Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... LUMINEUX

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

dictionnaire.jpg

(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

LUMINEUX

 

C'est parfois l'état d'ensoleillement inattendu d'un paysage souriant capable de libérer, non sans une certaine avidité, un torrent d'émotions et de beautés stupéfaites.

 

D'autres fois, c'est une véritable rhapsodie d'étonnements, de sourires mystérieux, de regards échangés et d'instants privilégiés qui répandent à profusion ses traits de lumière en forme de diamants.

Ce souffle épique bouleverse jusqu'aux larmes quand, dans la naissance impromptue d'une relation que l'on pressent magnifique, l'Autre, l'Inespéré, confirme que tout peut désormais commencer.

 

Le lumineux s'offre alors en toute confiance, et avec un naturel désarmant, dans le franc tendu d'une main.

 

(MAIN)

 

P. MILIQUE

28/06/2016

OBSERVATEUR STUPÉFAIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

OBSERVATEUR STUPÉFAIT

1

Je n'ai jamais été un technicien de la nature,
Il s'en faut même de beaucoup, il n'empêche
Qu'un long cheminement dans l'infinité du ciel
M'apaise bien au-delà d'un quelconque supposé.
De fait, on dirait l’intense ineffable d'une fable,
Un conte au fol intérêt, un ruban de rêve éveillé.

Dès lors, on ne peut être que durablement fasciné
Par le vif éclat et l'éminente force de son imagerie.
C'est une promenade intime qui murmure en secret.
Dans notre monde de bruits et de d'éparpillements,
Sourd une poésie envoûtante d'une splendeur rare.

Il y a la sublime fantasmagorie proposée par la nature,
Et tous ces paysages d'où surgissent des émotions fortes.
Il y a les nuances multiples diffractées par la luminosité,
Nobles d'étrangeté, semblent n'être là que pour le mystère.
Il y a ces lueurs polaires dilatées en arcs d'absolue pureté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/05/2016

ÉBAUCHE PATRIMONIALE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉBAUCHE PATRIMONIALE


Sous une pluie d'étoiles en gouttes de tendresse,
Je respire l'amour qui nous tient lieu d'histoire
Au cœur de ce vaste ciel que l'on a décrété nôtre.

C'est comme l'espace fragile d'un pétale de rose
S’épanouissant sur l'ébauche intime d'un partage
Qui, en perles ardentes, sème ses graines d'idéal.

Un long froissement, délicat et feutré,
Laisse couler des caresses de musique,
Arpèges de cristal que le temps poursuit.

Quelques grains d'or flamboient au frôlement du vent
Tandis que le rose tendre du jour tonifie un grand soleil
Affichant, capiteux, sa fragrance lourde déjà patrimoine.

Les délicieux frissons des baisers enjôleurs
Portés par la danse troublante de ce qui est,
Capturent l'instance de nos mains siamoises.

S'offrent des moments délicats,
Comme des extraits d'un rêve
Dont chaque aube, stupéfaite,
Rejoue la mélodieuse révélation:
Elle te murmure, mon amour,
De me préserver auprès de toi.

P. MILIQUE

28/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

2

Malgré les différences et les souffrances,
Un fragile lien se tisse aux jours venteux
Du parcours brutal suivi par les amours à vif
D'une vérité qui dérange sans possibilité de réplique.
Sensation outrée d'un vivace déséquilibre
Dans cette histoire à la beauté stupéfiante
Qui dans l'arbitraire cruauté dit les regrets
D'un départ précipité au retour impossible.

Pour dissimuler l'affaissement abrupt de la pensée,
On arbore avec application une arrogance formelle
Permettant de dépasser l'obscure logique du chaos
Qui se refuse le droit à regarder la solitude en face.
Rapport viscéral promis à un terne passé
Au cœur d'un long déchirement de violence
Né au vif hoqueté d'une horreur saisissante
Propagé par le vocabulaire congelé de la mort.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/08/2015

IL FAIT BEAU

au magma présent de l'écriture,

 

IL FAIT BEAU



Vivre sans amours c'est vivre au cœur d'un désert
Une vie de fleur morte que, grâce à toi, je ne vis plus.

Sur le trait fin de l'horizon qu'un oiseau fait frémir
Se balance l'aube tandis que les papillons de mon âme
Butinent le nectar généreux posé par la rosée du matin:
Je t'aime.

Ton cœur est si emprunt de bonté et de disponibilité,
Ton mystère déborde de tant d'ardeur et d'espérance
Qu'une impétuosité magnifique a décrété d'un bonheur
Beau comme l'arc-en-ciel qui depuis embrase nos cœurs,
Délicat comme un bouton de rose qui s'éveille, stupéfait.
Je t'aime.

L'amour, c'est comme la lumière de la vie,
L'amour, c'est tel un été qui dure toujours.
C'est fort ce qu'il fait beau quand on aime.
Je t'aime.

P. MILIQUE

24/09/2014

TERREAU FERTILE

au magma présent de l'écriture,

 

TERREAU FERTILE


Elle est obscène cette inexorable disparition du temps passé!

Cela ne nous empêche pas de célébrer comme il se doit
Ces fragments d'existence vécues qui ne le seront jamais plus.


Mise en place d'une carapace au cœur face à la stupéfaction
De cet épouvantable constat basiquement humain qui confirme
Que, chaque seconde distraitement renouvelée n'est de fait,
Aguicheuse sournoiserie de la vie, qu'une seconde défunte.

On ne va tout de même pas se laisser choir dans le piège tendu!

Appliquons-nous plutôt à nous la jouer sur l'air de l'indifférence,
Et offrons-nous le privilège d'une jouissive inversion de données
De telle sorte que, chaque infime d'instant disparu soit le terreau
Intensément fertile d'un futur proche qui s'ignore même engendré.

P. MILIQUE

29/01/2014

FIÈVRES PERNICIEUSES

au magma présent de l'écriture,

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles qu'incertains et vulnérables éthers....

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère le voile subtil et pervers qu'exhibe

L’absolue souveraineté d'une souffrance en acmé

Dans l’indifférence cruelle de l'excoriation.

 

P. MILIQUE

01/10/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



LANIÈRES ACÉRÉES

2

 

Folle incompréhension d’un canevas qui lacère

Dans la terrifiante absence d’une lumière nécessaire

Qui s’installe, d’un vertige, au point zéro de l’infini.

Stupéfaction avide dans le sidéral vide désespéré

D’une frustration récurrente et primale qui exaspère.

 

Il devient urgent d’instiller en soi

L’absolue nécessité de ne rien posséder !

 

Et voilà que soudain apparaît

L’insondable vrillé de ce qui hante :

Tes lèvres illuminaient mes paupières

Ton regard insistant épousait ma folie

Ta voix étoilait mes heures sombres

Ton souffle ardent électrisait mes sens

Tes mains embrasaient ma chair

Et ta vie pulsait à mon cœur mort.

 

Et puis, un jour, l’Autre t’a éblouie

Et s’est imposé à moi cet incontournable :

Tromper l’Autre, c’est d’abord se tromper !

(FIN)


P. MILIQUE

16/05/2012

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

SILHOUETTE.JPG

 

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE



Sur ce flanc de montagne aux chaudes couleurs,
Les pas feutrés d'une silhouette majestueuse
Portent à la proximité craintive des marmottes.

Solitaire gris du monde, il se purifie de l'air
Et de cet essentiel chatoyant qu'est la beauté du site.

Plus bas, vibrant des multiples charmes d'un village joyeux,
Une surprise de taille attend le flâneur attentionné:
Un marché mosaïque aux saveurs rustiques
Qui enchante l'imaginaire d'un instant dévoilé
Aux belles rencontres offertes, aux échanges initiés.

Lui, reste stupéfait aux échancrures du relief,
Et se parle sans cesse pour ne pas avoir à se raconter
Au fil d'un monologue qui ne débouche que sur lui même,
A sa propre présence à laquelle il ne croit plus!

Elle reste cependant le plus bel antidote à son mal-être
Dilaté à l'au-delà lorsque la peur en exagère l'urgence.

P. MILIQUE

04/04/2012

INELUCTABLE SCHIZOPHRENIE

SOLITUDE.jpg

 

INELUCTABLE SCHIZOPHRENIE


 

C'est un homme discret, modeste et grand érudit

Qui de sa belle sensibilité met de la couleur aux mots sépia.

 

Il s'affaire au plus loin des fausses stupeurs,

Et superpose les paysages de l'intime et l'importance de sa poésie

Avec les temps turbulents des fragments d'existence

Où tourbillonne, rapide et insolent, l'inaccessible des rêves.

 

Au centre de son rapport dense et subtil avec les mots de la vie,

Jamais son écriture aboutie n'a semblé plus épanouie

Que dans cette solitude ombrée qui se dessine en creux,

Émouvante à se frayer un chemin spectral et personnel

Dans le déployé bouleversant de l'impossibilité d'être sauf

Contre l'inéluctable schizophrénie engendrée par l'acte d'écrire.

 

P. MILIQUE

25/08/2011

JE M'ACCUSE 5

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

De ne plus savoir rugir de stupéfaction

En constatant l'immobilité froide

De toutes ces existences qui s'entrecroisent

Dans l'inconfortable de cet univers glacé

Où la vérité se diffracte à l'infini.