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06/07/2013

LEO FERRE: "LA MEMOIRE ET LA MER"

 

LEO FERRE

"LA MEMOIRE ET LA MER"


La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 05/07/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

05/07/2013

EXTRAVAGANCES

SILHOUETTE INQUIETANTE.jpg

 

EXTRAVAGANCES

 

Avec une étonnante capacité à se renouveler

De drôles de personnages incohérents passent et repassent

Dotés d’inquiétants pouvoirs paranormaux

Et porteurs de terrifiants et subliminaux messages

En provenance probable de l’infini.

 

Il serait de fait plus sage, et plus prudent,

D’ignorer jusqu'à leurs présences éthérées

Et de laisser à la postérité la tâche redoutable

D’exprimer différemment le désir exalté de penser le monde.

 

P.  MILIQUE

05/07/2013

LEO FERRE: "C'EST EXTRA" (1969)

 

LEO FERRE

A BOBINO

"C'EST EXTRA"

(1969)

SOURCE ARCHAÏQUE

SORTIR DE LA NUIT.jpg

 

SOURCE  ARCHAÏQUE

 

Il y a comme l'imperceptible frémissement

Inscrit dans le cours secret des choses.

 

Une sorte de nécessité providentielle fomente une

Ardente obligation aux actes lourds de sens

Qui, dans l'exacerbation d'une confusion généralisée,

Impose de parler le langage de l'intelligence.

 

Il est impératif dès lors de s'extraire de cette autre nuit,

Archaïque source  de profondes souffrances

Génératrice d'un éternel retour à un pire arrogant,

Cristallisé d'un mauvais arrière-goût d'amertume.

 

P.  MILIQUE

ATTERRISSAGE A L’AÉROPORT "EL PRAT DE LLOBREGAT" DE BARCELONE

(Captation Personnelle)

 

ATTERRISSAGE A L’AÉROPORT

"EL PRAT DE LLOBREGAT"

DE BARCELONE  

MARS 2013

AL BERTO: "NOTES"

 

AL BERTO

"NOTES"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

04/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "REFONDONS"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"REFONDONS"

Paroles et Musique : la Parisienne Libérée


Avec un peu de magie
Et de concertation
La sourdine a saisi
Les revendications
A ceux qui s’en étonnent
Voici l’explication :

Ce n’est pas une réforme…
C’est une refondation !

Vocare au carré
Égal non-titulaire
AED, AVS
Et autres auxiliaires
N’ont qu’à bien se tenir
Que tout le monde se rassure
Il y aura des profs d’avenir
Dans l’école du futur

Refondons, refondons !
Une école exemplaire
Et titularisons
Tous les non-titulaires

Poussés par l’espérance
Plutôt que la sanction
Conjuguant Excellence
Et massification :
« j’excelle et je massifie
tu excelles et tu massifies
il excelle et il massifie »
Le ministre médite
Au moyens de donner
A tous, la réussite
Et du saumon fumé !

Ambition numérique
Et budgets sanctifiés
Formation spécifique
Pour la prépa-CP
Nos petits seront à l’aise
Et heureux d’être là
Quand on est Bac -16
On a la vie devant soi

Refondons, refondons !
Une école apaisée
Sans pion « de prévention
Et de sécurité »

Des vertus admirables
De la démocratie
Par un devoir sur table
Validons les acquis
Sortez votre crayon
Prenez une copie
Liberté d’expression
Au programme aujourd’hui

Sujet 1 : un ministre
De la république
Peut-il rendre publiques
Ses pensées politiques ?
Sujet 2 : la raison
Peut-elle être aliénée ?
La communication
Est-ce encore une pensée ?

Ce n’est pas une réforme
C’est une refondation !
Alors…

Refondons, refondons !
Nos leçons de morale
Et Sainte Evaluation
Délivre-nous du mal.

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 03/07/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

03/07/2013

CIORAN 32

 

CIORAN.jpg

"On ne gagne pas contre la mort, sinon à l'usure."

"Un étrange détachement à l'égard de la mort clôt l'histoire de chacun."

 

(E.M. CIORAN)

DÉCOLLAGE DE L’AÉROPORT "LOS RODEOS" DE SANTA CRUZ

(Captation Personnelle)

 

DÉCOLLAGE

(En Airbus A320)

DE L’AÉROPORT  "LOS RODEOS" 

DE SANTA CRUZ

ÎLE DE TENERIFE

MARS 2013

AL BERTO: "FANTÔMES"

 

AL BERTO

"FANTÔMES"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)