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07/06/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "GAME OVER"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Q: Vous avez un pied à terre dans le grand immeuble d’internet, mais à quel étage ?
R: Quand je prends l’ascenseur, je mets trois minutes avant d’arriver chez moi
Q: qu’est-ce qui explique selon vous, le succès de Facebook?
R: que les hommes vivent et meurent seuls… et Facebook leur donne l’occasion de partager ce sentiment d’abandon
Q: abandon dites-vous ?
R: oui, abandon, j’ai dit… ou délaissement… ou déréliction pour ceux qui ont une prédilection pour la philosophie
Q: abandon de quoi? Abandon de qui?
R: abandon de Dieu, celui-ci, depuis Moïse a déclaré forfait.
Q: mais il a ressuscité avec le Christ
R: il s’est sauvé oui… en nous promettant le salut… mais en attendant, il nous a laissé à la rue
Q: le dernier prophète m’a, semble-t-il réconcilié toute créature avec son créateur
R: vous dîtes ce qui vous semble comme cela vous semble. Je suis “Open”
Q: vous êtes laïque?
R: la laïcité est une religion… et je ne suis pas religieuse
Q: vous êtes athée?
R: c’est à Dieu qu’il faut le demander
Q: pour qui avez-vous voté lors des deuxièmes présidentielles?
R: pour quelqu’un qui ne pouvait pas gagner
Q: si vous le saviez, pourquoi l’avez-vous fait?
R: pour participer à la perte de vue collective… c’est une sorte de volupté en politique
Q: vous voyez les choses d’en haut, on dirait?
R: oui, pour bien constater qu’il n’y a plus personne en bas… c’est ça le déclin
Q: il y a le peuple tout de même
R: comme l’ascenseur social est en panne, le peuple s’est engouffré dans la cage d’escalier
Q: vous voulez dire que tout le monde cherche à monter
R: oui. Et c’est pour cette raison qu’ils se descendent mutuellement les uns, les autres. Game over !
Q: autrement dit, il n’y a que les privilégiés qui prennent encore l’ascenseur ?
R: ça tombe sous le sens
Q: et que font les autres, que vont-il faire ?
R: entretenir l’ascenseur, ce n’est pas une mince affaire
Q: ce n’est pas très humanistes comme constat
R: constat d’échec… parce que l’homme n’est pas l’ami de l’homme. Nous sommes tous misanthropes
Q: nous nous détestons les uns, les autres… c’était justement le propre de l’Antéchrist
R: c’est la triste vérité… sur laquelle on a bâti l’église du capitalisme
Q: c’est le capital de la douleur, comme dirait Éluard
R: non… c’est la douleur capitale… qui sert de capital pour l’exploitation de l’homme par …
Q: vous avez l’air de dire, qu’on ne peut pas s’enrichir sans faire souffrir ?
R: tout le monde souffre… parc que tout le monde cherche à s’enrichir… pour ne plus souffrir
Q: on dirait que vous mettez les petits et les grands dans le même panier
R: c’est le piège du réalisme: les petits veulent à tout prix devenir grands. Et les grands ne veulent à aucun prix redevenir petits… nature… nature humaine avec sa double migraine
Q: la nature a horreur du vide
R: c’est l’homme qui a horreur de la nature… parce qu’il se trouve vide.
Q: que diriez-vous au gardien de l’immeuble, qui n’a pas trouvé mieux pour initier les autres que d’habiter au rez-de-chaussée?
R: On peut tous jouer les pauvres, quand on est riche.
Q: c’est de la poudre aux yeux ?
R: encore quelqu’un qui n’a rien compris: ce ne sont pas les apparences qu’il faut sauver… mais les êtres…
Q: il a quand même davantage de profil que son prédécesseur?
R: mais de face, ils sont aussi inaptes l’un que l’autre
Q: inaptes pour quoi faire? Puisque vous laissez entendre qu’il n’y a RIEN à faire
R: trouver ce qu’il y a à faire, quand il n’y a rien à faire, c’est ça le défi en politique aujourd’hui!

A L'HEURE BRÛLANTE

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A L'HEURE BRÛLANTE

 

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

 

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

 

Qui, aux abords d'une parole initiale et dictée

 

Par les limites de la prégnante déchéance du souvenir,

 

Se grave parfois l'incontrôlable et puissant bouillonnement

 

Qui jaillit du ténu entre la différence admise et la folie.

 

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

 

D'où s'émet l'imprévu d'un éclat d'épure

 

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

 

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

 

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre

 

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

 

P. MILIQUE

06/06/2012

Sarah OLIVIER au Festival Pause Guitare ALBI le 7 juillet 2011

Sarah OLIVIER

au Festival Pause Guitare ALBI 

le 7 juillet 2011

 

Sarah OLIVIER flirte en permanence avec les marges de l'inclassable... 

Volontiers excentrique, c'est en habit de folie qu'elle aime habiter la scène.

A ce moment-là en formule duo (Paire formée avec guère moins déjanté qu'elle, le -- entre autres -- contrebassiste britannique Stephen HARISSON a l'ahurissente présence), elle entornade l'espace de sa présence incendiaire.

Elle fait partie de ces artistes qui tire le plus gros impact auprès de leur public par leur facilité à ne ressembler à rien... d'autre!

Cette Sarah-là est rare! Donc précieuse.

Hervé CORNEROTTE: "A la promenade" (VERLAINE)

Hervé CORNEROTTE:

"A la promenade" 

(VERLAINE)

 

"A la promenade!

Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d’ailes.

Et le vent doux ride l’humble bassin,
Et la lueur du soleil qu’atténue
L’ombre des bas tilleuls de l’avenue
Nous parvient bleue et mourante à dessein.

Trompeurs exquis et coquettes charmantes,
Coeurs tendres mais affranchis du serment,
Nous devisons délicieusement,
Et les amants lutinent les amantes
De qui la main imperceptible sait
Parfois donner un souffle qu’on échange
Contre un baiser sur l’extrême phalange
Du petit doigt, et comme la chose est
Immensément excessive et farouche,
On est puni par un regard très sec,
Lequel contraste, au demeurant, avec
La moue assez clémente de la bouche."

BLANCHEUR EBLOUISSANTE

BLANCHEUR.jpg

Chamonix-Mont-Blanc, Haute-Savoie - Avril 2007

Cette photo est une oeuvre de © Francis Nozet

Il en reste bien sûr le propriétaire exclusif


 

BLANCHEUR EBLOUISSANTE

 

C'est dans l'incandescence de braises mal éteintes

Au gré des étourdissements indociles

D'une génération au bonheur encore utopique,

Que s'écrit une poésie qui devant rien ne s'esquive.

 

Dans l'énormité brûlante des choses enfin dites

Sont déposés des mots destinés à ne jamais s'effacer.

 

Il y a la profondeur enivrante et limpide

D'une blancheur éblouissante et presque excessive,

Qui, en une forme d'absolu, expose l’asséché de la vie.

 

Il s'agit-là d'une langue précise et imagée,

Tissée de très belles et rebelles réflexions.

 

Ce sont des phrases oui, qui font chavirer d'émotion!

 

P. MILIQUE

05/06/2012

LA TERRE EST UNE CASSEROLE: "Voyage sismique dans les entrailles du globe"

LA TERRE EST UNE CASSEROLE:
Voyage sismique dans les entrailles du globe (18’31’’)


«La Terre fait peur alors que l'Univers rassure»

À l'Institut de Physique du globe de Paris, l'observatoire Géoscope enregistre jour et nuit les profondeurs de la Terre grâce à une trentaine de stations disséminées aux quatre coins du monde. Pour prévenir les tremblements de terre, ce flux continu restitue les souffles, les tressaillements, les déchirures de cette grande casserole en ébullition. Eléonore Stutzmann et Jean-Paul Montagner, sismologues, Nicolas Leroy, chargé de l'installation des stations et de la transmission des données, déchiffrent la musique de la Terre.

Enregistrements : janvier-février 2012
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Sons : Marie Chartron, Nicolas Leroy
Voix : Hubertus Biermann
Réalisation : Marie Chartron

Max BONNET à propos de Georges MELIES

 

Max BONNET à propos de Georges MELIES

 

Max Bonnet, collaborateur de Georges Méliès, est interviewé par Nicole Dubreuilh. Il évoque les conditions de travail, les trucs du cinéaste pour adapter la vitesse de tournage, la préparation des décors.

ZONES DEVASTEES

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ZONES DEVASTEES

 

 

Clair-obscur en habit de parade

 

Ou piège à lumière aux reflets ombrageux

 

Lorsque s’atténue, essentielle,

 

La précaire splendeur d’écrits éphémères

 

Qui, logés au plus brûlant de nos failles intimes,

 

S’étoilent en lézardes dans nos zones dévastées.

 

 

P. MILIQUE

LE JOURNAL DE PERSONNE: "PERSONA CHE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


C’est le moment de vous cracher la vérité… toute nue… la vérité incroyable mais vraie.
La vérité vraie à laquelle on ne peut pas ne pas croire et qui n’a pas besoin qu’on y croit pour être vraie.

Elle est vraie même si Personne n’y croit. Vraie même si on ne valide pas.
C’est le moment de vous cracher la vérité… toute la vérité… mais rien que la vérité…. sans excès et sans défaut.
Ni déduite, ni déductible. Ni réduite, ni réductible. Elle ne sera jamais compatible, ni avec l’erreur, ni avec la fausseté. La vérité vraie n’est pas extensible.

C’est le moment de vous cracher la vérité…. celle qui défit l’ombre et fait la lumière…
celle qui oppose la veille au sommeil, qui nous ouvre les yeux et les oreilles sur une petite clairière où le silence fait du bruit et le soleil rafraichit.

Car je vous le dis en vérité, il n’y a pas d’autre vérité que celle qu’Athènes nous a dévoilé… la vérité, c’est le contraire de l’oubli… quand ça revient et ça se souvient… de l’autre.
Belle et étrange définition : la vérité, c’est le souvenir de l’autre… ne pas oublier qu’on passe notre temps à oublier l’autre… l’autre sans lequel il n’y a pas de vérité qui tienne ou qui revienne… se souvenir de l’autre… souviens-toi ! Souviens-toi ! Souviens-toi !
C’est le refrain qui doit fleurir tous les matins du monde et que chacun doit se l’entendre dire pour ne pas mourir débile ou sénile.
Je m’en souviens… je m’n souviens… je m’en souviens… de celui qui a fait de ce souvenir l’horizon de tout avenir…
Le Che… je ne vois pas d’autre figure mythique ou symbolique pour illustrer une mémoire vivante : la mémoire de l’avenir…
Pour se souvenir de notre avenir, il faut revenir au Che… parce qu’il nous a appris qu’il n’y a pas d’autre avenir que l’avenir de l’autre… l’autre à venir…. le lointain… le plus lointain… qui s’approche… se rapproche… et devient le prochain.
Rapprochez vous… pour que je me rapproche de vous et célébrons ce rapprochement en créant un nouveau masque pour manifester contre l’oubli et l’amnésie…
Je propose de lui donner la figure du Che et de l’appeler : Persona Che … le masque du Che … pour réveiller toutes les consciences endormies et repartir ensemble et e nouveau à l’assaut d la terre et du ciel.
Persona Che. Reprenez cet avatar et faites circulez… respirer et prospérer….
Persona Che… nous voici !

04/06/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "ABOLISSONS L'ANESTHESIE!"

 

ABOLISSONS L'ANESTHESIE!

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 18/02/1983 - 01min33s

Grâce à l'abolition de l'anesthesie qui ouvre aux travailleurs les portes de l'autochirurgie, les pauvres aussi ont droit à la beauté.

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique

SUR LE FIL DE LA HAINE

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SUR LE FIL DE LA HAINE

 

Le carnet de bord de cet homme assailli par le doute

Lui suggère sa possible erreur de trajectoire....

 

Enfermés dans le huis-clos oppressant et crucial

D'un équilibre hésitant sur le fil de la haine,

Des êtres se murent dans l'obscure solitude

Déchiquetés par la stridence d'une guerre fratricide.

 

Pauvres lambeaux de chair, de cœur et d'âme désertés

Dans la lente exploration qui confirme la folie des hommes,

Les voilà qui cherchent en vain au cosmique

Une autre et inutile issue possible à la mort.

 

P. MILIQUE

03/06/2012

Morgane RIDOIN: 3Vous m'aviez dit que vous m'aimiez bien fort" (Marguerite de NAVARRE

Morgane RIDOIN

"Vous m'aviez dit que
vous m'aimiez bien fort"

(Marguerite de NAVARRE)

Recherche de contraste entre un texte plutôt mélancolique et une mélodie rythmée.


Marguerite de NAVARRE: http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_de_Navarre_%281492-1549%29