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

28/05/2013

YVES JAMAIT (CAPTATION PERSONNELLE) "MEC" JAMAIT/GUIDONI/DIDIER

 

YVES JAMAIT

(CAPTATION PERSONNELLE)

"MEC"  

JAMAIT/GUIDONI/DIDIER 

CHANTENT LEPREST 


THEÂTRE OLYMPE DE GOUGES

  MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

17/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 16

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

16



Ce furent là les dernières paroles qui franchir le barrage de ses lèvres devenu dès lors hermétique. Elle s'enferma dans un mutisme infiniment douloureux pour moi. Le regard qu'elle portait maintenant sur moi se faisait sans complaisance, morgue. A vrai dire, il n'affichait plus que de l'indifférence, du dédain presque. L'affaire était entendue. La rupture devait être consommée. Je resterai donc pour toujours le protagoniste exalté et solitaire d'une histoire d'amour impossible. Brûlé vif par une sensation d'inachevé marquée au fer rouge. Qu'il est dur d'avoir à se confronter au rêve écroulé d'un amour à peine naissant et déjà dévasté. Parce que, bien sûr, il ne s'agissait que d'un songe, n'est-ce pas, n'est-il pas ? Qu'aurait-ce raisonnablement pu être d'autre ? Je suis si laid et elle était tellement belle!

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE




14/05/2013

YVES JAMAIT "ENFANT DE LEO" "C'EST EXTRA" MONTAUBAN


 

YVES JAMAIT

 


"ENFANT DE LEO"

 

"C'EST EXTRA"

 

MONTAUBAN

 

FESTIVAL... ALORS CHANTE!

 

SALLE EURYTHMIE

LE 7 MAI 2013

10/05/2013

YVES JAMAIT "ENFANT DE LEO" : "C'EST EXTRA"

 

YVES JAMAIT


"ENFANT DE LEO"

"C'EST EXTRA"

MONTAUBAN

FESTIVAL... ALORS CHANTE!

SALLE EURYTHMIE

LE 7 MAI 2013

16/04/2013

ZONES DÉVASTÉES

au magma present de l'ecriture

 

ZONES DÉVASTÉES

 

Clair-obscur en habit de parade

Ou piège à lumière aux reflets ombrageux

Lorsque s’atténue, essentielle,

La précaire splendeur d’écrits éphémères

Qui, logés au plus brûlant de nos failles intimes,

S’étoilent en lézardes dans nos zones dévastées.

 

P. MILIQUE

27/03/2013

CONVALESCENCE

CONVALESCENCE.jpeg

 

CONVALESCENCE

 

La réalité tient dans cette évidence

Que tout n'est qu'unidirectionnel

Puisque tout parle peu ou prou

De l'amour-soleil

De l'amour folie

De l'amour passion,

Ceux-là même qui nous laisserons,

Lorsque le réel aura dévasté le rêve,

Dévastés et convalescents toute la vie.

 

P. MILIQUE