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05/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 18/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18/09/2013

23/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

 

LA BOÎTE A LETTRES

DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Lettre à Marie-Madeleine JODIN, Chez M. Jambellant, Marchand Sellier,  Rue Porte-Basse, à Bordeaux.

21 novembre 1768.

Je vais, mademoiselle, répondre à vos deux dernières lettres. Je suis charmé que vos dernières petites commissions aient été faites à votre gré. Je n’ai point traité votre oncle trop durement. Tout homme qui s’établira chez une femme, qui y boira, mangera, qui en sera bien accueilli, et qui, au moment où cette femme ne se trouvera plus en état de lui rendre les mêmes bons offices, la calomniera, la brouillera avec sa fille, et l’exposera à tomber dans l’indigence, est un indigne qui ne mérite aucun ménagement. Ajoutez à cela le mépris qu’il a dû m’inspirer par ses mensonges accumulés. Quand on est assez méchant pour faire une noirceur, il ne faut pas avoir la lâcheté de la nier. Votre mère ne voit point, n’a point vu la dame Traas; elle n’a reçu de compagnie que celle que votre oncle lui a donnée, et il est faux qu’elle soit raccommodée avec lui.

M. Roger, qui vous est attaché, qui vous sert, qui ne demande pas mieux que d’être utile à votre mère, également maltraité dans le libelle de votre oncle, n’a eu que le ressentiment qu’il devait avoir, et, à son âge, ressentir et se venger, c’est presque la même chose. Bref, mademoiselle, je ne saurais souffrir les gens à ton mielleux et à procédés perfides. Si vous eussiez donné un peu plus d’attention à la lettre qu’il vous a écrite, vous y eussiez reconnu le tour platement ironique, qui blesse plus encore que l’injure. On a fait toutes les démarches nécessaires pour préparer à sa fille un avenir moins malheureux; il s’y est opiniâtrement refusé. Il a mieux aimé la garder et la sacrifier à ses prétendus besoins domestiques. Vous voilà quitte de ce côté, envers vous-même et envers votre nièce. Vous avez un autre pauvre parent qui s’appelle Massô, qu’on dit honnête homme, et qui se recommande à votre commisération. Le secours le plus léger lui servirait infiniment. Voyez si vous voulez faire quelque chose pour lui; ce sera une bonne action une fois faite. J’ai fait passer à votre oncle la dernière lettre que vous lui avez écrite, mais il me reste entre les mains un gros paquet à son adresse, que j’ai retenu jusqu’à ce que vous fussiez  instruite de ses procédés, et que vous m’apprissiez l’usage que j’en devais faire. Vous ne m’avez rien répondu sur ce point, et le paquet tout cacheté est encore sur ma table, tout prêt ou à vous retourner ou à aller à votre oncle, comme vous le jugerez à propos. Ne m’oubliez jamais auprès de M. le comte. Le meilleur moyen que j’aie de reconnaître ses marques d’estime, c’est de vous prêcher son bonheur. Faites tout, mademoiselle, pour un galant homme qui fait tout pour vous.

Songez que vous êtes moins maîtresse de vous-même que jamais, et que la vivacité la plus légère et la moins déplacée serait ou prendrait le caractère de l’ingratitude. Il sent trop délicatement pour déparer ses bienfaits; vous avez de votre côté un tact trop fin pour ne pas sentir combien votre position actuelle exige de ménagement. Une femme commune se croirait affranchie, et vous serez cette femme-là si vous ne concevez pas que c’est de cet instant tout juste que commence votre esclavage.

Il peut y avoir des peines pour vous, il ne doit plus y en avoir pour lui. Il a acquis le droit de se plaindre, même sans en avoir de motif, vous avez perdu celui de lui répondre, même quand il a tort, parce qu’il vaut mieux souffrir que de soupçonner son coeur. Je n’oserais approuver vos tentatives au théâtre, je ne vois pas un grand avantage à réussir, et je vois un inconvénient bien réel à manquer de succès. Ce que vous perdrez dans l’esprit de M. le comte par le défaut de succès est bien au-dessus de ce que vous y gagnerez par des applaudissements. Mademoiselle, ne vous y trompez pas; malgré qu’il en ait, un refus du public ou du tripot fera effet sur lui. C’est ainsi que l’homme est bâti. Je ne suis point surpris de son ennui dans une ville où il y a si peu de convenances avec son cœur, son caractère et ses qualités personnelles. S’il m’offre l’occasion de lui être utile, vous ne doutez pas que je ne sois très-heureux de la saisir. Tout ce que vous prévoyez de son sort me paraît bien pensé, et je ne le lui dissimulerai pas. Au reste, je garderai le silence sur tout ceci avec madame votre mère.

11/07/2013

LEO FERRE: "LE CHIEN"

 

LEO FERRE

"LE CHIEN"

 

Recital Au Theatre Des Champs Elysees de Leo Ferre.

29/06/2013

FEDERICO GARCIA LORCA, «GACELA DE L'AMOUR IMPREVU» suivi de "GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"

 

FEDERICO GARCIA LORCA

«GACELA DE L'AMOUR IMPREVU»

LU PAR LAURENT STOCKER

suivi de

"GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"

LU PAR ADELINE D'HERMY

 

Poèmes extraits du recueil «  DIVAN DE TAMARIT » Gallimard.

Traduction de Claude COUFFON et Bernard SESE


 

Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.

 

Choix de Baptiste Guiton

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son et mixage : Bernard Lagnel

Montage : Manon Houssin

Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé

27/06/2013

FEDERICO GARCIA LORCA, «NU» suivi de "A MALAGA" (1925)

 

FEDERICO GARCIA LORCA

«NU»

Suivi de

"A MALAGA"

Lus par Nazim Boudjenah

Extraits du recueil « Eros avec Bâton » (1925), Chansons,  Gallimard.


 

Traduction d’André BELAMICH


Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.

 

Choix de Baptiste Guiton

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son et mixage : Bernard Lagnel

Montage : Manon Houssin

Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé

FEDERICO GARCIA LORCA, EXTRAIT DE«PLUIE» (1919)

 

FEDERICO GARCIA LORCA

EXTRAIT DE

«PLUIE»

(1919)

Lu par Adeline d'HERMY

 

Extrait du recueil Livre de poèmes (1921),  Gallimard.

Traduction d’André BELAMICH


 

Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.

 

Choix de Baptiste Guiton

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son et mixage : Bernard Lagnel

Montage : Manon Houssin

Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé

25/06/2013

FEDERICO GARCIA LORCA, « MADRIGAL D'ETE» (1920)

 

FEDERICO GARCIA LORCA

« MADRIGAL D'ETE»

(1920)

Lu par Félicien JUTTNER

Extrait du recueil Livre de poèmes (1921),  Gallimard.

Traduction d’André Belamich

 

Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.

 

Choix de Baptiste Guiton

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son et mixage : Bernard Lagnel

Montage : Manon Houssin

Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé

16/04/2013

JEAN-PIERRE KALFON NOUS LIT... " Enivrez-vous de Charles BAUDELAIRE et un extrait des Quatrains de Omar KHAYYAM

 

Textes :

Enivrez-vous

(in Petits poèmes en prose)

de Charles BAUDELAIRE

Un extrait des Quatrains

de Omar KHAYYAM


Musique : "You Know I'm Not Good" - Amy WINEHOUSE

Thème(s) : Littérature| Poésie

Document(s)                       

15/04/2013

JEAN-PIERRE KALFON NOUS LIT... "LE PETIT CHEVAL DE RETOUR ", DE MICHEL AUDIARD

 

JEAN-PIERRE KALFON

NOUS LIT... 

" LE PETIT CHEVAL DE RETOUR "

DE MICHEL AUDIARD

 

(Julliard - 1998 - épuisé)

 

Musique 

"Foule sentimentale" 

Alain Souchon

09/03/2013

LES PLUS BELLES CONQUÊTES DE JEAN ROCHEFORT

 

LES PLUS BELLES CONQUÊTES DE JEAN ROCHEFORT

20 nov. 1976  11min 41s


Reportage consacré à Jean Rochefort. Dans sa propriété de Montfort-L'Amaury, en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, il évoque sa passion pour les animaux notamment les chiens et les chevaux. Il présente Wolt et Zoé deux chiens immense, il joue avec eux, les caline. Puis Jean Rochefort présente ses différents chevaux (Tefine, Gepil, Sigismund) par le biais d'anecdotes et explique sa passion pour ces animaux.Jean Rochefort en compagnie de sa femme Alexandra Moscwa, de sa fille Marie et de son fils Julien,attablés pour le gouter. Julien Rochefort s'amuse avec Dubois, le perroquet.Inserts : Photographies de Jean Rochefort et de sa famille.Films "Un éléphant ça trompe énormément", d'Yves Robert.


  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Télévision Française 1
  • Générique
  • réalisateur
    Strouve, Fabienne
  • participant
    Rochefort, Jean ; Rochefort, Julien

08/01/2013

CLAUDE SANTELLI CONTRE LA CREATION D'ARTE

 

 

CLAUDE SANTELLI

CONTRE LA CREATION D'ARTE

L'écho du siècle 

Cent ans de radio et de télévision en France 

21/03/2000 - 32s

 

 

Claude SANTELLI explique pourquoi il est contre la création d'Arte.

 

Production

 

Image et Compagnie , La Cinquième , Histoire , INA Entreprise

Générique

 

Gasquet, Manuel

 

Santelli, Claude

17/12/2012

LE VENDEE GLOBE: "Philippe POUPON AU CAP"

 

Philippe POUPON AU CAP

Thalassa

Le magazine de la mer

12/01/1990 - 04min30s

 

 

Escale forcée au Cap en Afrique du Sud pour Philippe POUPON, après son chavirage dans le tour du monde en solitaire, le Vendée Globe Challenge. Le skipper évoque sa crainte rétrospective de couler, puis en compagnie de Philippe BRIAND, l'architecte de son bateau, il s'interroge encore sur le fait que le bateau ne se soit pas redressé tout seul selon toute logique. POUPON dans les barres de flêche. Enfin Philippe POUPON exprime le désir de rentrer en France en solitaire. Inserts :Vue aérienne depuis un avion "Fleury Michon" couché sur son flanc gauche, les mâts dans l'eau :Toute exploitation, en tout ou partie, de cette séquence audiovisuelle est subordonnée à l'obtention de l'accord préalable et écrit de Dominique Pipat/Patly Productions, par l'intermédiaire du site patlyproductions.com Images prises par POUPON pendant la course : lui-même en ciré sur le pont ; sur le pont pris de la tête de mât ; la mer vue du bateau ; le navigateur dans son carré démêlant ses lignes de pêche; Images chaotiques intérieur du bateau chaviré .

 

Production

 

France Régions 3

Générique

 

Etevenard, Loïc ; Pauly, Robert