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20/05/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA BOURSE OU LES AMIS ?"

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U 


Les bons comptes font les bons amis
Lieu commun qui ne m’inspire rien de bon
Bonté divine…
Que l’homme est mesquin
Bonté divine…
Que la femme est mesquine !
Les bons comptes font les bons amis….
Ha ! Ha ! Ha ! Et pourtant c’est ce qu’on dit !
Parce que l’erreur est humaine
L’économie inhumaine, qui assimile les comptes à jour avec les contes des mille et une nuits
Pourquoi dit-on que les bons comptes font les bons amis?
Parce qu’on compte avec ou parce qu’on compte dessus?
En sachant qu’on ne peut compter avec que si on ne compte pas dessus.
Ou peut-être parce qu’on ne veut pas avoir à compter ?
Oui, c’est ce qu’on dit pour ne pas tourner en rond….
On fait en sorte pour que les comptes soient bons…
Ah! Ah ! Ah !
Bonne attitude… mauvaise habitude
Pour ne pas se retrouver seul à seul avec sa solitude
Honnêteté de gens malhonnêtes… Facebook… Internet….
Moralité sans parfum d’éternité
Les comptables ont beau compter
La vérité, la beauté, l’amitié, ne seront jamais rentables ou comptables, les bons comptes ne font les bons amis que pour ceux qui aiment l’argent et collectionnent les amis
Des amis côtés en bourse
Car je vous le dis en vérité:
La bourse ou les amis,
Vous avez peur de l’argent
Vous avez peur de la vie
1+1, ça peut faire deux
Mais ça peut aussi faire de l’ombre à Dieu
Pour se faire des amis, il ne faut ni compter avec, ni compter dessus mais les aimer et laisser la vie se faire.
Aimer la vie et les laisser faire…
Heureux ! Sont ceux qui ne savent et ne sauront jamais compter…

LA MORT

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LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.

La camarde en la marginalisant.

 

Parce que la mort n'est pas présentable

Elle est impartageable

Désespérément ordinaire aussi.

 

P. MILIQUE

19/05/2012

Pierre DESPROGES: Inaugurons avec faste un bocal a poissons rouges

 

Inaugurons avec faste un bocal a poissons rouges

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 26/02/1983 - 01min32s

 
Pour inaugurer avec faste un bocal à poissons il faut porter une attention particulière à la longueur de la ficelle qui retient la bouteille de champagne.
 

Production

Agence, Paris : France 3


Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre

Louis LUMIERE durant le banquet réalisé pour sa retraite

 

Louis LUMIERE durant le banquet réalisé pour sa retraite

Le journal sonore de la semaine - - 01min03s 


 

Extrait du discours de Louis LUMIERE, inventeur du cinématographe, prononcé lors d'un banquet organisé par l'association professionnelle de la presse cinematographique française. Il remercie ses hôtes, et leur souhaite le succès.

JE ME REPROCHE 20

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

Cette coupable indifférence

Qui me fait locataire

D'un univers inconnu

Situé dans un pays sans date,

Sans domicile fixe, intemporel.

18/05/2012

Sarah MAHDAOUI: "Vieille chanson du jeune temps" (Victor HUGO)

Sarah MAHDAOUI 

"Vieille chanson du jeune temps"

(Victor HUGO)

La musique est avant tout une passion, des moments de partage, des moments qui semblent volés au temps.
Jouer avec les mots tout en sourire, donner la parole à la danse, à la contorsion.
Emprunter quelques mots, se les approprier le temps d’un morceau.

LE JOURNAL DE PERSONNE: " PAPILLON"

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HOLLANDE :
Je veux être un président qui ne veut pas être président de tout, chef de tout et en définitive responsable de rien.

Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité mais de tous les français.
Moi président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de sous-homme.

Moi président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti

Moi président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision.

Moi président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d’hommes.

Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.

Moi président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue, et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français.

SARKOZY :
Vous venez de nous faire un bon discours, on en avait la larme à l’œil…
Vous avez parlé sans doute pour être désagréable à mon endroit, d’un président normal, je vais vous dire … la fonction de président de la république ce n’est pas une fonction normale, votre normalité n’est pas à la hauteur des enjeux parce que pour postuler à cette fonction, il faut être un taré !

AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE

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AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE



Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus vaste,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairé d'un soleil infini.

P.  MILIQUE

17/05/2012

LES BODIN'S: & la diabolique machine à fromages

Les BODIN'S

& la diabolique machine à fromages

La machine de Maria et Christian pour faire les fromages de chèvre n'a rien à envier au réfrigérateur de Doc dans Retour Vers Le Futur 3. Heureusement, Ségolène, Carla et Bernadette sont là pour leur filer un coup de main.

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LES POETES SONT MENTEURS "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

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Mère : Qu’est-ce que tu préfères, souffrir ou faire souffrir?
Enfant : ni l’un, ni l’autre
Mère: mais tu es obligé de choisir
Enfant: rien ne m’y oblige
Mère: raison de plus pour y réfléchir
Enfant: réfléchir pour réfléchir
Mère: c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour rester éveillé
Enfant: repose- moi la question
Mère: est-ce que tu préfères souffrir ou faire souffrir ?
Enfant : c’est à ton enfant que tu poses la question ou à ton amant ?
Mère: petit pervers, à mon amant bien sûr, à celui qui aime la sagesse et qui pour cette raison même restera toujours un enfant.
Enfant : je n’ai jamais été sage
Mère: personne ne l’est… d’où l’amour, d’où l’attrait pour la sagesse
Enfant : tu peux me dire en deux mots, ce que c’est ?
Mère: c’est se poser la question que personne ne se pose
Enfant : j’aimerai bien savoir laquelle
Mère: celle que personne ne se pose… la réponse est contenue dans la question
Enfant : c’est un sophisme
Mère: un sophisme? Qu’est-ce que tu entends par là?
Enfant : un faux raisonnement
Mère : tu ne crois pas si bien dire, sophos en grec signifie sage
Enfant : c’est l’intelligence qui ne mange pas de pain
Mère: peut-être parce qu’elle se nourrit de sa faim
Enfant : ce n’est pas toi qui me disait de me méfier d l’intelligence ?
Mère: de l’intellect nuance… qui reste sans prise sur le réel
Enfant: et à quoi on mesure l’intelligence ?
Mère: à la capacité de s’ouvrir jusqu’à digérer une chose et son contraire
Enfant : tu confonds avec la tolérance
Mère: non. Mais avec la richesse d’un esprit quand le cœur s’en mêle et la richesse du cœur quand l’esprit s’en mêle
Enfant : c’est une réponse qui dispense de la question
Mère : aucune réponse ne dispense de la question
Enfant : et quelle est la question?
Mère : est-ce que tu préfères souffrir ou faire souffrir?
Enfant : si j’étais faux cul, je dirais : souffrir
Mère: et si tu ne l’étais pas
Enfant : je dirais : souffrir
Mère : tu veux dire que nul ne peut s’empêcher de mentir ?
Enfant : oui… parce que personne n’aime souffrir
Mère : qui dirait que nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert
Enfant : c’est certainement un poète
Mère : qu’est-ce que tu as contre les poètes ?
Enfant : ils sont tous menteurs
Mère : faux culs ?
Enfant : non cul-culs
Mère : pourquoi?
Enfant : parce qu’ils rendent beau ce qui ne l’est pas
Mère: quoi par exemple?
Enfant : la souffrance
Mère : si j’ai bien suivi, tu préfères faire souffrir que souffrir ?
Enfant : ça, c’est la nature
Mère: tu veux dire que toute morale est mensongère?
Enfant : je veux dire que personne n’aime la souffrance, c’est de la légitime défense
Mère : raison de plus pour ne pas faire souffrir
Enfant : y a pas d’autre alternative : on souffre ou on fait souffrir
Mère : y a en forcément une autre, d’où l’intérêt qu’il y a à réfléchir
Enfant : on préfère tous faire le mal que le subir
Mère : tu théorises ?
Enfant : non… je réalise
Mère : tu dois aimer ton prochain comme toi-même dit l’Évangile
Enfant : c’est contradictoire : parce qu’aimer ne peut être un devoir
Mère : c’est cette contradiction qui nous sauve de nous-mêmes… parce qu’on ne peut aimer n’importe qui d’un amour naturel, c’est toujours l’esprit qui nous pousse à le faire
Enfant : Dieu est un poète
Mère : “aimer vos ennemis” dit Jésus… cette impossibilité nous rend proches du ciel
Enfant : théorème… poème… donc problème
Mère : ouvres ton cœur, petit Judas et pas seulement ton esprit.
Enfant: tu l’as dit.
Mère : dit quoi?
Enfant : que out est une question de pitié…
Mère: tu veux dire que sans la pitié, personne ne serait sensible à personne
Enfant : oui
Mère : tant mieux, si ça nous rend l’autre sensible au cœur
Enfant : le lion ignore la pitié
Mère : et alors ?
Enfant : est-ce que tu lui en veux ?
Mère : je ne peux en vouloir à la nature
Enfant : tu as répondu à la question

AGRIFFER AU SOLEIL

FANFARE.jpg

 

AGRIFFER AU SOLEIL



Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?

Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal de ce qui hurle
Créant l'insondable malaise maintenant audible
Dans l'échappée alternées de soudaines logorrhées
Profondes dans l'entrevue avec un presque mutisme
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....

Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus du battage possédé!

Tout alors, dans l’emmitouflé d'un paradoxal oubli,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.

P.  MILIQUE

16/05/2012

Otis REDDING - "Try A Little Tenderness"

Otis REDDING -

"Try A Little Tenderness"

 

"Il avait un don rare. Un artiste avec une capacité innée et infinie à progresser, un artiste exempté de problèmes de drogue ou d'alcool, un artiste qui devenait tout simplement meilleur d'année en année. Chaque personne ayant travaillé avec Otis Redding en parle avec une joie effervescente. Des cadres de Stax et Atlantic Records, des musiciens et des compositeurs de chansons aux personnels de bureaux, des vigiles aux balayeurs, tous en parlent avec des yeux écarquillés et une voix émue. Il était de cette rare espèce, un homme qui excellait dans tout ce qu'était la vie, toujours curieux, toujours repoussant les limites pour trouver ce petit plus.

Bien que la vie d'Otis ait été interrompue à son apogée, en cinq courtes années il a laissé une impressionnante oeuvre estampillée d'une intemporalité qui en assure l'immortalité..."


SOURCE:

http://www.otisredding.fr/index.htm