20/03/2014
MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011
(Captation Personnelle)
MORIARTY
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
LE 2 FÉVRIER 2011
06:12 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : : au magma présent de l'écriture, moriarty, motiver, handisport, touchette, champion, épauler, équilibriste, compenser, avantageux, coureur, précision, explication, natation, paralympique, compétention, gagner, match, chute, histoire d'amour, aéroport, excéder, sautiller, pilote, crever, ambiance, chapeau, meurtre, écarteler, vol de nuit, émoi, clarifier, mal d'amour, passion, beauté, océan, générosité, nuage, enneigé, hélices, hors-bort, langoureux, langueur, attouchements
04/03/2014
PRISME AMPLIFICATEUR
PRISME AMPLIFICATEUR
La confusion règne qui épuise sa petitesse
Satinée de blessures nombreuses et secrètes.
L'angoisse prégnante qui le contraint tant
Dans sa marche fébrile et instable vers l'inconnu
Sème un trouble charivari dans son esprit
Qui décuple soudain sa peur de l'environnant.
La solitude pesante et avérée de la vie
Initie l'inévitable assujetti à la logique destructrice
Largement nourrie d'hésitations et de malentendus.
Dans cette sorte d'évanouissement existentiel et progressif,
Un prisme amplificateur présente l'ultime recours:
Écrire le quotidien d'une plume rageuse et sans fioriture!
C'est alors que, riche de sa seule résistance à la souffrance,
Il s'avance à tâtons dans la plus singulière intimité
En s'attachant à évoquer la manifestation
Du plus beau à venir et du plus grand advenu.
P. MILIQUE
17:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : confusion, règne, épuiser, tristesse, satin blessure, secret, angoisse, contrainte, fébrilité, inconnu, trouble, charivari, esprit, peur, évanouissement, existentiel, progressif, prisme, amplificateur, ultime, recours, écrire, plume, rage, fioriture, riche, résistance, souffrance, singularité, intimité, évocation, manifestation, beauté, évanouirpriape, simplificateur, reculade, tâtonner, pacifiste
DANS L'IMPARFAIT D'UNE VIE
DANS L'IMPARFAIT D'UNE VIE
Malgré les doutes, les difficultés et les souffrances,
Les espaces volubiles du dialogue intime
Attisent ses vers et dénouent le quotidien.
Dispersion aléatoire et décalages perceptibles
Parquent le vif des mots au centre d'une expérience
Où l'immanence et l'altérité se mêlent.
Allant de l'harmonie à la grande dissolution,
Les marges formelles de l'imaginaire s'estompent
Dans l'oscillation certaine qui va du chant à sa perte.
A la recherche de phrases au mouvement inédit,
Les mots d'aboutissement se font mélodieuse poésie
Sous l'impulsion inspirée d'un bord à bord de beauté
Où le présent satisfait touche à l'immémorial.
Porteur d'une lumière ondoyante et nouvelle,
Le feu jaillit, diffus, sorte de flèche d'aura
Rassemblant en grappe les mots rêvés en douceur,
Dans l'imparfait d'une vie conjuguée aux élans de l'amour.
P. MILIQUE
05:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doutes, difficultéz, souffrance, espace, volubile, dialogue, intime, attiser, dénouer, quotidien, dispersion, aléatoire, décalage, perceptible, parquer, vif, expérience, immanence, altérité, harmonie, dissolution, marge, imaginaire, estomper, oscillation, chanter, recherche, inédit, aboutissement, mélodie, poésie, impulsion, inspiration, beauté, satisfaire, immémorial, lumière, feu, jaillir, diffuser, rassembler, rêve, douceur, imparfait, conjuguer, amour
SUR LE SABLE DES SONGES
SUR LE SABLE DES SONGES
De rares fulgurances poétiques lui ont enseignés
De toujours prendre le temps d'écouter tomber la pluie.
Comment stigmatiser l'arrogance de l'Homme,
Prendre le risque de dérégler l'ordre d'un certain monde,
En étant sûr de ne pas sombrer dans la plus extrême confusion?
Il vient de vivre l'amour dans son immensité,
Dans l'instable de son éphémère aussi.
Pour avoir construit sur le sable des songes
Une quête insensée de bonheur azuré,
Il est devenu cet être inquiet, toujours sur le qui vive,
Ébranlé au cœur même de ses convictions les mieux ancrées.
Dans cette vie chahutée par la douleur d'être,
Il a entrouvert la porte de son théâtre intime
A l'envoûtante remémoration de cet impossible amour...
Comment être quelqu'un aux yeux de l'autre
Alors même que l'on sait n'être rien?
Au risque accepté de passer à côté du beau sans le voir,
Il habite désormais dans le froid désenchantement
Fait d'âcre solitude et de haine de soi,
Bien décidé à se réchauffer au silence vibrant
De ses souvenirs éperdus.
P. MILIQUE
00:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fulgurance, poétique, temps, écouter, pluie, stigmatiser, arrogance, risque, dérégler, ordre, monde, extrême, confusion, vivre, amour, immensité, instable, éphémèresable, songes, quête, insensé, bonheur, azur, inquiétudecoeur, conviction, chahuter, douleur, théâtre, intime, envoûter, commémoration, beauté, désenchanté, solitude, haine, silence, vibration, souvenirs, démoniaque
03/03/2014
LIMBES VAPOREUSES
LIMBES VAPOREUSES
Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante
Qui alimente une souterraine nappe de mots.
Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,
Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,
Aux soubresauts geignant du tréfonds.
Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,
Sauf que parfois la poésie naît au pénible
Des commotions répétées d'une vie émotionnelle
Qui impose la remise en cause de l'écriture
Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.
Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout
Les limbes vaporeuses d'une mémoire
Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.
P. MILIQUE
05:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : limbes, vaporeux, présence, source, magnifique, vibrant, alimenter, souterrain, nappe, mot, ramassis, perception, gouffre, canal, énergie, suinter, nuit, charnel, soubresaut, geindre, tréfonds, respirer, conquérir, irrespirable, poésie, naître, pénible, commotion, répétition, vie, émotionnel, imposer, remise en cause, écriture, effort, lancinant, forme, beauté, vain, enchaîner, bout à bout, mémoire, parvenir, pimenter, chant
25/02/2014
REFLEURIR ENSEMBLE
REFLEURIR ENSEMBLE
Il me faudrait savoir écrire tout l’amour que tu as levé en moi.
Savoir dire aussi l’éblouissement né de sa révélation soudaine
Qui s’enrichit, s’approfondit plus encore en chaque infime éprouvé.
Il s’agit d’un amour au souffle unique, d’un comme une fleur sauvage
Demeurée jusque-là inconnue, d’une beauté mystérieuse et sans égale.
Sous les rayons dardés de ton soleil, j’accoste aux joies les plus secrètes.
Dans l’éclatante fraîcheur de l’originel, j’aborde l’âme des jours dilatés
Et je me retrouve au cœur de toi, dans l’insondable de ce tendre sourire
Qui illumine si joliment ton visage et offre une parure de bonheur à la vie.
Douce, notre amour vit dans la certitude que nous fleurirons ensemble.
Depuis, dans la métamorphose de l’apprivoisé, clignent les baisers étoilés.
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, refleurir, ensemble, falloir, savoir, écrire, faire l'amour, lever, levier, direction, éblouir, éblouissement, naître, révélation, révélateur, s'enrichir, approffondir, infirmité, éprouver, s'agiter, souffle, unique, fleur sauvage, demeure, demeurer, inconnu, beauté, mystériux, égal, égaler, égalité, rayonner, rayonnage, darder, accoster, joie, secret, éclater, fraîcheur, originel, aborder, âme, jour, dilater, dilatation, retrouver, anecdote, au coeur, insondable, tendre
19/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."
GEORGES SCHAEHADE
"ILS NE SAVENT PAS..."
(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, client, ignorer, se cacher, derrière, la grande sophie, verger, exil, plage, familier, trise, beauté, oubli, griller, dormir, emperré, tendreté, souvenir, oiseau, charnel, montagneux, enfance, folie, cri de rage, vivaldi, faim, assassin, multimédia, grondement, volcan, dynamiter, compresser
16/02/2014
LA RÊVERIE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA RÊVERIE
4
S'autoriser à rêver, c'est souvent s'absoudre de préjugés rances parce que périmés. C'est assumer l'euphorie proposée par une drogue douce à même de lacérer nos crépuscules. C'est accéder, cœur ivre, à un soleil de merveilles et d'innocence. C'est entrer dans la beauté qui distille des essences d'amour serties d'évidences. Et l'existence de cet hypothétique no mans land justifie à elle seule la nécessité du rêve qui peut, et doit de ce fait, s'amplifier, y compris de manière diurnambule!
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, rêveur, éveiller, autoriser, souvent, absoudre, préjugés, rance, rancoeur, périmé, périmètre, assumer, euphorie, amphigourie, proposer, proposition, drogue douce, méritoire, lacérer, crépuscule, crépusculaire, accéder, accession, coeur, ivre, ivresse, saoul, soleil, merveille, émerveillé, innocenter, entrée, beauté, distiller, distillerie, essence, amour, sertir, évidence, existence, hypothètique, hypothèse, no mans land, justifier, nécessité, pouvoir, devoire, fake, amplifier
06/02/2014
CULTIVER L’ÉCRITURE 1
CULTIVER L’ÉCRITURE
1
L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.
Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.
Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Soulèvement de révolte contre ses propres turpitudes.
(A SUIVRE...)
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, cultiver, cultivateur, culture, terre, enterrer, malaisé, labourer, labour, laborieux, kilomètre, mot, phrase, avancer, trouver, plaisir, imrobable, beauté, user, abuser, enthousiasme, austérité, certifier, certificat, mêler, tempête, incroyable, intensifier, s'imposer, devoir, fondamental, restaurer, saveur, souple, tarabiscoter, suspension, provisoire, mouvementé, alternance, monotone, monocorde, ijustification, justifier, idéologie, soulèvement
28/12/2013
DELIT DE FEMMES
Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !
http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toilette, usurpateur, délit, râle, amants, mort, lèvres, enlacer, étreindre, irrépressible, intimité, fougueux, baisers, vorace, charnel, musique, lumineux, existence, farder, beauté, humer, parfum, repus, consentir, corps, infini, nocturne, lune, deuil, étoile, mémoire, braise, incendie, précaution, spasme, obscurité, faiblesse, résistance, remords, aube, blafard, misérable, imposteur, légitime, ignorance, maîtresse, fusion, délicatesse, humour, humoriste
27/12/2013
UN VERTIGE SEPIA
UN VERTIGE SÉPIA
A la ligne de partage entre la géométrie
Noire et blanche du rêve et du réel,
S'offre la perspective d'une ouverture immédiate
Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.
A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,
Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu
Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.
La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,
Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien
De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui
Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire
A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.
Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant
A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible
Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité
De la simple volonté affirmée d'un bonheur
A l'état heureux de puissante harmonie,
N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,
L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.
Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,
Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses
Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?
P. MILIQUE
17:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : partage, géométrie, noir, rêve, perspective, ouverture, secret, cérébral, amalgame, lumière, ombre, lueur, inconnu, vertige, sépia, complexité, tension, déséquilibre, crainte, amertume, force, urgence, conjuration, déception, voyage, espace, ruisseler, entraves, signe, visible, volonté, bonheur, harmonie, ardeur, sentiment, beauté, majeur, promesse, certificat, voyagiste, entraver, roller, signature, visibilté, conjugaison, attentif, philharmonique, menphis tenessee
26/12/2013
UNE VIE QUI S'ORAGE
UNE VIE QUI S'ORAGE
Dehors, le temps s'applique à pleuvoir un peu.
La soirée est molle, opiniâtre et lourde,
Qui exaspère l'angoisse de ma vie qui s'orage.
Longs silences, bâillements qui bercent l'ombre
Aux poutres torturées du plafond bas.
Je suis dans l'abattement de ma vie qui se vide,
Pris d'une envie de vomir dans le froid qui s'installe.
Nous sommes dans la souffrance de notre séparation prochaine,
Et nous ne tentons même plus le possible d'une parole intelligente.
Pour garder d'elle l'intense de son regard incomparable,
Ce merveilleux regard tellement plus beau que tout,
Je n'ose prendre le risque de détacher mes yeux des siens.
Plus jamais je n'entendrai le doux son de sa voix
Dans cette éternité que deviendra chaque instant sans elle.
Et de mille feux ne brille plus chaque infime d'aujourd'hui
Car dans cette réalité d'un amour désormais dissous,
C'est la totalité de mon être qui se brise au définitif.
P. MILIQUE
17:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pluie, molle, opiniâtre, exaspération, angoisse, orage, silence, bâillements, ombres, tortures, abattements, vide, envie, vomir, souffrance, séparation, intelligence, intensité, merveilleux, beauté, risque, éternité, feux, brillance, infime, réalité, amour, totalité, brier, définitif, foutre, repartir, entoiler, brillat-savarin, savourer, détachant, vocal, repriser, piser