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22/03/2013

VICTOR HUGO : LES CONTEMPLATIONS « Après l’hiver »

 

VICTOR HUGO 

LES CONTEMPLATIONS 

« Après l’hiver »

(Juin 1843)

 

Lu par Gilles David

 

Poème issu du recueil « Les Contemplations »

Choix d'Hélène Bleskine

 

« S’arrimer à la poésie de Victor Hugo, comme on s’arrime à une voile par grand vent. Le souffle est fort, il se prolonge, il invente une grande traversée, océan en mouvement grâce à sa plume alerte, l’histoire, les états d’âme, le 19ème siècle, quel bonheur d’être soi-même un peu encore romantique. Retrouver des poèmes appris à l’école, en découvrir d’autres, force et légèreté de la vague, précision incroyable de celui qui tient la barre. Ou bien, une autre métaphore, gravir la montagne Victor Hugo, passer par les sentiers entre les rochers, s’abriter sous les sapins, trouver des clairières, avancer vers les sommets. Il nous réconcilie avec nous-mêmes parce qu’il semble que rien ne lui fait peur. Merci cher Victor Hugo. » Hélène Bleskine

 

Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry

Réalisation : Anne-Pascale Desvignes

15/02/2013

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

 

 

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

Choses vues 

04/04/1968 - 51min01s

 

La comtesse de PANGE, née en 1888 a vécu à la Belle époque dans un monde de délectation disparu dans le bouleversement de la première guerre mondiale. Robert GALLEY, né en1921, est un ancien résistant, compagnon de la Libération, ingénieur, qui, lui, vit dans un monde d'action et d'accomplissement. S'ils appartiennent à des siècles différents, la comtesse de PANGE et Robert GALLEY ont en commun le détachement, la grâce, et le sentiment que la vie prend sa signification par le regard qu'on porte sur elle. Entretiens successifs avec ces deux personnalités : la comtesse de PANGE qui se penche sur son passé sans tristesse, puis Robert GALLEY qui évoque son avenir. Les propos sont illustrés par des photographies et des images d'archives, des documents iconographiques et des extraits de reportages.- Rencontre avec la comtesse Jean de PANGE, née Pauline de Broglie, le 6 février 1888 dans une maison rue de la Boétie. Son père a été associé à la naissance de la 3ème République, ses frères furent prix Nobel et académicien. Elle raconte le Paris de son enfance avec ses voitures à cheval, ses parcs et ses pavés. Elle remarque que la noblesse n'avait aucune conscience de la misère des domestiques et des nourrices. Elle évoque la condition féminine en déplorant l'absence d'éducation des jeunes filles; donne des exemples du train de vie de sa famille, parle du faste des diners, des fêtes de Chaumont, des bals ... Elle se souvient des personnalités qu'elle a fréquentées : Paul DEROULEDE, Maurice BARRES, Marcel PROUST, la comtesse GREFFULHE, Hubert LYAUTEY. Enfin, elle rappelle l'influence des articles dans les journaux du début su siècle et dit ne pas regretter cette " (belle) époque pleine de morgue". - Rencontre avec Robert GALLEY qui revient sur les étapes importantes de sa carrière. Il explique son engagement dans la France Libre à 19 ans en tant que 2ème classe en 1940, ses études après la fin de la guerre à l'école Centrale, et ses débuts dans la carrière d'ingénieur de production et d'ingénieur d'études. Il raconte la construction d'une raffinerie à Petitjean au Maroc, la mise en oeuvre de l'usine de plutonium de Marcoule en 1955 destinée à la fabrication de la bombe atomique. Il se remémore son implication dès 1958 dans la conception et la construction de l'usine de Pierrelatte, puis ses responsabilités étatiques dans le domaine de l'informatique. Il souligne la nécessité de se réaliser dans un métier passionnant et la vertu de l'opiniâtreté, avoue sa passion pour les sciences naturelles. Ses propos sont entrecoupés par le témoignage de Jean VOLVEY qui fut son lieutenant pendant la guerre.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Rivière, Frédéric

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Jacob, Patrick

 

Galley, Robert ; Volvey, Jean ; Pange, Pauline de

06/12/2012

ELUARD ET LA RESISTANCE: "CE JOUR LA J'EN TEMOIGNE. CHRONIQUE DU TEMPS DE L'OMBRE 1940 1944"

 

 

ELUARD ET LA RESISTANCE

 

CE JOUR LA J'EN TEMOIGNE. CHRONIQUE DU TEMPS DE L'OMBRE 1940 1944 

25/08/1976 - 03min11s

 

 

Témoignages sur le rôle du poète PAUL ELUARD dans les mouvements de résistance. - VERCORS, écrivain et résistant raconte son amitié avec ELUARD et la parution du recueil "L'honneur des poètes", puis la rencontre avec Aragon et Elsa Triolet - Madeleine BRAUN, secrétaire du Front National clandestin, parle des revues littéraires de la résistance (BT couvertures des revues) - Claude MORGAN, écrivain, évoque la parution de la revue "Les Lettres françaises" et son envol grâce à la collaboration d'Eluard. Banc titre du poème "Courage" d'Eluard. GP signature de Paul Eluard - Madeleine BRAUN raconte comment le poème "Liberté" de Paul ELUARD a pu paraître officiellement dans la revue de Max Pol FOUCHET avant qu'elle ne devienne clandestine : le censeur de Vichy ne l'ayant pas lu jusqu'à la fin, a pensé qu'il s'agissait d'un poème d'amour. Le poème étant paru sous le titre "Une seule pensée" et pas encore sous son titre actuel "Liberté".

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Panigel, Armand

 

Vercors-écrivain ; Morgan, Claude ; Braun, Madeleine

01/12/2012

AMOUR HARDI

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AMOUR HARDI

 

Dans une monde d'où disparaît l'idée de destin

Seul le langage des songes et du mystère

S'offre à authentifier la beauté d'un visage

Exprimant une source révélatrice d'idéal.

 

C'est dans l'unicité troublante d'un cœur ensoleillé

Que se tapi l'enthousiasme ardent d'un amour hardi,

Mélange rare de grâce voluptueuse et d'ineffable

Qui seuls se rêvent capables de suspendre le temps

Entre silence ignorant et fulgurance de l'instant,

Fracassés contre un roc battu d'eaux changeantes.

 

P. MILIQUE

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "OUVRONS LES FENÊTRES (Premier Volet)".

 

OUVRONS LES FENÊTRES

(Premier Volet)

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

17/03/1983 - 01min44s

 

Grâce à la création de l'Esperanto la communication entre les êtres est facilitée.

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique

13/10/2012

CHARLY: 4

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

4


-- Ça y est, voilà autre chose maintenant!...

 

 

Il y a Charly qui réclame ma compagnie on dirait!

Charly, c'est Koï-Koï, et le Koï-Koï en question, c'est mon pote. Et même que c'est un Cochon d'Inde. Son surnom, pas mal étrange je l'admets, est justifié par le fait qu'il est extrêmement bavard et qu'il Koï-Koï en permanence, pour tout, et le plus souvent, il faut bien le dire, pour rien.


Alors bien sûr, il a son domicile personnel, mais – et bien qu'en théorie personne ne lui ait jamais donné la permission officielle de le faire – en deux temps et trois mouvements, il sort prestement de chez lui et fait un tour dans la maison en Koï-Koïant de fort expressive manière.

 

Et puis, ce qui ne gâte rien, il est d'un classieux, il faut voir!.... Angora et multicolore avec, fin du fin, une extraordinaire crête à l'iroquoise tout à fait punk que je n'ai encore jamais rencontrée chez aucun de ses congénères! Qui de plus lui va super bien, crois-moi.


A franchement parler, j'ai beaucoup d'affection pour lui, et pour de multiples raisons. La principale étant certainement la réelle complicité, et plus peut-être, qui est la nôtre. Allez, allons jusqu'à... affinités, c'est dire!

Je sais bien, je ne suis dupe de rien, que les mots ont parfois la fâcheuse tendance d'entraîner à l'exagération mais tout de même, imagine un peu: une grâce légère, une extraordinaire limpidité dans le regard et aussi un sourire confondant et tellement énigmatique...

Je ne te décris pas-là une quelconque créature chimérique, non! Juste un Charly punk, pas mal raffiné de son état, qui a la vie à fleur peau, et dont le comportement général, à lui seul, est une forme évoluée de langage.Un régal!


(A suivre...)

08/08/2012

FASCINATION ETOILEE

ENIGMATIQUE.jpeg



FASCINATION ETOILEE

 

 

Elle est à la fois personnage déstabilisant et nuageux

 

Au goût avéré pour une certaine énergie vitale et assidue.

 

 

On peut être surpris par l'amplitude de sa candeur désarmante,

 

Cependant, elle arbore une telle grâce impérieuse

 

Jusque dans son opposition affichée au factice des normes,

 

Qu'elle n'écrit l'exceptionnel qu'à l'encre simple et trompeuse.

 

 

Fulgurance inouïe d'un débridé sans ostentation,

 

Étourdissante et peu novatrice sans doute,

 

Sa prose est de cette fascination irradiée d'étoiles

 

Qui plonge le quotidien dans l'urgence du phrasé

 

Au plus près de cette palpitation qui déborde,

 

De ce mystère énigmatique...

 

 

P. MILIQUE

 

30/03/2012

LA FOLIE

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LA FOLIE

 

La folie, c'est un renversement de tendance.

Une rupture. Ou un accomplissement. C'est selon.

Mais c'est à l'évidence inscrit dans le destin de chacun.

 

Nous avons tous,

Invisiblement tatouées au centre de nous-même,

Des expériences impossibles à décrire,

Des déchirures personnelles qui précipitent notre naufrage

Et donnent naissance à la confusion générale,

A l'inextricable désordre.

Désormais, sous le vernis craquelé

Des signes les plus conventionnels,

Se précipite une pluie d'images mortes

Et de sanglots convulsifs.

Ce sont des larmes de l'esprit.

 

Nous venons soudain de passer d'une logique à l'autre.

Il va falloir faire face à certaines transformations irréfutables

Lorsque le langage se tarit

Et que la pensée s'atrophie,

Dans la crainte sans scrupules.

 

Par bonheur, cette nouvelle donne

Est également capable de nous ouvrir

A de formidables démesures.

A une subite, appréciable et joyeuse anarchie.

 

Grâce à elle nous pouvons sortir des chemins balisés pour oser, enfin,

Nous perdre dans des ruelles obscures et encore inexplorées:

Celles de notre inconscient !

Cela nous pousse à bousculer les conformismes

En faisant voler en éclat les carcans les plus codifiés.

Nous pouvons maintenant, et c'est bien là l'essentiel,

Nous réchauffer à la flamme prometteuse

De cette nouvelle présence.

 

C'est un endroit où il est agréable de s'épanouir.

Où la certitude disloque les futurs regrets.

Il faut vivre dans cette marge-là jusqu'à y disparaître.

 

Elle est ombre insaisissable.

Elle est nuit énigmatique et définitive.

Elle est la vie qui bégaye.

Elle est la Folie. Stridente d'apaisement.

 

P. MILIQUE

 

03/09/2011

JE DENONCE 11

DENONCIATION.jpeg

Je dénonce les Hommes,

Parce qu'ils ne s'imprègnent pas de l'autre,

Qu'ils n'ont pas en eux la conviction de son importance,

Et n'ont pas sans cesse à l'esprit

Que l'on ne se constitue que par lui,

Grâce à lui.

29/08/2011

CIORAN 9

CIORAN.jpg

 

"Donner un contour

Et de la grâce

A la tristesse..."