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19/06/2012

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

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A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

 

 

 

 

 

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

 

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

 

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

 

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

 

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

 

Dans le désordre spectaculaire.

 

Le chaos soudain devient la règle.

 

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

 

Troué d'images rouges et noires.

 

En vieillissant je le sais bien,

 

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

 

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice

 

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

 

De ce qu'on n'a jamais su être.

 

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

 

 

La question maladivement obsédante de certains est de savoir

 

S'il existe une vie après la mort.

 

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

 

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

 

Sais que son univers n'est pas vide.

 

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

 

De ses vagabondages toujours recommencés.

 

Parce que je crois que j écris !

 

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

 

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

 

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

 

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

 

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

 

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

 

 

 

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

 

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

 

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

 

Jusqu'à la brisure.

 

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

 

Un ciel saturé de cris et de fureurs

 

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

 

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

 

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

 

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

 

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

 

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

 

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

 

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

 

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

 

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

 

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

 

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

 

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

 

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

 

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

 

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

 

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

 

Et que tout est tout à fait perdu

 

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

 

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

 

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

 

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

 

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

 

Dorénavant, je ne la cherche plus.

 

Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.

 

 

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

 

Et je m'y vois déjà !

 

 

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

 

18/06/2012

PAMUKALE -- HIERAPOLIS -- CHÂTEAU DE COTON...TURQUIE En novembre 2011


PAMUKALE -- HIERAPOLIS -- CHÂTEAU DE COTON...

par MILIQUE 


Quel lieu magnifique !  Inoubliable, un paysage inattendu !

De cette presque montagne s'écoule une eau chaude...
L'eau en s'écoulant des entrailles de la montagne forme des couches de calcaires dû à sa richesse en sels minéraux, et forme progressivement des vasques aux températures étonnantes.


Immense plaisir à marcher pieds nus dans ce paysage de clacaire splendide et singulier. C'est ce que n'a pas manqué de faire ma Dame-Soleil!

(Ce court extrait offre par ailleurs l'opportunité d'apprendre le canard en Turque!)

Billy WILDER parle de cinéma et de "Sunset Boulevard"

Billy Wilder parle de cinéma et de "Sunset Boulevard"

Plein feu sur les spectacles du monde - - 08min15s 


- Billy Wilder, cinéaste américain, parle du film "Sunset Boulevard" : son histoire, une idée développée en cinq ans; le choix des actrices (Gloria Swanson ou Pola Negri); son admiration pour Gloria Swanson. Il imite Charlie CHAPLIN. Il évoque son nouveau film, avec Maurice Chevalier, "Love in the afternoon"(1957).


Générique

Wilmet, René
Wilder, Billy
 

J'ACCUSE 21

J'ACCUSE.jpeg 

J'accuse l'Homme

De ne pas être traversé

Par l'extrême force

Et l'intense désir d'échapper

Aux contraintes existencielles et matérielles.

17/06/2012

Rachelle PLAS au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011 par MILIQUE


Rachelle PLAS

au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011

par MILIQUE 


Rachelle, (19 Ans et, accessoirement, vice-championne du monde de...judo), c'est une incroyable boule d'énergie à l'Harmonica démoniaque!
(Elle a aussi une voix -- dense -- à chanter le Blues.... mais ce titre-là est instrumental)
Elle propose un Blues moderne éminemment Groovy et plein d'explosivité.... qui ne laisse souffler son auditoire... qu'à la fin du set!
Voilà ce à quoi nous eûmes droit un soir de Juillet de l'année dernière.
Écoutez, rêvez, et laissez-vous transporter dans cet ailleurs qui vous convient bien! Sans aucune modération, bien sûr!l

Interview de Marlon BRANDO

Interview de Marlon BRANDO

Plein feu sur les spectacles du monde - - 05min34s


Propos en anglais non doublés de Marlon BRANDO sur son métier d'acteur, son film "La vengeance aux deux visages", encore en projet, sa vie actuelle. Les questions de l'intervieweur ont été découpées, ne laissant que les réponses de l'acteur, dans ce qui constitue vraisemblablement des rushes de montage. Marlon BRANDO évoque tout d'abord la méthode développée par STANISLAVSKI. Il travaille de l'intérieur d'après ses sensations. Il est selon lui plus facile d'être un acteur, car on recherche seulement les émotions en soi. Cela demande de la concentration. Il évoque un projet de film, un western dont il recherche encore le titre mais qui pourrait être "One-eyed Jacks". ("La vengeance aux deux visages", qui sortira en 1961). Il s'exprime ensuite sur le western, puis sur sa vie actuelle : ce qu'il regrette. La date d'enregistrement de ce document est comprise entre 1947 et 1953.

Générique

Wilmet, René
Brando, Marlon

16/06/2012

ORGUES MARINES DE ZADAR (CROATIE) par MILIQUE


ORGUES MARINES DE ZADAR (CROATIE) par MILIQUE 


Somptueux souvenir de cet intense moment de méditation à écouter chanter l'Adriatique!

Magnifique mélodie de vent et d'eau mêlés.

Louis LUMIERE : l'invention du cinéma

 

Louis LUMIERE : l'invention du cinéma

Une histoire du cinéma français - 30/07/1995 - 01min57s 


Louis LUMIERE raconte l'invention du cinématographe. Il explique avoir filmé et développé lui même les premiers films montrés au Grand Café : "Le repas de bébé", "La sortie de l'usine", "Baignade en mer", "L'arroseur arrosé", "L'entrée d'un train en gare de la Ciotat"... Il raconte les premières projections publiques de son invention : le 25 mars 1895 à la société d'encouragement de l'industrie nationale, puis à Lyon, et enfin au Grand Café le 28 décembre.

 

 

LECTEUR DU MONDE

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LECTEUR DU MONDE

 

 

A distance respectable d'une ville toute de volutes rébarbatives

A l'affligeant apocalyptique d'environs déjà sinistrés,

S'offre déployé un théâtre à l'esthétique autoritaire

Où s'aperçoivent au loin des arbres jetant des écus jaunes.

 

Et l'on reste étonné qu'une rivière gouleyante et fraîche coule si proche....

 

A l'impératif éprouvé de se débarrasser de ce qui est factice,

On sent tout de suite un regain de respect pour l'Homme.

Il ne serait pas humain de réfuter cette émotion...

 

Nous avons les yeux pour lire sur les lèvres du monde et le comprendre,

Pour voir ce qui rampe à terre ou majestueux plane là-haut.

 

Il faut vivre ces sensations-là de cette unique manière,

Afin qu'elles deviennent anarchiquement créatrices

Tel ce coffre à jouets où les trouvailles s'entassent en riant.

 

P. MILIQUE

15/06/2012

La LOUISE: à la Machine du Moulin Rouge "Le Boxeur"

La LOUISE

à la Machine du Moulin Rouge

"Le Boxeur"


Cette Jeune Femme déborde de Talents....

Les temps étant ce qu'ils sont -- à savoir bien difficile, nous sommes d'accord? -- elle a eu besoin d'un petit coup de main pour parvenir à produire son premier EP!

Nous sommes un certain nombre à croire fort en elle, et je suis pas mal content -- vous l'avez  déjà compris -- d'être de ceux là!

Le disque existe désormais.... et vous pouvez d’ors et déjà utiliser tous les moyens légaux à votre disposition pour vous le procurer. Ecoutez-la!
Vous ne serez pas déçus vous non plus....

Chant, textes, compo : La Louise
Guitares, compo, arrangements : Patrick Delattre
Basse : William Camara
Batterie : Bruno Théry

Facebook Fan Page : http://www.facebook.com/LaLouiseII
Myspace : http://www.myspace.com/lalouiseofficiel
Blog : http://lalouisemusic.blogspot.com/

23:03 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0)

Antoine DOMINIQUE et sa femme chez eux

Antoine DOMINIQUE et sa femme chez eux

Reflets de Cannes - 18/05/1958 - 07min39s 


François CHALAIS se rend dans une villa entre Nice et Villefranche, chez Antoine DOMINIQUE, l'auteur de la série à succès "le Gorille". Debout, ce dernier parle à sa femme et lui dicte des extraits de son prochain livre, "Le pavé du gorille", il s'assoit, s'allonge, se relève. Le personnage du "Gorille" est né d'une mosaïque de rencontres, amis ou relations à qui Antoine DOMINIQUE a emprunté un trait de caractère ou un autre. Il évoque avec émotion un récent déjeuner avec Jean COCTEAU où ils ont parlé d' un prochain livre "Le Gorille chez les parents terribles". Il écrit "La valse du gorille", film que tournera Bernard Borderie. Madame DOMINIQUE appuie le discours de son mari puisqu'elle connaît les amis ayant servi de modèles, mais discrète, elle n'en dit pas plus. Antoine Dominique a aussi écrit "Les pavés de l'enfer", livre de souvenirs de guerre. Il ne veut pas publier la suite, la réservant pour plus tard, quand les "choses seront un peu tassées". 


Production

Office national de radiodiffusion télévision française


Générique

Dominique, Antoine
Chalais, François

AU SOMBRE DU DENSE

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AU SOMBRE DU DENSE

 

Le nouveau englouti au fin fond d'un cul de sac

Par ce mal qui le ronge avec une extraordinaire intensité

Depuis l'histoire maudite issue du grand désastre,

Il est devenu avec le temps quelqu'un de trop complexe

Pour cette vie de destructions qui ne cesse de s'accroître.

 

Dans sa vision de monde, au sombre du dense,

Qui compressait ses ambitions jusqu'au presque rien,

Il a choisi, porté par l'exacerbé d'une triste vie,

De redevenir cet homme seul qui progresse

Au fil d'une route perdue qui ne mène nulle part.

 

Poussé par l'obsession à son extrémité absolue,

Radical pari d'un regard neuf et très aiguisé,

Il s'est fait voyageur heureux de sa liberté retrouvée.

 

Telle une parole précieuse surgi d'un brouillard hésitant,

Il s'approche, en un feutré subreptice, de la possible vérité

Qui le sortira de son impasse en lui offrant sa vitale respiration.

 

P. MILIQUE