21/07/2013
L’HOMME ÉTRANGER
L’HOMME ÉTRANGER
C’est avec une réelle constance que cela s’impose :
Nous nous préservons au cœur de la beauté charnelle
A laquelle on s’identifie, animale ou végétale,
Pour se soustraire du mieux que l’on peut
A cette humanité cruelle et désincarnée
Dont l’attitude fielleuse nous est étrangère.
Pour ce faire, on s’établit un périmètre de protection
Au sein duquel l’atmosphère nous est plus arc-en-ciel.
Et cependant, un jour l’inéluctable se produit :
Le monde, absurde et cruel, nous rattrape
Et interpelle à nouveau nos étonnements d’enfants.
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, homme, étranger, réel, constance, science-fiction, imposition, se préserver, greffe de coeur, à coeur ouvert, beauté, charnel, s'identifier, végétal, animal, se soustraire, humanité, cruel, dévastateur, désincarné, attitude, fielleux, établir, périmètrede sécurité, protection, au sein, atmosphère, arc-en-ciel, inélustable, produire, interpeler, étonnement, enfant
17/07/2013
POÈTE ?
POÈTE ?
La poésie doit être libre d’accès ou ne pas être !
Pour autant, chacun est conscient du fait
Qu’il ne peut suffire de morceler les phrases
Pour que, improbable magie, prenne forme le poème.
Le poète ne sait être que celui en qui convergent les mots.
Ceux-ci se lèvent en houle au noué de son tréfondsa
Pour surgir en écho dans un cri libérateur.
C’est ce réel inéluctable qui en dilate la richesse,
C’est ce qui jaillit de l’intime profondeur,
C’est ce qui affranchit la limite sans l’alourdir,
C’est ce qui retranscrit le murmure ciselé.
Le poète pénètre au noyau d’émotion constitué
Au souffle exacerbé de braises incandescentes.
Le poème n’est que chronique de beauté ordinaire,
Cristal de vérité moiré au précipité de la vie.
Et si l’on ne parvient à condenser cela,
L’exaltation poétique ne sera qu’ébauchée.
Le temps sera venu alors de surmonter
La glaçante et cependant méritée contrariété.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, poète, poésie, libre d'accès, être ou ne pas être, conscience, fait avéré, pouvoir, suffire, morceler, phrasé, improbable, magie, prendre forme, converger, convergence, mot à mot, lever, houle, nouer, intime, surgir, écho, cri libérateur, réel, inéluctable, dilater, richesse, jaillir, tréfonds, affranchir, limite, alourdir, retranscrire, murmure, ciseler, pénétrer, nayauémotion, constitué, soufflet, exacerbé, braise incandescente, chronique, beauté, ordinaire, cristal, vérité, moiré, précipiter, vie
14/07/2013
MARCELINE DESBORDES VALMORE: "LA COURONNE EFFEUILLEE"
MARCELINE DESBORDES VALMORE
"LA COURONNE EFFEUILLEE"
LU PAR
AUGUSTE VERTU
J'irai, j'irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J'y répandrai longtemps mon âme agenouillée :
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.
J'irai, j'irai lui dire au moins avec mes larmes :
" Regardez, j'ai souffert... " Il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu'il est mon père, il me reconnaîtra.
Il dira: " C'est donc vous, chère âme désolée ;
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "
Ô clémence! Ô douceur! Ô saint refuge ! Ô Père !
Votre enfant qui pleurait, vous l'avez entendu !
Je vous obtiens déjà, puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j'ai perdu.
Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donné.
13:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, marceline desbordes valmore, la couronne effeuillée, auguste vertu, porter, jardin, père, revivre, fleur, répandre, âme, agenouiller, secret, vaincre la douleur, larme, regarder, jour, changer, pâleur, charme, reconnaître, désolation, terre, pas égarés, cher, dieu, troubler, maison, coeur, entrée, clémence, douceur, saint, sein, refuge, enfant, pleurer, entendre, obtenir, espérance, posséder, perdre, rejeter, beauté, crime, ciel, pardonner, maudire, infidèle
CONCISIONS FRAGMENTAIRES 25
09:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, concir, fragmenter, féminin, rêveur, romantique, spontané, plénitude, passionner, savoir, occuper, vide, vider, videur, vision, visionner, neuf, réactiver, essentiel, appétit, inventer, fond, fondre, tendre, infinitif, fébrile, impatient, impatience, nouvel, absolu, imptoyable, beauté, parisianisme, rencontrer, débuter
12/06/2013
RÉPONSE EMBARRASSÉE
RÉPONSE EMBARRASSÉE
Il aime les mots. Il aime que cela se tienne.
Il faut porter l'accent sur cette singulière écriture,
Mais cela évoque bien autre chose que la maîtrise
Dans la poursuite profuse et ponctuelle du texte.
Il y a une grande sensualité qui vibre dans ses mots,
Il y a de belles images qui rendent le rythme élégant,
Des attentes insensées, fouettées par un fort vent de pensées.
Cependant tout cela est un leurre, un ramassis d'hypocrisies,
Car il se meurt à essayer de convaincre en déposant
Une espèce de voile pour en cacher l'absurdité profonde.
Alors, ce n'est une solution en rien, tant cette évidence est:
Le corps n'est jamais pour lui un lieu d'apaisement,
Ce corps détestable, détesté, qui le fait tant souffrir,
Et taille d'emblée l'impétrant d'une réponse embarrassée.
P. MILIQUE
09:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, réponse, embarrassé, aimer les mots, mettre l'accent, porter, singulier, écriture, évoquer, maîtrise, poursuite, profus, ponctuel, vibrer, beauté, rythme, élégance, insensé, fouetter, attente, fort, vent, pensée, leurre, ramassis, hypocrisie, mourir, essayer de convaincre, déposer, espèce, voile, cacher, absurdit
11/06/2013
URGENCE
URGENCE
Personnalité hors-norme incroyable d'énergie,
Qui s'accompagne une lumineuse joie de vivre.
Source de bonheur radieux initiateur
D'une beauté sensible à fleur de peau.
Regard lucide et de grande éloquence
Qui jette des éclairs velours et feu.
Voilà qu'apparait un étonnant univers
Enfanté dans l'impatiente outrée
De vivre encore, dans l'urgence.
La nuit est souvent le terrain propice aux confidences...
P. MILIQUE
09:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, urgence, personnalité, hors-norme, incroyable, énergie, accompagner, lumineux, joie de vivre, source, bonheur radieux, initiateur, beauté, sensible, à fleur de peau, regard lucide, grande éloquence, jeter, éclair, feu, velours, apparâitre, étonnant, univers, enfanter, impatience, outré, vivre, amour
16/05/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 15
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE SI BELLE INCONNUE
15
J'en ai tant entendu de ces phrases sidérantes de beauté qui s'épanchaient en interminables confessions dépourvues de toutes réserves. Et ces mots m'ont si souvent jetée dans les griffes accueillantes d'un amour qui déjà s'échappait. Pour l'unique raison que ces mots-là, toujours, ne sont que miroitements illusoires et contiennent l'intégrale de nos vies. On se retrouve alors assujettis à la dérive lascive de songes palpitants d'émotion. C'est précisément de cette douleur-là que je veux désormais me préserver. Vous comprenez ? La vie m'a appris ça : il faut toujours se méfier des évidences parce que la vérité, à un moment où à un autre, finit invariablement à pointer à travers le voile des mensonges.
Une vérité vraie, une qui ne masque ni ne travestit rien, en voici une : vos paroles m'ont procurée un bien fou. Même votre geste ébauché, en une sorte d'esquisse légère qui aurait caressé mes cheveux qu'il ne vous est pas venue à l'idée d'effectuer, m'eut été un réel plaisir. Cela tient à ce que j'ai, à vous entendre, ressenti à l'immédiat une grande affinité de cœur et d'esprit avec vous. Je me suis à un moment sentie très proche, c'est vrai. Vous êtes même parvenu à faire souffler sur moi une brève mais intense brise de bonheur. De ce bonheur vital arraché à la mélancolie ordinaire. En d'autres temps, cela aurait suffi à vous aimer voyez-vous. Mais je m'interdit cela désormais, vous saisissez ? Je me l'autoriserai plus jamais ! Aussi resterai-je à jamais celle qui ne s'est pas autorisé à vous aimer. Laissez-moi maintenant, car je sens déjà en mon tréfonds la fouine prédatrice de l'amour aiguiser de son malentendu la lame du souvenir. »
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, paraphreser, sidérant, beauté, s'épancher, interminable, confession, dépourvu, réserver, jeter, griffer, accueillir, amours'échapper, unique raison, miroitement, illusoire, contenir, intégral, retrouver, assujettir, dériver, lascivité, songe, palpiter, émotion, préciser, douleur, préserver, comprendre, se méfier, évidence, vérité, invariable, pointer, à travers, voile, mensonge, masquer, travestir, parolier, procurer, folie, geste ébauché, sortie, esquisse légère, caresser, chevelure, venir à l'idée, effectuer
15/05/2013
CONCISIONS FRAGMENTAIRES 23
Dans ce monde en pleine mutation
Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.
Le désordre définitif des paysages urbains
Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.
Approche subjective d'une beauté dépouillée
Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence
En donnant une dimension inouïe
A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.
P. MILIQUE
09:09 Publié dans CONCISIONS FRAGMENTAIRES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, concieion, fragmenter, mondanité, mutation, dévoiler, obscénité, pathétique, condition, désordre, définitif, paysage, urbain, urbanité, justifier, justificatif, rechercher, juste, contrepoint, compromis, approcher, subjectif, beauté, dépouiller, vibrer, maintenir, maintenance, intégrité, existence, donner, dimension, inoui, exploration, étonner, gisement, attentif, attentionné, inattendu
13/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« ROMAN » (1870)
Lu par Félicien Juttner
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse, roman, félicien, juttner, nicolas sassagneau, nico and co
12/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« LES EFFARES»
(1870)
Lu par Adeline d'HERMY
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse
04/05/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 6
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE SI BELLE INCONNUE
6
A un moment, c'était inévitable, elle s'est réveillée. Elle a discrètement étiré ses membres probablement ankylosés par la longue inaction. Elle ne semblait nullement étonnée de se retrouver en ce lieu, comme on peut l'être à s'éprouver en un lieu inhabituel sans plus vraiment se rappeler ni pour quoi, ni comment. Elle était même parfaitement indifférente à un voisinage anodin. Il est fort à parier qu'il ne lui était rien d'autre qu'inexistant, ou à tout le moins sans intérêt aucun.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, beauté, inconnu, moment, inévitable, zlatan, réveiller, discrétion, étirer, membre actif, probabilité, anhylose, long, inction, inactif, sembler, nullité, nullissime, étonner, se retrouver, lieu, éprouver, inhabituel, rappeler, parfait, perfection, indifférence, voisinage, anodin, inexistant, sans intérêt aucun, forteresse, parier
19/04/2013
DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE
DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE
Mon insaisissable karma fait de moi un homme prédestiné
Pour l'affleurement obstiné du bruissement intime des êtres,
Pour l'espace fluide de l'errance tendu entre le vide et le silence.
Je te parle de vifs instantanés, d'investissements fugitifs :
Un jour advint ou l'intrusion subite de la beauté dans ma vie
Provoqua la vérité fusionnelle d'un premier regard caressant
Qui fit naître l'inoubliable aux approches de un havre de paix.
Dès lors je n'ai eu de cesse que d'arpenter cet espace lumineux
Surgi d'un inespéré cosmique ensoleillé de braises somptueuses.
Je te parle d'Elle au travers de ce filtre d'improbable d'où elle parut...
A ce stade, je suis subjugué par les miroitements de l'amour absolu,
Et je ne que prendre l'aube à témoin pour dire ces mots essentiels:
Cette Femme-là a su me faire entendre le son d'un rêve arc-en-ciel
Et impulser à l'éphémère latent une rare dimension d'intemporel.
Elle est tellement cette fleur éblouissante dans le mystère du sensible...
Et si je n'étais qu'une graine de sable ordinaire sur le point d'éclore ?....
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mystère, sensibilité, insaisissable, karma, faire de moi, prédestiner, affleurement, obstiné, bruissement, intimité, espace, fluidité, errance, tendre, vide, silence, parler, vif, instantané, investissement, fugitif, jour, advenir, intrusion, subir, beauté, provoquer, vérité, fusionner, premier regard, caresser, faire naître, inoubliable, approcher, havre de paix, n'avoir de cesse, arpenter, espace lumineux, surgir, inespéré, cosmique, ensoleiller, braise, somptueux, au travers, filtre, improbable, paraître, stade