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12/08/2017

TES MOTS SONT DES ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

 

TES MOTS SONT DES ÉTOILES

 

Tu revendiques tes mots comme décousus:

Ils sont pourtant si préférables au silence.

Celui-ci pourrait condamner aux méandres sais-tu?

 

D'instants à la vertigineuse sensualité

En improbables exhalaisons amères,

Il sait pour sa part donner l'impression

De pouvoir s'infiltrer subrepticement

Dans l'exacte douleur perçue par l'autre.

 

Il s'affiche comme arrêt sur concentré d'émotions,

Tandis qu'il exprime, avec une hypnotique lenteur,

Un temps provisoirement suspendu. Comme dilaté.

 

Le silence nous ébranle parfois

Comme une situation extrême,

Comme un cauchemar ultime.

Il est telle une fleur renfermée

En son tréfonds accueillant

Qui, par sa non floraison

Laisse entrevoir le fragile

Des repères revendiqués.

 

Le silence est un philtre pernicieux.

Mais dans sa tonalité douce-amère

Se déversent des paisibles paysages.

En certaines occasions ponctuelles,

Cela éclaire l'esprit et serre le cœur.

 

Dans mon ciel de silence

Tes mots sont des étoiles.

 

P. MILIQUE

03/06/2017

PASSE-PASSE CONCEPTUEL 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

PASSE-PASSE CONCEPTUEL

6

 

     Puisque l'univers est une énigme, on peut bien admettre, là, sous nos yeux, le surgissement inopiné du nouveau et du possible. Et d'accepter l'extraordinaire aventure de la transformation. Une de celle qui complète une information sans s'acharner à contredire.


L'illusion nous installe dans la présence abreuvée d'un autre ici et maintenant avec lequel on se sent, à l'immédiat, en totale résonance. Dont on apprécie l'harmonie d'ensemble et la singulière beauté. Cet instant-là est pur d'instantanée connivence. Parce que l'on s'est proposé accessible à l'éblouissement.

Position nouvelle et privilégiée. Il a suffi de lui laisser la bride sur le coup pour que l'imagination d'un coup gambade et bouleverse la raison. Pour qu'elle disperse nos certitudes aussi.

Sous nos yeux maintenant, quelque chose de magique distille l'étonnement dans notre décor familier, imposant le respect. Formes similaires jusque dans leurs différences qui, d'un coup, étonnent la vie. Une illusion peut-être...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/10/2016

DUPES DE RIEN 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

6

 

   Puisque l'univers est une énigme, on peut bien admettre, là, sous nos yeux, le surgissement inopiné du nouveau et du possible, et accepter l'extraordinaire aventure de la transformation.

Une de celle qui complète sans s'acharner à contredire. L'illusion nous installe dans la présence abreuvée d'un autre ici et maintenant avec lequel on se sent, à l'immédiat, en totale résonance dont on apprécie l'harmonie d'ensemble et la singulière beauté.

Cet moment-là est pur d'instantanée connivente.

Parce que l'on s'est proposé accessible à l'éblouissement. Position nouvelle et privilégiée.

Il a suffi de lui laisser la bride sur le cou pour que l'imagination gambade et bouleverse la raison.

Pour qu'elle disperse nos certitudes.

Sous nos yeux maintenant, quelque chose de magique distille l'étonnement dans notre décor familier, imposant le respect. Formes similaires dans leurs différences qui, d'un coup, étonnent la vie.

Une illusion peut-être...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/01/2016

ULTIME HOMMAGE

au magma présent de l'écriture,

 

ULTIME HOMMAGE


Initier un recours à des mots similaires
Pour mettre en évidence les folles qualités
D'une diversion à l'enthousiasme souverain,
Dialogue volubile sans être jamais superficiel
D'un chimérique possible qui n'est pas vanité
Mais plutôt risque d'une formule fragmentée
Et insistante à témoigner de l'hommage ultime
Mis à la disposition par l’œuvre qui s'élabore.
 
 
P. MILIQUE

14/08/2015

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE

1



C'est dans cette ville déréalisée par les néons
Où l'anonymat règne en maître clandestin,
Qu'il a exploité les ressources de l'errance
Dans les dédales insoupçonnés de son intériorité.

Tout dépend de l'aptitude dont chacun dispose
Pour se faufiler à travers la douleur vive du réel.
Il faut profiter de la confusion crée par l'inconnu
Et mettre en perspective l'atypie lisse du familier
Sans jamais céder à l'utopie d'une transparence à soi.

Les vertiges de l'identité forcent la conscience de l'autre
Et, suspendu à une beauté aussi magique que sibylline,
Il s'éprouve absorbé dans la réminiscence du similaire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

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AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés  est aussi ce qui les  a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des  contraires  peut-être n'existe pas.

Ou  alors dans le bref de l'éphémère  seulement.

 

Leurs  cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les  voilà condamnés à se déchirer aux pointes  acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles  souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

03/08/2013

LEO FERRE - ARAGON: "EST-AINSI QUE LES HOMMES VIVENT?"

 

LEO FERRE

ARAGON

"EST-AINSI QUE LES HOMMES VIVENT?"

 

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.