25/08/2012
FLUCTUATIONS INTIMES
FLUCTUATIONS INTIMES
Chacun porte en soi le souvenir de sa vie antérieure
Et, dans le lyrisme romantique qui pare l'espace du manque,
La rencontre fortuite ne peut paraître que déconcertante.
Or, une intense fusion émotionnelle
Préside à chaque destinée singulière
En confirmant la véracité des apparences.
Moment bouleversant d'amples fluctuations intimes
Qui grondent de rumeurs fondamentales
Au caractère aussi nécessaire que salutaire.
Il faut comprendre l’appétence absolue
Faisant appel aux désirs les plus fervents
Denses d'une farouche et insistante passion,
Tout en gardant, au vif de l'esprit, la lucidité
Qui impose de ne construire un lien solide
Qu'avec une unique personne à la fois.
Et ce n'est pas là la moindre de ses beautés!
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fluctuation intime, porter en soi, souvenir de sa vie antérieure, lyrisme romantique, parer, l'espace du manque, rencontre fortuite, paraître déconcertant, intense fusion, émotionnel, présider, destinée singulière, confirmation, la véracité des apparences, moment bouleversant, amplitude, gronder de rumeurs fondamentales, caractériel, nécessaire, salutaire, compréhension, appétence, absolution, faire appel, désir fervent, densité, farouche, insistence, passion, gardien, au vif de l'esprit, lucidité, imposer, construire un lien solide, personne unique, beauté
25/06/2012
DANS LES COULISSES D'UN RÊVE
DANS LES COULISSES D'UN RÊVE
Dans les coulisses d'un rêve
Est tapie l'alchimie singulière
Qui mêle en une grande ronde festive
Les complicités touchantes et les admirations pudiques,
Les souvenirs marquants et les enthousiasmes fougueux.
Dans les sinueuses coulisses d'un rêve
S'élève la certitude que l'amour n'a pas d'âge,
Séduit qu'il est par la vision enchanteresse
D'une beauté sentencieuses pleine de délicatesse,
Et d'une silhouette fine a l'allure gracieuse, lumineuse aussi.
Rien ne saurait être plus beau qu'un sourire rencontré
Dans les galeries exubérantes d'un rêve inédit.
P. MILIQUE
06:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rien ne saurait être plus beau, sourire, rencontre, galerie, exubérance, rêve inédit, s'élever, certitude, amour, sans âge, séduction, vision enchanteresse, beauté, sentencieux, délicatesse, silhouette, finesse, allure grâcieuse, lumineux, tapir, alchimie, singulier, ronde festive, complicité, admiration, pudique, souvenir marquant, enthousiasme, fougueux
14/06/2012
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inscrites dans le furtif et l'inexpugnable.
Bercer cette parole lumineuse! La question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour l'exprimer.
Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge,
A tisser la solitude d'une beauté ou bien d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.
Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,
Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...
P. MILIQUE
06:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, unisson, improbable, soucieux, amoureux, langue française, dilatation, distendu, remuer, ombrage, écho enfoui, fores obscures, texte, fissure, majeur, inscription, furtif, inexpugnable, berceuse, parole lumineuse, question, vivacité, justifier, apport, nouvelle sensation, paradoxe de l'écriture, existence, réalité, manque de mot, exprimer, le temps de la poésie, urgence, tisser la solitude, beauté, disgrâce, noircir, écriture, aigreur, dessaisissement, vie silencieuse, invisible, unir, stabilité, mouvement, prose émouvante
04/06/2012
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "ABOLISSONS L'ANESTHESIE!"
ABOLISSONS L'ANESTHESIE!
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 18/02/1983 - 01min33s
Grâce à l'abolition de l'anesthesie qui ouvre aux travailleurs les portes de l'autochirurgie, les pauvres aussi ont droit à la beauté.
Production
Générique
23:17 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pierre desproges, minute nécessaire, monsieur cyclopède, abolition, anesthésie, vierge marie, je vous salue marie pleine de grâce, grâcieux, ouvrir les portes, travailleurs, les pauvres, autochirurgie, beauté, production, producteur, agence, paris, france 3, réalisateur, jean-louis fournier, interprètation, dominique valadie
02/05/2012
EXPERIENCES HALLUCINOGENES
EXPERIENCES HALLUCINOGENES
L'analyse ponctuelle s'acharne, à l'aune du présent,
A rimer vivement les peurs et les pulsions qui engendrent
L’irrépressible besoin de maquiller la réalité.
Pour s'inventer d'autres pistes improbables,
Il a recours à l'action violente d'expériences hallucinogènes.
Tout l'espace de plénitude ainsi atteint
Irradie en continue d'un sourire magnifié
Et séduisant par ses contrastes et ses mystères.
La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.
Dans cette errance d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Pat le bruissement évocateur d'une espérance bientôt tuée.
P. MILIQUE
05:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, expérience hallucinogène, analyse ponctuelle, s'acharner, l'aune, le présent, faire rime, vivacité, peur, pulsion, engendrer, irrepressible besoin, maquiller la réalité, s'inventer, pistes improbables, avoir recours, action violente, espace de plénitude, atteindre, irradier, en continu, sourire, magnifier, séduire, contraste, mystère, beauté, complexité, monde artificiel, émerveiller, fulgurances;exposer, résonances, silence, aiguisé, prospérer, faire écho, ariditité, désertification, errance, blanc de parole, à peine perceptible, à peine audible, contrefort, crier, saturer, vérité intime, transpercer, inexorable, noirceur, dérive
03/04/2012
BEANCE ATTIRANTE
BEANCE ATTIRANTE
Il a dans sa plume assez d'aisance, de souffle et d'acuité,
Pour donner forme sans aucune complaisance
Ni rien de ce qui tiendrait du spectaculaire racoleur,
A la relation crue et désespérée de nos vies misérables.
Il possède un regard à la fois tendre et lucide
Qui s'attache à trouver le précieux des mots justes,
Des mots simples mais jamais fades
Pour offrir, rageur et ravageur,
Un texte ambitieux et foisonnant
Au phrasé fluide dont l'inutile est banni.
Ce tout puissant artisan de l'écrit
Cisèle des fragments d'une beauté parfois lancinante
Et invente un ton précis entre sérénité et pathos
Qui dit la blessure vive au profond de chacun
Dans la béance attirante qui crevasse au grand jour.
P. MILIQUE
06:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, béance, attirance, plume d'oie, aisance, suffle, acuité, donation, rapport de force, donner forme, sans aucune complaisance, tenir, spectaculaire, racoleur, relation, cru, désespéré, vie misérable, possession, regard tendre et lucide, s'attacher, trouver, précieux, mot juste, mot simple, fadeur, affadir, offrande, rageur, ravageur, texte ambitieux, foisonnant, phrasé fluide, l'inutile est banni, tout puissant, artisan, écriture, ciseler, fragment, beauté, lancinant, inventer, ton, précision, sérénité, pathos, blessure vive, profondeur, crevasse, un grand jour
01/03/2012
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
Cela restera à jamais comme un jour autre…
Niches intemporelles aux angles morts du temps
Dans les décors animés de son imaginaire,
La magie du présent sature le quotidien.
Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,
Incommensurable passion aux flammes embrasées…
Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,
Il marche dans l’infini d’instants-éternités
Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.
En chaque pépite de ce temps qui scintille
Au beau d’un sourire, récolter un baiser,
Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,
L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille
A l’avenir soleil qui à l’instinct caresse
La précieuse étincelle, partition de la vie.
P. MILIQUE
07:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, instinct, ode, au-delà, niches intemporelles, angle mort, le temps qui passe, décor, animer, imaginaire, la magie du présent, saturation, quotidien, yeux verts, fascination, l'amour, une vie, incommensurable, passion, flamme, embrasement, lumière, ouverture, marcher dans l'infini, instant d'éternité, briller, soleil, nuit sans fin, pépite, scintiller, beauté, sourire, récolter un baiser, déposer sur ses lèvres, un battement d'ailes, s'éveiller, avenir, caresse, précieux, étincelle, partition de vie
27/02/2012
Victor HUGO: "CEUX QUI VIVENT"
Une belle interprétation, vivante et juste,
D'Anaïs Gabay, ce mardi 13 octobre 2009,
A l'occasion d'une soirée du Club des Poètes
30 rue de Bourgogne 75007 Paris
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, victor hugo, anaïs gabay, beauté, interprétation, vivacité, justesse, blanc-bec, à l'occasion, soirée poésie, club des poètes, paris, réseaux sociaux, archiviste, brigitte fontaine, torturé, oeuvre, diabolique, velvet underground
06/02/2012
Gérard PHILIPE lit "BOOZ" de Victor HUGO
Gérard PHILIPE lit "BOOZ ENDORMI" de Victor HUGO
BOOZ ENDORMI
Booz s'était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.
Ce vieillard possédait des champs de blés et d'orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin ;
Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge.
Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril.
Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse :
- Laissez tomber exprès des épis, disait-il.
Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc ;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.
Booz était bon maître et fidèle parent ;
Il était généreux, quoiqu'il fût économe ;
Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme,
Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand.
Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière.
Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens ;
Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres,
Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ;
Et ceci se passait dans des temps très anciens.
Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ;
La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet
Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait,
Etait mouillée encore et molle du déluge.
Comme dormait Jacob, comme dormait Judith,
Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée ;
Or, la porte du ciel s'étant entrebâillée
Au-dessus de sa tête, un songe en descendit.
Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne
Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ;
Une race y montait comme une longue chaîne ;
Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu.
Et Booz murmurait avec la voix de l'âme :
" Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt ?
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt,
Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme.
" Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
O Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ;
Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre,
Elle à demi vivante et moi mort à demi.
" Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ?
Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ?
Quand on est jeune, on a des matins triomphants ;
Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ;
Mais vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ;
Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe,
Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,
Comme un bœuf ayant soif penche son front vers l'eau. "
Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase,
Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ;
Le cèdre ne sent pas une rose à sa base,
Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.
Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite.
Booz ne savait point qu'une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.
L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.
La respiration de Booz qui dormait
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.
Ruth songeait et Booz dormait ; l'herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament ;
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.
Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,
Immobile, ouvrant l'œil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.
Victor HUGO
09:27 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, gérard philipe, victor hugo, accablé de fatigue, travailler, faire son lit, sa place habituelle, boisseaux, blé, vieilard, posséder, champ de blé, orge, riche, justice, fange, l'eau du moulin, enfer, le feu de sa forge, barbe, argent, ruisseau, avril, gerbe, avare, haineux, glaneur, pauvreté, laisser tomber, sentier, oblique, vêtir, probité, candide, lin blanc, du côté des pauvres, ruisselant, sac de grains, fontaine publique, maître, fidèle, parent, généreux, économe, femme, jeune homme, beauté, vieillard
01/02/2012
CIORAN 16
"Il y a
Des beautés telles
Qu'elles ne peuvent que blesser."
16:19 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, beauté, extrême, pouvoir, blessure, citation, vérité
04/01/2012
CIORAN 15
"Il y a des beautés
Pour lesquelles
Nous ne sommes pas faits."
09:56 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cioran, beauté, discrétion, affliger, informulé, survie
15/12/2011
LA MAL COIFFEE
Magnifique soirée ce soir encore au Bijou!
(Vu l'heure tardive, il serait plus juste de parler... d'hier soir)
Et... Bon sang que c'était bien !
J'ai fait suivre ces quelques mots aux filles....
Bonsoir Jeunes Dames, et infini merci pour la belle soirée offerte.
Somptueuse, exaltante de beautés.
Des voix aux sourires qui fendent l'âme.
Et ces harmonies exactes et aériennes tissant des files de rêve dans l'apaisé de la nuit...
00:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mal coiffée, a capella, le bijou, magnifique soirée, heure tardive, bon sang, faire suivre, quelques mots, les filles, jene dame, infini, merci, belle soiée, offrande, somptueux, exaltant, beauté, voix, sourire, fendre l'âme, harmonie, exactitude, aérien, tisser, des fils de rêve, apaisé, nuit