05/09/2013
SOLEIL IMPÉTUEUX
SOLEIL IMPÉTUEUX
Par bonheur
Il y a eu la rencontre bouleversante,
Le murmure tonitruant et inoubliable.
Par bonheur
Il y eu ce quartz ciselé brûlant d'inespéré,
Ce Soleil impétueux de Princesse fragile.
Par bonheur
Il y eu Toi, mon Amour!
P. MILIQUE
09:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil, impéueux, bonheur, rencontre, quartz, cisélé, brûlant, inespéré, princesse, fragile, murmure, tonitruant, inoubliable, mélodie, familier, grammaire, watterlo, communal, taille, bouée, école buissonière, pâle, emmener, sans crier gare, élever, fille, garçon, pleurer, soupir, mourir, fire le premier pas, timidité, oser, robe clait;éclait, baiser, jue, jonquille, gentil
08/06/2013
L’ÉTRANGE UNIVERSEL
L’ÉTRANGE UNIVERSEL
Tous ces pouvoirs qui sont les siens,
Incrustés au creux de ses soupirs ?
Etre la déesse des vents n’est pas rien !
Une inspiration foisonnante jaillit d’elle
Nous transportant au zéphyr musical
De son souffle aux accents d’authentique…
Tous ces pouvoirs qui sont les siens,
Incrustés au creux de ses soupirs
Embrasent la riche beauté véhiculée
Par l’étrange universel du singulier.
P. MILIQUE
10:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, étrange, universel, pouvoir, incruster, creuser, soupir, déesse, vent, inspiration, foisonnement, jaillir, transporter, zéphyr, musical, souffle, accents d'authentique, embraser, richesse, séduction, beauté véhiculée, au singulier, jimi hendrix
07/06/2013
L'ABSENCE
L'ABSENCE
Il y a la souffrance lancinante provoquée par l’absence,
Et la hiérarchie excédée de ce qu’elle impose vraiment.
Dans l’exacerbé d’un sentiment à vif
Peut s’immiscer la hantise du souvenir
La détresse brûlante que rien ne modère
Le volcan embrasé qui gronde au tréfonds.
Quand tu ne m’aimes pas
Toi, ma pâle fleur étiolée,
Je balance sans éclat
Ma fragilité assoiffée.
En état de cicatrice rougie encore
Soupir de douleur qu’on éviscère
Voile gonflée de murmures disséqués.
Et voilà que ceux-ci, miroirs convaincants,
Chuchotent au cœur, affirmant que l’absence
Est tellement plus qu’une présence qui manque.
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, absence, souffrance, lancinant, provocation, hiérarchie, excéder, imposer, exacerber, sentiment à vif, s'immiscer, hantise, souvenir, détresse, brûler, volcan, modérer, embraser, gronder, tréfonds, aimer, pâleur, fleur, étiolé, balancer, éclat, fragilité, assoiffé, cicatrice, rougir, soupir, douleur, éviscérer, voilé, gonfler, murmure, disséqué, miroir, convaincre, chuchoter, coeur, affirmation, présence, le manque
02/02/2013
CHIMÈRE DISCORDANTE
CHIMÈRE DISCORDANTE
Il arrive que l’être humain parfois s’enraye
(comme on le dirait d’une arme)
Pourquoi?
Est-ce à cause de cette aptitude manifeste
A remettre régulièrement en question
Ce qui paraît pourtant comme acquis?
Quelquefois s’impose le sentiment d’une vie flouée,
Fuite sans fin d’illusions révélant soudain la tragique réalité.
Le fil des jours s’amincit aux soupirs d’un mal-être latent,
Ainsi que tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet,
Provoquant l’ultime d’inguérissables déchirures.
Il y a cet accablement à observer ces forces
Qui décroissent et provoquent
Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,
Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.
Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,
Toute une mémoire à cicatriser.
Et puis cet avenir indiscernable
Ou alors sous la seule forme
D’un futur incertain et velléitaire.
Tout cela ne peut que rendre
Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.
Au final, on se retrouve personnage en marge,
En quête d’amour, en recherche de sens.
Par bonheur, il existe presque toujours
Une apaisante accalmie après les bourrasques
Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle
Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.
Ne reste plus alors qu’à s’ensonger encore
Au creux de chimères à jamais discordantes.
P. MILIQUE
10:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, chimère, discordance, être humain, s'enrayer, à cause, aptitude, manifester, remettre, régulariser, remise en question, paraître, acquisition, imposition, sentiment, flouter, flouer, fuite, illusion, révéler, tragique réalité, au fil des jours, amincir, soupir, mal-être, latence, douleur, rejet, proquer, ultimatum, inguérissable, déchirure, accabler, observer, forcené, décroître, provoquer, tempête, sentimental, amer, lucide, véracité, fracture, incompréhension, au coeur, souvnir, inexplicable, mémoire, cicatriser, avenir
31/12/2012
OUTRAGE RELATIONNEL
OUTRAGE RELATIONNEL
C'est avec une forme d'opiniâtreté douteuse
Condamnée à l'impasse donc à l'échec,
Qu'il s'était sans prudence investi
Dans cette improbable aventure
Consistant à prendre d'emblée le parti
De tous les oubliés, vagabonds du monde.
A force de lutter adossé au mur,
La gravité de l'outrage relationnel
Est devenue aveuglante de clarté.
Avec un soupir d'infini soulagement,
L'apparence d'une normalité affichée
S'est un jour dissoute en un lourd silence
Dans la désintégration parvenue d'une vie gâchée,
Dans l'élaboration de mensonges délibérément établis.
Pour rien.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, outrage, relationnel, formel, opiniâtre, douteux, condamnation, impasse, échec, prudence, investir, improbable, aventure, consister, préhension, d'emblée, le parti, oublier, vagabond, mondial, force, lutter, adosser au mur, gravité, devenir, aveugle, clarté, soupir, infinité, soulagement, apparence, normalité, afficher, dissoudre, lourdeur, silence, désintégrer, parvenir, vie gâchée, élaboration, mensonge, délibérer, établir
19/06/2012
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil d'hiver, libérateur, coeur vif, terrifiante spirale, accepter, embraser, sans se poser de questions, perspectives, existence, s'affranchir, fantôme, ferveur, désespéré, flammêche, sans hâte, dissonance, simple plaisir, éloge de la lenteur, précipitation, drame crépusculaire, s'accorder, fastes, incongruité, scintillement, tourbillon, pensées, mettre en forme, trait, vivant, trait de plume, trait d'esprit, opéra, soupir, solitude, mélancolie, désaccord, toute la tristesse du monde, soleil, mystérieux, tentation, intransigence