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17/09/2012

ILS ONT PENSE POUR NOUS 18

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"En concentrant

Tout sur l'égalité,

On oublie la liberté,

La dignité,

Le respect de soi..."

(Yves MICHAUD -- Philosophe)

 

21/08/2012

Zoé GAUDEY: "LIBERTE" (Paul ELUARD)

Zoé Gaudey

"LIBERTE"

(Paul ELUARD)

Guitare acoustique et chant – Mise en musique du poème de Paul Eluard : « Liberté »

29/07/2012

LA CHAIR DU MONDE

HÂVRE.jpeg

 

 

LA CHAIR DU MONDE

 

 

Ligne de fuite vivant en veille perpétuelle,

Telle est la tâche à laquelle il râpe sa vie

Avec une libre retenue à bordure d'ascèse.

 

Cependant, la réalité n'a pas vraiment de sens,

Et tenter de la comprendre guère davantage.

 

Alors, ses pas foulent l'antique terre morcelée

Sur ce chemin blanc qui monte dans la poussière

Et trace la campagne capiteuse de nuances.

 

La nature environnante forme un écrin

Imprégné d'inaltérable sensualité,

Magique et tendre lumière d'inspiration

De cet havre de paix et de ferveur poétique

Où la sensibilité perspicace collée à la chair du monde

Perçoit le grondement sourd du temps qui vient à soi.

 

P. MILIQUE

15/07/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DECONNECTEZ-VOUS!"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Le tribunal de l’opinion
Le Sanhédrin des temps anciens
Le Sanhédrin des temps nouveaux
S’apprête à me juger, à me condamner, à me crucifier
Et pourtant je n’ai rien fait d’autre qu’exister
Non… je ne dirai pas que je suis dans le vrai
Tout ce que j’éprouve, je ne pourrais le prouver
Ce qui est juste, n’a pas besoin d’être justifié
L’armée de l’ombre n’a pas besoin de mes lumières
Je crois… je crois que je vais me laisser faire
Pour rendre le fils ou la fille à son père
La liberté est partout dans les fers
Quand elle ne croit pas en elle, elle finit toujours en enfer
Non… je ne crois pas à la traversée du désert
Et je n’ai rien fait d’autre que d’aller de part en part de mon désir…
En attestant que l’Absolu est plus grand que le plus grand empire…
Et l’absolu qu’est-ce que c’est ?
C’est un secret… qu’aucune opinion ne m’arrachera jamais
Non je ne répondrai à aucune pression
Pourquoi?
Parce que je suis à l’image de celui qui m’a fait :
Une question sans réponse.

29/06/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DIEU N'EST NI BERNARD, NI HENRI, Ni LEVY"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

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C’est écrit
On dit que c’est écrit
On a toujours dit que c’était écrit
Mais on ne s’est jamais demandé ce qui était écrit !

Tout ce qui nous arrive ?
Non ce n’est pas écrit
Quand ça nous arrive ?
Non ce n’est pas écrit
Comment ça nous arrive ?
Non ce n’est pas écrit
Alors, qu’est-ce qui est écrit ?
Même ce que j’écris, n’était pas écrit
Ni sort, ni destin… ni providence
Rien n’est absolument réglé d’avance
À chacun de construire sa chance
C’est énorme ce que je balance
Mais je le répète, rien n’est écrit par avance
C’est ça le secret de toute existence
Rien n’est écrit d’avance
C’est cette voix, seigneur, et la seule qui soit impénétrable
C’est incompréhensible que l’incompréhensible soit
Seulement voilà… il est… et c’est incompréhensible
Que nous soyons libres absolument libres
Comme si Dieu ne voulait pas intervenir
Pas question qu’il reprenne ce qu’il a donné
Ni la vie, ni l’amour… mais la liberté
La liberté pour vivre ou mourir
La liberté d’aimer ou de haïr
La liberté de l’accueillir ou de le reconduire
C’est parce que nous sommes libres, toujours libres
Que l’on peut lire ou jeter le livre!

Un soufi qui passait par là me disait sans se dédire
Que même si Dieu décidait demain d’intervenir
Son sens de la liberté l’empêcherait de se contredire
Il ne le ferait pas… il ne le fera jamais
Il ne l’a pas fait en Bosnie
Il ne le fera pas en Syrie
Dieu n’est ni Bernard, ni Henri, ni Levy!
Il a autre chose à faire
Qu’à se mêler de nos affaires
Que fait Dieu ? Alors?
Je suppose qu’il attend… qu’il attend de voir
Lequel d’entre nous assumera vraiment sa propre liberté
Ce jour là, il sifflera la fin de la récrée
Plus de cadeau… plus de fardeau… pour Personne !


07/05/2012

PLUME REDOUTABLE

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PLUME REDOUTABLE


Réfutant quelques accès de tempête intérieure

Accrochés aux crocs sanguinaires

De quelconques constats d’échecs,

 Cet esprit caustique et railleur

Se nourri de facéties savoureuses

Truffées de sous-entendus aux sourires mordants.

 

Il est ce concepteur d’écrits nouveaux et fructueux

Qui ne reculent devant aucune provocation langagière.

 

Incontestable styliste à la plume redoutable,

Cet humoriste efficace au talent incontestable,

Se fait touche à tout, narquois offrant

La libre propagation d’un sacré désordre.

 

Même dans la pagaille trompeuse des chroniques acérées,

Que personne ne s’y trompe,

De cet homme délicat à l’encre sang,

Des propos émerveillés font l’éloge suprême

Par favorables antiphrases réchauffées de lumière

A des textes fringants dévorés de plaisir

Au fil sans fausse note d’un rêve qui n’est pas.

 

P. MILIQUE

18/04/2012

LE HURLEUR APAISE

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LE  HURLEUR  APAISE 



Tout le monde crie de plus en plus fort,
Car pour exister il faut se faire entendre,
Avec le risque latent d'organiser l'inaudible.

A travers les méandres d'une écriture en mouvement,
Graphie polyphonique au rythme spécifique
Qui serpente entre investigations et hypothèses,
Le pouvoir d'expressions fougueuses et libres existe.

A force de travail, patient bûcheronnage,
Les mots indociles s'associent en phrases
Dont la fécondité semble intarissable.

Il organise le désordre en leur donnant une forme,
Parfois un sens, et on les retrouve disséminés,
A recomposer les éléments d'une vie ordinaire
Pas si différente des autres, mais bien plus: unique.

P.  MILIQUE

17/04/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE "ULTIMATUM"

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Candidats, candidates
C’est à vous dix que je m’adresse, vrais ou faux démocrates
Vous me regardez d’en haut
Je vous regarde d’en bas
Le temps est venu, je crois, de se regarder en face!

À quelques jours, quelques heures de l’assaut final
Je me permets de vous faire une proposition originale
Il s’agit de notre contrat social
Devenu trivial sans rien de génial
Je vous propose de le revoir de le refonder de le reformuler
Pour que chacun en s’unissant à tous s’y retrouve lui-même
Avec les autres mais le même que lui-même
Débarrassé de toute mystification et toute aliénation
Dans le cadre d’une véritable association
Une association d’hommes libres et dignes
Qui substitue au contrat social initial
Un contrat de solidarité nationale
Pour garantir aux sans grades un minimum vital
Oui pour un droit à l’existence pour tous les citoyens
Que vous sommez de trouver des moyens
Alors que le véritable enjeu consiste à créer des liens
Oui des liens de solidarité à toutes épreuves
Qui dispensent de toute recherche de preuves
Ne dites pas que je désire voir les actifs voler au secours des inactifs
Mais voir des existants renouer entre eux des rapports d’existence
Des vivants, songer à autre chose qu’à la survie ou à la survivance.
Oui à la vie, non aux politiques de survie
Qui dissolvent le problème et ne le résolvent pas

Ne m’en parlez pas… ne m’en parlez plus…
De ce revenu minimum, nouvel RSA, vieux RMI
Nous sommes des enfants, non des mendiants de la patrie.
Quand on a faim, c’est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le pain
Quand on est sans toit, c’est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le lien
Quand on est à mal, c’est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le bien!
Nous ne faisons qu’exiger pour chacun ce que nous réclamons de tous
Un minimum, NON, un maximum de solidarité
Pour que la terre de nos pères retrouve toute son intégrité
Donnons de quoi vivre à tous ceux qui n’ont pas de quoi
Sans rien leur réclamer en retour… cela s’appelle : le droit
Le droit de vivre sans devoir le justifier
Pour les juniors, pour les seniors
Pour les handicapés, les infortunés, les désarmés, pour tous les sans grades…
Accordons le droit de se loger, de se nourrir et de se vêtir du berceau jusqu’à la tombe
Comme unique gage de solidarité
Comme unique preuve de votre utilité
Un droit de vie décente pour tous et sans exception
Pour que notre république, ne soit pas cause privée de sens civique
Messieurs et mesdames les dépités
Accordez-nous UN REVENU SANS CONTREPARTIE
Pour que nous retrouvions le sens de la patrie, de cette terre qui appartient à tous.
À ceux qui y travaillent mais à ceux qui y vivent aussi
Le minimum doit être garanti pour tous les démunis parce que ce n’est pas le travail qui nous définit
Mais l’envie de partager cette vie
Sans que les plus grands n’avalent les plus petits.
Ni les puissants ne soumettent les moins bien lotis
UN REVENU SANS CONTREPARTIE
Doit être le socle nourricier pour tous les partis
Le seul préalable à tout parti pris
La vie, bon sang, la vie
Le sang qui coule dans la veine de cette main qui s’apprête à voter pour un autre lendemain!

23/03/2012

TIMIDE EXUBERANCE

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TIMIDE EXUBERANCE

 

On penserait de lui que c'est un homme timide,

Aux gestes feutrés, au ton mesuré,

Dont l'évidence est que, dans le registre intime,

Il apparaît illusoire d'espérer obtenir de quelconques confidences,

Tant il sait faire preuve d'une imperturbable discrétion.

Parce qu'il habite toujours au plus près de sa grande timidité

Aux turbulences de grands éclats réticents à se livrer.

 

Certains observateurs plus espiègles feront remarquer

Que sa vraie nature s'exprime dans l'exubérance débridée,

Dans la fumeuse truculence du caractère méditerranéen.

 

Aussi impertinent que taquin, il affiche

Son besoin sensoriel d'affranchissement

Dans la pratique systématique de la transgression.

Incommensurable besoin de liberté

Qu'il exhibe dans sa curiosité étonnée de tout...

 

Dans cette marge où il se refuse à devenir invisible,

Il est dans l'attente d'amis intellectuels

Qui lui permettront de briller dans des joutes verbales

A l'atmosphère complice d'une époque enfiévrée

Gardienne de souvenirs d'incontrôlables effervescences.

 

P. MILIQUE

 

19/03/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DEUIL ET MELANCOLIE"

 

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14/03/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE PEUPLE ROI"

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28/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "LE CRI DES SUPPLICIES"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


LE CRI DES SUPPLICIES


Le cri des suppliciés hurlant sous la torture
Lacérait dans la nuit un silence résigné
Dans ce pays lointain l'hideuse dictature
Bâillonne encore les lèvres, enchaîne les poignets...

Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort
Déchirait lancinant nos oreilles indignées
Et les larmes de rage m'emplissaient de remords
Et l'écume de haine me faisait trépigner...

Qui donc étaient ces hommes et quels étaient leurs crimes ?
Dénoncer le pouvoir, ses systèmes retors ?
Avaient-ils eu le cran de braver le régime ?
Ou simplement crié « LIBERTE » un peu fort ?

Où sont-ils à présent ? Croupissant dans les geôles ?
Cadavres, ossements, disparus sous la terre ?
Ou vivants mais muets gardant sur leurs épaules
Ces marques au fer rouge au profond de leur chair ?

Mais de quel droit un homme peut faire souffrir un homme ?
Au nom de quelle doctrine, de quelle divinité ?
Et tous ces tortionnaires pourraient-ils donc en somme
Prétendre encore aspirer à l'éternité ?

Alors serrant les poings pour calmer ma violence
Des confins de la nuit me reviennent encore
L'insupportable écho déchirant le silence
Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort....