19/01/2017
PARTIR AU CRÉPUSCULE
PARTIR AU CRÉPUSCULE
Quelque chose de saisissant induit le questionnement
Sur l'instant tragique et anodin de la chute à venir.
Confrontés au désordre de cette fatidique journée,
Les mains impatientes se tordent et le regard dérape
Dans les derniers lambeaux d'une pensée éparpillée.
Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation
Le propulse d'emblée dans un maelstrom de silence.
Il a exprimé sa volonté d'un jour partir au crépuscule
Histoire d'offrir à la vie une ombre supplémentaire.
Désormais, une larme coule furtivement sur sa joue,
Puis d'autres encore, aussi brûlantes que taciturnes.
P. MILIQUE
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, harceler, partir au crépuscule, quelque chose, saisissant, induction, questionnement, instant, tragique, anodin, cuter, avenir, confrontation, désordre, fatidique, journalier, mains, impatience, tordre, regard, dérapage, dernier, lambeaux, pensée, éparpiller, pathétisme, tranquille, choix, acceptation, propulsion, d'emblée, maeilstrom, silence, expurger, volonté, particularité, historien, ombragé, supplémentaire, sécorer, larme coule, furtif, joue, brûlante, taciturne
18/12/2015
VACARME FAMILIER 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
VACARME FAMILIER
4
Qu'il est donc contraignant de porter gravé tout au fond de soi
Son propre poids de solitude, d'incompréhension et de fatalité!
Qu'il est donc rude de ne pas savoir encore éviter la dégringolade
Dans ce vacarme familier qui énonce une nuit taciturne et sordide
D'un âcre désespoir qui transpire l'amertume et la pusillanimité.
Ces nuits-là le noient sous le flot torrentueux de larmes affligées.
Elles sont apaisantes parfois. Celles-ci ne sont qu'inconfortables.
Tout cela va incessamment disparaître. Bientôt ne plus exister.
Ne plus avoir de raison d'être hormis par sa flagrante présence.
Juste parce qu'elle est là. Parce qu'elle l'aime. Parce qu'il l'aime.
Juste pour ce qu'ils étaient. Et pour cet eux qu'ils sont devenus.
Et pour que dans le temps qui vient, ils soient davantage encore.
(FIN)
P. MILIQUE
18:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma présent de l'écriture, contraindre, porter, graver, fond, soierie, propret, poids, solitude, incompréhension, fatalité, rudesse, sacrer, éviter, dégringolade, énoncer, nuit, taciturne, sordide, âcre, désespoir, transpirer, amertume, pussillaminité, noyer, flot, torrentueux, larmes, affliger, apaisement, parfaire, inconfortable, instinctif, disparition, bientôt, exister, raisonner, hormis, flagrant, prétoire, jubilé, aimer, divination, avantager, contrebasse, orgue hammond
05/04/2015
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.
Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.
Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.
Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.
Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.
P. MILIQUE
10:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie, torrent, charrier de la boue, univers, misère, cristalliser, souffrance, s'exprimer, langage, désenchantement, lenteur, puits, signifier, toile de fond, errance, complice, taciturne, embrasement, inévitable, magma, fusionnel, haines, rancoeurs, ténèbres, frisson, lumière, absence, présence, promesse, définitif, évaporer, vérité, émotion, sublimer, contact, amitié, éternel, fugitif, enthousiasme, durable, éphémère, richesse, complexité, exceptionnel, capter, fragrance, couleurs, beauté, confondant, inviter
22/11/2013
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.
Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.
Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.
Entre la ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.
Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.
P. MILIQUE
00:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : misère, souffrance, errance, complice, magma, haines, rancoeurs, cauchemar, outrance, racoleur, déraison, aguicheur, passion, sagesse, lucidité, désespoir, ténèbres, absence, promesse, vérité, torrentiel, boueux, charrier, universel, misérable, cristalliser, souffreteux, expression, langage, désenchantement, lent, descente aux enfers, puitsatier, puits, signifier, toile de fond, vieillesse, complicité, taciturne, embrasement, inévitable, fusionnel, haine, rancoeur, mener sa barque, cauchemardesque, suppôt de satan, nuit
15/10/2013
DÉSORDRE GÉNÉREUX
DÉSORDRE GÉNÉREUX
Hanté par la menaçante minéralisation d'une existence
Parcourue d'élans de vie trop éloignés
De ses aspirations initiales
Qui composent la toile de fond génératrice
D'une bouleversante quête d'identité,
Il se glisse sous la peau de masques grimaçants
Pour obtenir d'archaïques changements de visage.
Se met alors en place un petit univers
Comme suspendu hors du temps et de l'espace
Qui s'avère un des seuls recours acceptable
Aux appâts provocateurs d'une attitude passée
Dans l'abandon sereine et taciturne de la nuit.
C'est une utopie magnifique comme un hurlement d'amour
Que cette fuite du monde platement organisé
Pour un désordre final, généreux et passionné.
P. MILIQUE
01:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : identite, univers, abandon, amour, hurlement, désordre, générosité, hantise, menaçant, minéralisation, parcourir, élancer, éloigné, aspiration, initial, composer, toile de jute, générateur, bouleversement, quête, identitaire, glisser, peau, masque, grimace, obtenir, archaïque, chargeur, visagiste, mettre en place, universel, suspendre, hors du temps, spacieux, avérer, recours, acceptale, appât, provocation, attitude, dépasser, taciturne, utopie, magnificence, fuite, plateau, organiser