15/09/2012
IMPASSE DE LA SOLITUDE
IMPASSE DE LA SOLITUDE
Impasse de la solitude,
Le jour se lève pour moi seul.
Et je m’éveille au bord du vide.
Alors je murmure à nouveau
L’obscénité de mon existence
A la gueule crépusculaire et obsessionnelle
De ma tristesse noire, fondamentale.
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, impasse, solitude, le jour se lève pour moi seul, irlande, pub irlandais, trinity college, dublin, belfast, s'éveiller, au bord du vide, murmurer, à nouveau, obscénité, existence, gueule, crépusculaire, obsessionnel, tristesse, noirceur, fondamental
21/08/2012
UN DÉSIR DE RÉVOLTE
UN DÉSIR DE RÉVOLTE
Esseulé dans un milieu sombre et inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque d'un noir convaincu les eaux et les êtres...
Comment supporter la solitude de ces espaces glacés
Et noyer la douleur dans l'infini démesuré du microcosme?
Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte?
Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une odyssée dynamique et intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui ne peut qu'endurcir.
Au-dehors d'ici, c'est la nuit sombre et inquiétante,
Monde désolé de brumes et de pluies perçantes
Qui ne parvient plus à ignorer son secret brûlant.
P. MILIQUE
19:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma present de l'ecriture, désir de révolte, milieu inhospitalier, toile de fond, menaçant, tristesse, immensité aride, marquer au noir, convaincre, supporter la solitude, espace glacial, noyer sa douleur, mophine, l'infini démesuré, microcosme, eau rugissante, colère, se laisser submerger, économie de mots, économie de gestes, économie de sentiments, odyssée, dynamique, intimité, inscription, tréfonds, expérimental, endurcir, sombre et inquiétant, monde désolé, brume épaisse, pluie gerçante, ignorance, secret brûlant
14/08/2012
VILAINE BLESSURE
VILAINE BLESSURE
Nuit de ténèbres à ressentir l'horreur d'être humain...
Aujourd'hui se réveille, épuisé et sinistre,
Qui exige de lui l'incontournable réalité
D'une capitulation totale face au destin.
C'est un bel univers désormais détruit dans le bonheur tari
D'une histoire pauvre comme une partie depuis longtemps perdue.
L'indifférence l'affaiblit d'une affreuse fatigue
Qui lui contraint l'âme de la plus absurde des tristesses
Au cœur brûlant d'un abandon longuement éprouvé
Au fil du très grand, très long et très amer.
Ils ne s'affichent plus maintenant
Que très éloigné de la vie de l'autre,
Et c'est d'une bien vilaine blessure
Dont chaque jour ils saignent-là!
Pourquoi dès lors chercher une raison nouvelle à la vie?
P. MILIQUE
10:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vilaine blessure, nuit de ténèbres, ressentir de l'horreur, se réveiller épuisé, sinistrte, sinistrose, exigence, incontournable, réalité, capitulation, totalité, face au destin, bel univers, détruire, bonheur tari, historique, pauvre, partie perdue, indifférence, affaiblir, affreuse fatigue, contraindre, âme, absurdité, tristesse, coeur brûlant, abandon, éprouver, grandeur, longueur, amertume, s'afficher, éloignement, saigner, chercher une raison
07/08/2012
CIORAN 22
"Apprends à considérer:
Les illusions comme des vertus,
La tristesse comme une élégance,
La peur comme un prétexte,
L'amour comme un oubli,
Le détachement comme un luxe,
L'existence comme une vétille."
(CIORAN)
10:40 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriturea, cioran, jimi hendrix, apprentissage, considération, illusion, vertu, tristesse, élégance, peur, prétexte, amour, oubli, détachement, luxe, existence, vétilleshitaka
27/07/2012
TUMULTE CEREBRAL
TUMULTE CEREBRAL
Il fait résolument triste dans ce paradis,
Tout y est de la même impitoyable lumière.
Au tumulte cérébral du mécanisme intellectuel,
Il est dans le refus de l'entière masse confuse
Proposée par l'expérience présumée des autres.
Dans sa peine laborieuse à définir toute chose,
Il veut rester capable de donner au sens de la vie
La somme de sensations que constitue sa sensibilité.
Alors, dans un impromptu fatras de papier noirci,
Il se récite sans prudence au regard des autres...
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tumulte, cérébral, résolution, tristesse, paradis, impitouable, luminosité, mécanisme intellectuel, être dans le refus, entier, masse confuse, proposition, expérience présumée, pénibilité, laborieux, définir toute chose, rester capable, donner un sens à sa vie, somme de sensations, constitution, sensibilité, impromptu, fatras, papier noirci, récitation, imprudence, le regard des autres
29/05/2012
CIORAN 20
"Etre triste avec méthode,
Tout en restant lucide
Dans sa dissolution intérieure..."
09:30 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, philosophe, tristesse, lieu essentiel, méthode, rester lucide, dissolution, intériorité, en accors, mise en température, directeur, barquette, groupe scolaire, structurer, problème essentiel, ventilation, cuisinier, liaison froide
23/05/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE LIVRE DES LEURRES"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/
Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Dictée… à vos plumes camarades !
“Je m’adresse à vous, à vous tous qui savez jusqu’où peut aller la solitude de l’homme, combien la tristesse d’être peut assombrir la vie et la palpitation de l’individu, et ébranler ce monde. Je m’adresse à vous, moins pour retrouver ce que je vis que pour unir nos solitudes. Frères en désespoir, en tristesse secrète et en larmes retenues, nous sommes tous unis par notre désir fou de fuir la vie, par notre angoisse de vivre et la timidité de notre folie. Nous avons perdu courage par trop de solitude et nous avons oublié de vivre à trop ressasser la vie. Tant de solitudes pour en arriver à la mort, et tant de désillusions, pour aboutir au renoncement ?”
Cioran. Le livre des leurres.
08/05/2012
TRISTESSE
TRISTESSE
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.
Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.
Nous vivons au centre même d’un temps morose
Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l’amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champs de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
Parfois la tristesse est une enfant
Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.
Ou alors, redondante voyageuse solitaire,
Elle s’affirme telle l’ultime fleur
D’un vieil arbre décharné et agonisant.
Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris
Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.
On a beau aimer entendre la nuit tomber,
Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.
Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin
Qui est en nous telle une barque qui flotte
Toute en ondulations chevauchant les remous.
Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume
Et la tristesse semble prendre un malin plaisir
A toujours se déposer sur les points déjà sensibles
Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr
Que la face lasse et sombre de chaque chose.
Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!
Cela tombe bien, demain est un autre jour.
Joie prévisible de l’alternance.
D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…
Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie
Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse
Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive
Et à certaines réalités de prime abord opposées,
De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.
Faisant fi des préoccupations de chacun,
Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.
Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!
Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes
Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête
En appréciant les instants de joie nouvelle
Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.
Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !
Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,
La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.
Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,
Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.
Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,
Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent
Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.
Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,
Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.
La tristesse… c’est la vie pense-t-on !
Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.
A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés
Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.
Chauds les cœurs camarades!
Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre
Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation
Excédant l’absolu soleil des lendemains
Et de ramasser, indigné par leur chute,
Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.
P. MILIQUE
05:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tristesse, nuage, obscurité, pleuvoir, geler, le vent souffle, le ciel est gris, s'éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, centre, temps morose, annihiler, envie de bouger, impossibilité, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, s'abattre, vif, état d'âme, obligation, terrer, au creux, façonner, amertume, perle, dégoût, errance, champs de ruines, disposer, en mode survie, la rage prouvée, envahir, esprit, redondance, voyageur solitaire, s'affirmer, ultimatum, fleuriste, décharné, agonisant
24/04/2012
PRISONNIER LEXICAL
PRISONNIER LEXICAL
Des idées fugitives et bizarres
Jetées sur le papier récalcitrant.
Des nuances creuses.
Des abstractions creuses.
Je me sens incapable de démêler
L’écheveau d’un trop-trop plein écoeurant.
Pourtant, ils habitent tous mon esprit:
Les mots rassurants, les mots-citrons,
Les mots passe-partout, les mots porte-bonheur
Et tous les autres aussi.
Leur fusion et les images innées qui en découlent
S’articulent et s’entrechoquent,
S’emboîtent et se disloquent.
Cependant, leur parcours se révèle lent et confus,
Et leur brillance rapidement perd de son éclat
Pour laisser place, déconfite,
A quelques phrases efflanquées, faméliques.
Destruction progressive de chaque misérable instant
Dans un triste artifice au prestige suranné.
Je ne serai jamais libre de mes mots.
P. MILIQUE
06:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, prisonnier, lexical, idée, fugitif, bizarre, jeter sur le papier, récalcitrant, nuance, creux, abstraction, information, juridique, commercial, se sentir incapable, démêler, écheveau, mots rassurants, mots pleins, écœurant., habiter l'esprit, mots-citrons, mots passe-partout, mots porte-bonheurs, fusion, image, inné, en découler, s'articuler, s'entrechoquer, se disloquer, parcours, se révéler, lent, confus, brillance, rapidité, perdre son éclat, laisser place, déconfit, phrase, efflanqué, famélique, destruction, progressif, misérable, instantané, tristesse, artifice, prestige
14/04/2012
SUPRÊME ORGUEIL
SUPRÊME ORGUEIL
La douleur de l'absence déferle en ondes agressives...
Alors s'impose à lui cet idiot sentiment de triomphe
Mêlé d'un démesuré et suprême orgueil
Qui le persuade de n'avoir plus rien à dire.
Jamais! A personne.
Il s'échappe comme un rebelle,
Résigné enfin à saigner sans regret
En son être tremblant mais sans tristesse,
La voix juste brisée par la distance qui croît.
P. MILIQUE
06:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, suprême, suprématie, orgueil, la douleur de l'absence, déferler, onde agressive, s'imposer, idiotie, sentiment, triomphe, mêler, démesuré, persuader, n'avoir plus rien à dire, personne, séchapper, rebelle, rebellion, résignation, saigner, sans regret, tremblant, tristesse, la voix, justesse, briser, distance, croître
17/03/2012
ORGUEILLEUSES RACLURES
ORGUEILLEUSES RACLURES
C’est dans le quartier glauque des paumés de l’instant,
Des camés aux regards flous et dérangeants
Et des humiliés qui le sont de tout temps,
Que se soulève la lame de fond d’une noire tristesse.
Cependant, c’est dans les orgueilleuses raclures
De cet improbable grouillement humain
Qu'à chaque instant se cueille la fleur lumineuse
Et délicate, qui fait ouvertement l’amour à la planète émotion.
P. MILIQUE
05:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, orgueil, raclure, quartier, glauque, paumé, instantané, camé, regard flou, dérangeant, humilié, de tout temps, soulever une lame de fond, noirceur, tristesse, improbable, grouillement, humain, cueillir, fleur lumineuse, délicatesse, faire l'amour, ouvertement, planète, émotion
01/03/2012
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE 18: "OBSERVONS LES JUMEAUX A LA JUMELLE"
"OBSERVONS LES JUMEAUX A LA JUMELLE"
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 07/02/1984 - 01min38s
Production
Générique
22:14 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pierre desproges, vivaldi, observer les jumeaux, paire de jumelle, miro, picasso, tristesse, ne pas supporter la séparation, séparé de sa famille, petit poulet, pytaghore, damned je suis fait, jean-luc godard