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09/07/2015

SOMPTUEUSE ENLUMINURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

SOMPTUEUSE ENLUMINURE

1


Ils se trouvent face à un tournant important de la vie
Qui acte l'avènement d'un vœu en passe d'être exaucé.
Le moment est venu pour eux de s'approprier le gracieux,
De partager la beauté d'une expérience sans équivalence.

Leur union désirée va emprunter un de ces chemins
Multiples rassemblés en un lieu cerné d'improbable.
C'est en ce pays de nulle part, que chacun porte en lui,
Que l'amour marque au sceau du respect fidèle à l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

2

 

C’est très important pour lui de garder disponible cette possibilité là

Car il tient à garder le choix de décadenasser les velléités d’irréversible.

Ainsi s’oblige-t-il à s’afficher libre et indépendant. Conscient. Responsable.

 

C’est dans cet état d’esprit-là que, depuis quelques jours,

Il a retrouvé avec comme un soupir d’aise non contenu

Les inséparables insomnies qui dynamisent les nuits troubles.

En elles, il se sent de retour dans ce qui paraît être chez-lui.

Exagérément exposé certes, mais au moins est-il en terrain connu,

Car s’il sait que si nous gardons la main mise sur le chemin à venir,

il sait aussi que, présente en creux, la réciproque n’est pas moins vraie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/05/2014

DÉFLAGRATIONS INTÉRIEURES

au magma présent de l'écriture,

 

DÉFLAGRATIONS INTÉRIEURES

 

Personne n’a rien fait pour qu’un tel joyau rejoigne nos mains.

Cependant, il ne pouvait nous échapper tant le poète nous parle.

Nous le savons, le pouvoir est rare qui narre de belles histoires.

Laissons-nous porter: elles transcrivent les mouvements de l’âme.

 

Des mots simples et sans mystère aveuglent et embrasent la page.

Ils évoquent des peintures lumineuses et aériennes qui percent

L’infini de déflagrations intérieures porteuses d’effervescences.

 

Il est important de se souvenir de chacun des mots afin qu’exalté

Et songeur, la conscience s’imprègne de cette vérité essentielle

Que l’Autre est toujours au centre du poème et qu’il vit au tréfonds

Du rythme du monde avec, dans ses yeux étonnés, un sourire radieux.

 

P. MILIQUE

10/04/2014

ÉCRITURE ARTICULÉE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRITURE ARTICULÉE

 

Il éprouve un désir de plus en plus soutenu

A ne jamais simplifier son écriture...

 

Elle est étrange cette présence au monde,

Musique suave d'idées et de mots,

Mystérieuse et obscure faconde d'un mode d'expression

Et sujet d'étonnement à l'enthousiasme contagieux.

 

Il convient parfois de recourir

A des phrases lourdes et hyperboliques,

Particules subjectives à l'évidence partiale.

 

Cependant, il est important d'éviter le pathos vulgaire,

De dramatiser l'expérience des situations paradoxales

En extirpant l'esprit structuré de la fleur d'illusion

Et, pour mieux dire, à tout le moins autrement,

Se dévouer à une écriture objective et articulée,

Faire corps avec le réel, aspirer à donner vie au monde

Et destiner le bref étranglement d'une interrogation

A la seule quintessence qui vaille:

Existentielle et poétique.

 

P. MILIQUE

29/03/2014

L’ÉGOÏSME 1

 

BONSAÏ 1.jpg

 

L’ÉGOÏSME

1

 

C'est une gigantesque petitesse qui ose interpréter sa misérable ambition comme un moteur important. Et voilà qu'elle enfle jusqu'à la démesure, jusqu'à en recouvrir le reste.

En fait, cette cécité volontaire n'est rien d'autre qu'un aveuglement délétère d'autant plus rebelle qu'il ne trompe personne et le rictus enténébré d'une âme qui, suivant la farandole de ses multiples idées, se trouble de prendre au quotidien ses désirs pour la réalité. Quelque chose qui, une dernière fois, sollicite la vie avant qu'elle ne s'arrête.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

2


Le monde semble s'être durablement absenté

Direction le trouble et l'inconnu,

Vide de toute séduction d'un amour en devenir.

Et tout un chacun apparaît

Comme un infirme définitif de la vie.

 

A un moment, il devient important

De ne plus savoir compter que sur son imaginaire,

Et laisser peu à peu des lambeaux de mémoire se préciser

Habités d'impétueux désirs aux belles apparences

Installant au tréfonds la viscérale certitude

Que jamais l'avenir patiemment élaboré n'adviendra!

 

C'était par un distrayant après-midi

Fouetté par le sang juvénile du printemps...

Un sourire énigmatique striait le brillant de ses yeux.

(FIN)

 

P.  MILIQUE 

02/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

Retour un siècle en arrière avec Antoine PROST, historien et président de la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...

Si nous vivions en 1913, nous sentirions très probablement mauvais car les usages de propreté étaient très différents des nôtres. Pour une raison, c'est que l'eau était rare. L'eau courante était inconnue à la campagne. On allait chercher l'eau à la fontaine pour la boisson, pour la vaisselle, pour les nettoyages, pour la toilette...

Salle de bains au début du XXème siècle dans un immeuble bourgeois. © - Roger Price - Flickr

01/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFÉ

 

En 1913, nous nous serions certainement retrouvés au café : le lieu de sociabilité par excellence. On comptait 482 000 débits de boisson pour 42 millions d'habitants, soit un bar pour 83 habitants, contre 25 000 cafés aujourd'hui...

 

Café Perruchot à Brutelles © wikimedia commons - 2013

31/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SOUFFRIRIONS DEJA LA CRISE DU LOGEMENT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SOUFFRIRIONS DÉJÀ LA CRISE DU LOGEMENT

 

 

 
En 1913, un an avant la grande guerre, nous souffririons déjà d'une crise du logement. Seule une minorité habitait un appartement avec un minimum de confort. Le logement populaire est différent de celui des bourgeois : une pièce unique dans laquelle on faisait tout...

 

 

Photo de famille 1900 © wikimedia commons - 2013 / Oti nord

30/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP


train © wikimedia commons - 2013 / Noben k


En 1913, nous marcherions beaucoup : pour aller à l'école ou pour les travaux des champs. On prend les transports de façon exceptionnelle : pour ferle  C'est l'époque où l'on construit des tronçons de chemins de fer...  

29/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SERIONS PEUT-ËTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SERIONS PEUT-ÊTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

Retour un siècle en arrière. Aujourd'hui le quotidien des femmes ouvrières. On croit souvent que les femmes ne travaillaient pas. Or elles représentaient le tiers de la main d’œuvre, et c'est presque la moitié des  femmes qui travaillent...

28/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS FERIONS LA GREVE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1903

NOUS FERIONS LA GRÉVE

 

 

Retour il y a 100 ans. Aujourd'hui, la grève. A cette époque, les syndicats étaient faibles. Il existait une mystique de la grève : c'est plus qu'une action, elle éduque, aguerrie, entraide et crée... Et elle avait d'importantes répercussions sur la  vie privée.