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17/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 8

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

8

 

Le jeune, pour sa part, est las de ce chaos permanent dans lequel chaque début d'idée se coagule immédiatement en croûte épaisse et infréquentable.

Le plus difficile pour lui réside, sans doute, en cette conscience floue qu'il ressent de l'obligation de vivre.

Alors, il continue le chemin sur lequel le destin l'a un jour jeté.

Il persiste donc à progresser sans illusions ni repères.
Mais par malheur, tout cela reste tributaire d'une vie corrodée qui ne repose plus désormais que sur des fondations malades et marécageuses.

 

L'homme a accompagné du mieux qu'il a pu, de moins le pense-t-il, l'enfance de l'enfant.

Il doute cependant de la réelle validité de son attitude.

Aussi s'interroge-t-l?
A-t-il vraiment su mettre en place l'indispensable main de fer avec juste ce qu'il faut de gant de velours?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/05/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 41

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

41

 

Toujours les querelles et les haines

De ces gens sans passé et donc sans passion.

 

Leur destin, déjà, saigne au-dedans

Du trop de douleurs à vivre,

De l'âcre impossibilité d'être.

 

Contentement empoisonné

Et pitoyable soumission

A posséder un jour ce qu'ils crèvent

De ne pas avoir encore.

 

P. MILIQUE

06/04/2015

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DÉBUSQUER LA PART VISIBLE

1


Alors que tes connaissances désormais acquises
Devraient te tracer un chemin quasi royal,
Voilà que la vie, encore elle, déploie ses ailes
Pour faire que les choses tournent à l'imprévisible.

C'est ainsi, et on n'y peux certes pas grand chose,
Mais ce n'est sûrement pas une raison pour subir,
Pour accepter ce qu'il faut refuser comme une fatalité.
Il faut le faire de toutes ses forces car rien n'est inéluctable.
La vie pleure souvent, tout un chacun peut en faire l'expérience:
Mais il n'est pas pensable qu'elle soit amenée à le faire toujours,
Et arrive un temps où un sourire, même imperceptible, se dessine.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/01/2015

NUIT DE NEIGE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NUIT DE NEIGE
3
Lorsqu'une chose en vient à le tourmenter, il ne se concentre plus que sur elle. Comme en écho à ces derniers mots, il est au final devenu son pire ennemi. Pris de vertige mortifère, il ne se conçoit plus qu'arrivé au terme de son parcours. Fil d'Ariane ténu d'une ultime séquence. Façon comme une autre de détourner pour toujours l'objet de son déchirement.

Pourquoi, dans la vision instantanée de son immanence, s'interroger encore sur la mort?
Elle n'est, exquise ingénue, dans le froid de certaines nuits de neige peuplées d'ombres et de fantômes, que le passage furtif d'une lumière agressive aux bienveillantes ténèbres.
(FIN)

P. MILIQUE

25/07/2013

YVES BOMMENEL: "L'ESCALATOR"

 

YVES BOMMENEL

"L'ESCALATOR"

 

D'aluminium lustré et d'acier lourd de fonte, la flèche irisée de ce mastodonte qui nous soulève dans le crissement huilé de ses fanions de métal. Ses dents d'orque cachent sa machinerie grasse. Sa vélocité placide dope notre embonpoint. Automate qui nous permet d'enjamber le vide.

Transporté sans effort, le messager lascif téléporte ses kilos du sol au ciel, des étages aux enfers. En haut, en bas. Tranquillement. Marches à la chaîne, industrie des petits pas, tapis roulant sans fin ni commencement.

Escalier mécanique, immobilité cinétique qui soulage nos foulées du poids de la pesanteur sourde et souveraine pour nous rendre plus légers l'espace d'un transfert, d'un voyage entre deux plans géométriques. Diagonale à l'utilité sociale. Points de conjonction des flux humains dans la fourmilière.

22/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/06/2013