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10/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
3

 

Il se trouve que c'est quand tout s'explique que l'on ne comprend plus rien.
Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune, je vous le concède.
Elle charrie pourtant en elle ce quelque chose de singulier et d'irrécusable.


D'un point de vue strictement pratique, il n'est cependant nul besoin d'entretenir des relations bizarres ou conflictuelles avec la tangibilité pour en arriver à  cette déroutante conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours, toujours, le mensonge ultime de la vérité.

Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives multiples.
C'est surprenant, écœurant de stéréotype peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas qu'un unique flux de sottises.
D'ailleurs, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même l'irréfutable moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, différent peut-être, la vérité soudain imposera sa flagrance.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LA SIMPLICITÉ 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

3

Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives. C'est écœurant de banalité peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas que torrent de sottises et que, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même ce moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, la vérité soudain imposera sa flagrance.

La simplicité est donc tout... sauf un art simple! Si on souhaite maintenir l'autorité et en préserver l'unité, il convient de ne pas lui allouer de cadre trop rigide. La simplicité ne se pense pas. Il n'est pas besoin de bâtir des repères pour conjurer la nouveauté! Faire une synthèse de cela en allant du général au particulier est, de fait, non advenu.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

07/02/2013

TOUT LE MONDE Y SONGE

INTERROGATION.jpeg

 

TOUT LE MONDE Y SONGE

 

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

 

Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses

A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas

Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.

Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral

Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.

Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins

Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure

Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,

Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.

 

Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps

Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.

Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,

Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage

Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.

Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive

Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.

Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal

Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant ?

 

Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps

Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.

Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,

Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,

Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.

Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,

Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris

Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère

Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie

Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:

Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part ?

 

 

P. MILIQUE

19/01/2012

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... GOUJAT

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

dictionnaire.jpg

(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)


GOUJAT:

Spécimen affligeant, trop souvent représenté dans cette gent masculine dont chacun propose la trace en creux et qui est, nous le savons, tout particulièrement abhorré des femmes.

Outre tout ce qui le dénonce sans discontinuer à la virulente vindicte féminine, il se trahit de plus, aux yeux de ses congénères, vulgairement drapé dans une infinie sottise qu'il est le seul à ne pas percevoir et pour cause.... 

Il y a chez lui l'absence totale et rédhibitoire de cette qualité maîtresse – pour ne pas dire essentielle – qui lui permettrait pourtant de s'extirper de manière moins pitoyable qu'il ne le tente, de ces fâcheuses situations dans lesquelles sa muflerie spontanée ne peut que l'entraîner régulièrement, à savoir: l'Humour.


(A suivre...)