Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/05/2013

VALERIE ROUZEAU, " LES FUMEURS MEURENT...”

 

VALERIE ROUZEAU

" LES FUMEURS MEURENT...”

Suivi de

 

“ PENDANT QUE JE SONNE...”

 

 LUS PAR

CLOTILDE DE BAYSER ET JULIE SICARD

Poèmes extraits du recueil Vrouz, publié à la Table ronde (mars 2012)


Née en 1967, Valérie Rouzeau est poète, traductrice, entre autres de Sylvia Plath et Williams Carlos Williams. Elle a publié des recueils de poésie Pas Revoir en 1999, Va où en 2002, entre autres ; des essais, par exemple sur Sylvia Plath... Avec Vrouz , elle tente le sonnet pour dessiner des autorportraits.

 

 

Réalisation : Marguerite Gateau

Prise de son : Olivier Dupré

Montage : Aveline Carmoi

Assistante à la réalisation : Marie Plaçais

Choix des poèmes : Laurence Courtois

01/04/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.03.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

20.03.2013

17/02/2013

JEAN-LOUIS TRINTIGNANT SUR SCENE POUR PREVERT, DESNOS ST BORIS VIAN

 

JEAN-LOUIS TRINTIGNANT

SUR SCENE POUR

PREVERT,

DESNOS ET BORIS VIAN

" JE VOUDRAIS PAS CREVER..."


Il est sur scène, le monstre, l'acteur.. à 81 ans il a 20 ans en disant les textes de ces poètes qui ont bercé ses 20 ans à la Libération.

10/10/2012

CHARLY: 2

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

 

CHARLY

2


 

Tiens? Comme un ronronnement dans le ciel!

Je me pose, le temps d'un bref instant, l'ombre d'un début d'interrogation. Vite résolue l'énigme. En levant la tête je reconnais immédiatement notre habituel petit avion de l’aéropostale. Celui-là même qui, de tous ses clignotements lumineux et de l’harmonie cadencée de ses deux moteurs à hélice, transporte son chargement de courriers laconiques ou de lettres pathétiques. A moins qu'il ne s'agisse plutôt des singulières symphonies d'un mélomane des mots, ou d'autres choses particulières aux significations infinitésimales.

Juste le temps de ma réflexion un brin nostalgique, et déjà le voilà qui s'évanouit dans son paysage céleste escorté sous l’œil protecteur de la lune et les sourires rassurants des étoiles. Disparition lente et progressive dans l'immobile d'un silence qui rapidement devient le sien.

La fraîcheur nocturne, bien perceptible maintenant, me décide à rentrer tant je ne tiens pas plus que ça à me laisser agresser par cette baisse de température. Bien qu'elle ne soit, c'est vrai, nullement intempestive compte tenu de l'heure présente.


(Asuivre....)

 

08/10/2012

LES SOURIRES DE LA LUNE

LUNE.jpeg

 

 

LES SOURIRES DE LA LUNE

 

Elle danse,

Bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.

Son visage est d'un puissant lumineux.

Et son sourire, son sourire!...

 

Elle est là

Dans son cadre de tolérance et d'harmonie

Comme une perfection dédiée à l'immobile.

Quelle rencontre inespérée se traduit là

En cette beauté sublime qui poursuit, indifférente,

Sa sensuelle promenade étonnamment vagabonde,

Celle qui la définit en croisière exacte et impassible.

 

La pénombre qui l'enserre exacerbe sa présence!

Et sa frimousse souriante, tellement souriante...

 

L'homme, au clair d'insomniaques nuits

Et dans un soudain besoin de flânerie intérieure,

A simplement à lever le regard pour y puiser

L'incroyable plénitude existentielle propagée,

Et s'offrir le luxe d'une luxuriante exultation.

Il sait d'expérience que la formidable force d'attraction

De cette belle gracieuse a le pouvoir de repousser,

Dans les zones les plus reculées des ténèbres caressantes

La perturbante mais séduisante tentation du vide.

 

Il sait aussi, parce qu'ébloui, se dissoudre à tout coup

Dans l'obsédante présence de ce concentré d'éternité

A l'épicurienne et frémissante profondeur

Où il s'autorisera à laisser papillonner ses phantasmes.

 

Lorsqu'il est tourmenté par la plus intense des nostalgies,

Il sait également trouver dans ses marges alentours,

Créature fascinante et complice aux affinités secrètes,

Une sorte de simplicité apaisante, régénérante.

 

Ainsi qu'un sourire tout de force et d'indolence!

Parce que son sourire, son sourire...

 

Et, sous toute la candeur apparente,

Il y a cette continuelle douceur,

Cette chaude intimité,

Et aussi une vraie chaleur humaine

Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.

Improbables pépites qui fleurent bon la tendresse

Et la générosité qui l'affranchissent, provisoirement,

De sortes de pensées aux reflets crépusculaires.

 

C'est ainsi que loin de toute agitation bruyante et parasite,

Elle offre avec une noble application le plus précieux des silences.

Celui d'un moment innocent issu de nulle part, rare et poétique

Passé dans un souffle accéléré en sa délicate compagnie.

En compagnie de son sourire aussi,

Irréel de transparence diaphane:

Lunaire!...

 

P. MILIQUE

 

13/09/2012

SA VIE

CHEMIN.jpeg

 

SA VIE

 

Sa vie :

C’est un ciel de malheurs

Habité de rêves fracassés et de confiance trahies,

Une succession ininterrompue de mouvements désordonnés et incohérents,

Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer

Jusqu’au vertige, jusqu’au silence,

Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,

Une outrance peu recommandable qui porte en elle

L’évidence inévitable du conflit à venir,

Une indifférence sereine.

 

Il refuse cela.

Alors il s’invente un itinéraire singulier.

Il se veut esprit enragé, hanté, lunaire.

Débordant sans retenue d’une colère nécessaire, vitale,

Qui saura le détourner des forces obscures de cette cohérence-là.

Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes!

Il s’oblige aussi à débusquer en lui la part d’intolérance,

Et la vision contradictoire du monde,

Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe

 

Pour ne jamais être suspecté de complaisance

Qui n’existe parfois que dans la gravité et la mortification,

Il boîte de l’intérieur.

Il perçoit dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscure

Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide

N'être seulement troublée que par les coïncidences.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Sauf à forcer la banquise compacte de la douleur.

Il y a cet accomplissement qui fait de la vie

Un chemin solitaire enrichi de silences...

.

Alors il s’esquive, le cœur modeste et lumineux,

Dans la belle brillance de ce soleil radieux d' Absolu

Générateur d'une tranquillité rassurante à son propre désordre.

 

P. MILIQUE

13/07/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 14

concision fragmentaire.jpg

 

 

Longue balade aux travers des sables

 

Aux grains brûlants et iridescents

 

Ou encore dans le lunaire minéral

 

Lorsque la nuit envahit la dune battue par les vents.

 

 

 

Apaisement par l’errance salutaire.

 

 

 

P. MILIQUE

 

06/05/2012

ERMITAGE SOUS LA LUNE

NUAGE.jpg

 

 

ERMITAGE SOUS LA LUNE

 

 

S'abstraire du monde des choses,

Témoigner d'un autre rapport au réel

Et se désencombrer des poids contraignants

Révèle à la quintessence du paysage mental...

 

A ne plus jamais courir après les apparences,

Le fruit du désir de s'absenter à sa propre vie

Définit déjà le chemin qui mène à l'absolu.

 

Au-delà des contingences et des attachements,

Prendre plaisir à vivre dans le dépouillement solitaire

Et connaître peu à peu cet état dans lequel rien ne manque plus.

 

Parvenir au bonheur sans égal d'une existence ordinaire

En compagnie des sculptures de nuages complices,

Au murmure de l'eau où l'éclat d'un torrent...

 

Essentielle simplicité toujours à la limite de l'indicible,

A la chair d'un ermitage lunaire à contempler.

 

P. MILIQUE