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29/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

1

Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!
Comment ne serais-je pas honteux
A me rendre compte du caractère
Insupportable de mon discours?

Toutes mes douleurs physiques sont vraies,
Mon déséquilibre psychique existe vraiment.
Si j'avais un tant soit peu de dignité,
Je garderais tout ça au fond de moi.
J'en ferais une boule de concentré
De silence qui enfermerait en son centre
Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.

Cette dignité-là, je ne la possède pas.
Pas plus que je sais ne pas posséder
(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)
Le simple courage d'en finir enfin.
De disparaître tout en ne laissant,
Sur cette terre, davantage de traces
Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,
Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

09/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 25/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

25/02/2014

13/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"

CHARLOTTE DELBOT

 

"ENVOI"

 

Poèmes lus par

 

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt  Prise de son Djaisan Taouss   Montage Anne-Laure Chanel

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

 

 

Poèmes lus par

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

IN

 

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

 

© Minuit 1970

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

POLAROÏD: 05/12/2013 TEXTE: THOMAS VINAU MUSIQUE: SON OF DAVE

 

POLAROÏD

05/12/2013

 

TEXTE

THOMAS VINAU

DIT PAR

MARIE RICHEUX

 

MUSIQUE

SON OF DAVE

"THEY LET TOO MANY PEOPLE IN"

 

Ce Polaroïd était signé de la plume de Thomas Vinau dans la revue bâtarde. C’est une revue où se côtoient beaucoup de monde, et où il faut tordre les pages pour savoir qui écrit et qui montre ses images. Ce n’est qu’une des  réjouissances qui nous la rend familière. Nous l’avons trouvé à Wiels, espace d’art contemporain à Bruxelles, qui renferme dans sa librairie bien d’autres publications qui valent le détour. La revue bâtarde consacrait son deuxième numéro au bonheur. Et des informations supplémentaires sont livrées sur le site:

www.indekeuken.org  

24/11/2013

LE TEMPS QUI PASSE

horloge.jpg

 

LE TEMPS QUI PASSE


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissendo lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...

P.MILIQUE

 

 

 


 

16/11/2013

TIMIDE EXUBÉRANCE

exuberance-vegetal.jpg

 

TIMIDE EXUBÉRANCE

 

On penserait de lui que c'est un homme timide,

Aux gestes feutrés, au ton mesuré,

Dont l'évidence est que, dans le registre intime,

Il apparaît illusoire d'espérer obtenir de quelconques confidences,

Tant il sait faire preuve d'une imperturbable discrétion.

Parce qu'il habite toujours au plus près de sa grande timidité

Aux turbulences de grands éclats réticents à se livrer.

 

Certains observateurs plus espiègles feront remarquer

Que sa vraie nature s'exprime dans l'exubérance débridée,

Dans la fumeuse truculence du caractère méditerranéen.

 

Aussi impertinent que taquin, il affiche

Son besoin sensoriel d'affranchissement

Dans la pratique systématique de la transgression.

Incommensurable besoin de liberté

Qu'il exhibe dans sa curiosité étonnée de tout...

 

Dans cette marge où il se refuse à devenir invisible,

Il est dans l'attente d'amis intellectuels

Qui lui permettront de briller dans des joutes verbales

A l'atmosphère complice d'une époque enfiévrée,

Gardienne de souvenirs d'incontrôlables effervescences.

 

P. MILIQUE

26/02/2013

BARBARA : " LE MAL DE VIVRE "

 

BARBARA : " LE MAL DE VIVRE "

Discorama

20/02/1966 - 04min16s

 

BARBARA chante "Le mal de vivre" en s'accompagnant au piano. Musiciens: contrebasse et accordéon.

 

Générique

Barbara-chanteuse
Glaser, Denise
Sangla, Raoul
Barbara-chanteuse

07/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 2

ETRANGE MECANIQUE.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

2


Il faut dire que, cette fois encore, il n'avait pas fait montre d'une grande diplomatie face à un dysfonctionnement aussi ouvertement dirigé contre lui. Fixant la machine droit dans les yeux, il l'avait très vite amplement insulté, et puis frappé aussi, un petit peu, rien de grave: juste quelques discrets coups de pied bien intentionnés. Parce que bon, faut tout de même pas abuser. Impulsif il l'est parce qu'il l'a toujours été, alors tu penses.... Et costaud, il faut voir!

Les autres machines alentour continuaient pour leur part d'opérer avec une constance toute à leur honneur. Ce qui fait que l'envie d'aller, par mesure de représailles, faire poinçonner son ticket par l'une d'entre elle lui est évidemment passé par l'esprit. Mais vous savez ce que c'est, son orgueil – démesuré comme il se doit – lui a formellement interdit pareille compromission. Et puis quoi encore!....

Fort de son indéniable bon droit, il était bien décidé à passer par là où il avait initialement choisi de le faire, et ce n'est tout de même pas cette grossière machinerie, niaise et godiche, caractérielle de surcroît et très ostensiblement à la solde probable d'une faction RATPiste – quelque passée de mode n'est-il pas – qui allait contrarier le bien fondé de son projet et déterminer son futur immédiat!


(A Suivre...)


P.  MILIQUE

25/08/2012

FLUCTUATIONS INTIMES

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FLUCTUATIONS INTIMES

 

Chacun porte en soi le souvenir de sa vie antérieure

Et, dans le lyrisme romantique qui pare l'espace du manque,

La rencontre fortuite ne peut paraître que déconcertante.

 

Or, une intense fusion émotionnelle

Préside à chaque destinée singulière

En confirmant la véracité des apparences.

 

Moment bouleversant d'amples fluctuations intimes

Qui grondent de rumeurs fondamentales

Au caractère aussi nécessaire que salutaire.

 

Il faut comprendre l’appétence absolue

Faisant appel aux désirs les plus fervents

Denses d'une farouche et insistante passion,

Tout en gardant, au vif de l'esprit, la lucidité

Qui impose de ne construire un lien solide

Qu'avec une unique personne à la fois.

 

Et ce n'est pas là la moindre de ses beautés!

 

P. MILIQUE