Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011


(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

09/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

20/01/2014

STADE TOULOUSAIN VS ASM CLERMONT AUVERGNE STADE ERNEST WALLON TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

STADE TOULOUSAIN 

VS

ASM CLERMONT AUVERGNE

 

STADE ERNEST WALLON

TOULOUSE

LE 5 JANVIER 2014

30/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/09/2013

17/06/2013

CESAR VALLEJO : "HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

 

CESAR VALLEJO 

"HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

Lu par Thierry Hancisse


Extrait de Poèmes humains, éditions du Seuil, 2011

Traduit de l’espagnol par François Maspero

Extraits choisis par Philippe Garnier

 

Cesar Vallejo est né à 3000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes en 1892, onzième enfant d’une famille pauvre où se mêlent les sangs espagnol et indien. Il a connu les plantations sucrières et le travail des mines, il a vu de très près l’exploitation qui confine à l’esclavage. Très vite il met le langage sous tension et invente un humanisme violent, sans aucune trace de sentimentalité, parsemé d’images à la force hermétique. Ses premiers recueils le situent d’emblée dans l’avant-garde des années 20. Communiste, fuyant la police péruvienne, il vivra et mourra dans le dénuement à Paris en 1938. Les plus intenses de ses textes ont été écrits pendant la Guerre d’Espagne, dans le recueil Espagne, éloigne de moi ce calice.

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Michel Sidoroff

28/04/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 1

au magma present de l'ecriture,

 

UNE SI BELLE INCONNUE

1

 

J'étais assis face à elle dans la solitude surpeuplée de ce train anonyme en route pour nulle part.

J'aurais pu être, comme il m'arrive souvent de l'être, en état d'indifférence totale. Mais telle n'étais pas le cas. Elle s'était montrée si belle dans l'abandon serein d'un sommeil installé. Sommeil que j'espérais secrètement interminable pour faire durer encore l'instant délicieux d'une contemplation qui, sans lui, ne serait sans nul doute pas acceptée.

Son visage reposait comme il pouvait sur son épaule, à demi calé entre elle et le bord inconfortable de la fenêtre, tressautant au rythme des vibrations régulières du convoi. Cette femme possédait cette élégance ultime qui tient souvent à peu de choses. Elle était vêtue d'un chemisier à motifs discrets et d'une jupe à peine fendue masquant, en une retenue presque chaste, des jambes étrangement longues aux chevilles fines. On aurait pu croire ces vêtements là directement dessinés sur elle avec une précision dans la coupe tout ce qu'il y a de remarquable. Pour préciser, ils n'en finissaient pas de laisser envisager la réalité d'une plastique irréprochable.


(A SUIVRE...)