Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2013

UNE CHUTE DANS LE CHAOS

CHUTER DANS L'ABYSSE.png

 

UNE CHUTE DANS LE CHAOS

 

La débâcle soudaine me projette avec violence

Au cœur d'angoisses intensément destructrices.

 

Je connais la genèse de cette subite fulgurance

Mais ses racines secrètes la rendant impartageable

Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.

 

D'ailleurs, je ne maîtrise plus rien de tout cela

Pour m'être trop exposé jusqu'au vulnérable,

Je ne puis plus que flotter en mes tempêtes

Tel une vieille coquille hystérique et ballottée,

Chichement amarré à l'immuable culpabilité.

 

Tout cela ne peut déboucher que sur le négatif,

Lui même générateur d'amertume et de dégoût.

La peur de l'abandon m'engage sans ménagement

Dans un tumultueux parcours du combattant

Débordant d'attentes utopiques et de désillusions,

De doutes insidieux dans lesquels se dévoilent le vide,

La solitude triste et la tricherie des fausses certitudes.

 

Dès lors, la chute au plus tourmenté du chaos est abyssale

Tant l'inaccessible présent s'exacerbe d'insupportable.

C'est ainsi que, projeté dans les combles du plus jamais,

Je retrouve mes nuits accueillantes, ardues et glaciales,

Tandis que s'amoncellent au plus près de ce que je suis

Les ombres tentatrices et crapuleuses de l'irréparable.

 

Comment imaginer combler la douleur des attentes?

Comment supposer élargir l'horizon du futur proche?

Comment résoudre l'équation à décrypter l'indicible?

 

Je connais la genèse de cette soudaine fulgurance

Mais ses racines secrètes la rendant impartageable

Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.

 

P. MILIQUE

05/08/2013

YVES BOMMENEL: "SEPTENTRION"

 

YVES BOMMENEL

"SEPTENTRION"

 

L'hiver n'est pas la mort. Non, l'hiver est germinal. Il est le ventre laiteux des amours estivales.

L'hiver n'est pas la mort. Il est la chanson du feu qui crépite dans l'âtre, le cocon douillet de la chrysalide. La tanière de l'ours. Le givre enveloppant la lande. Le cristal des eaux endormies. La fractale du flocon de neige.

L'hiver n'est pas la mort. Il est la maraude silencieuse du renard argenté. Le lapin blanc qui se fond dans la toundra. Le noir corbeau qui survole la plaine sans un bruissement d'ailes. Il est le silence roi. Sa majesté nordique. Le continent de glace.

L'hiver n'est pas la mort. Il est le repos de l'arbre avant sa floraison. La mère nourricière du printemps qui viendra. La racine souterraine qui attend patiemment son heure. Le secret qui guette le retour du soleil pour se révéler. Il est la promesse du torrent se cachant dans la cascade figée.

L'hiver n'est pas la mort. Il est saint sacrement, immaculé conception du cycle des années. Il est l'alpha de l'oméga, l'envers de l'endroit, le pôle magnétique. Le solstice non moins fécond. Il est le diapason qui donne la juste de note de l'an passé, de l'an qui vient. Il est passage et courant d'air.

L'hiver n'est pas la mort puisque la mort n'est sûrement pas l'hiver.

05/04/2013

HUBERT VOIGNIER : " LES HAUTES HERBES " 2/5

 

HUBERT VOIGNIER 

" LES HAUTES HERBES "  

2/5

 

« Aussi je m’en vais par les routes… »

(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)

 

Poème extrait du recueil Les hautes herbes, © Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011

 

Né en 1964 à Lyon, Hubert VOIGNIER a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.

 

Extraits choisis par Laurence COURTOIS

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

31/03/2013

LE CERCLE DES FEMMES LES SORCIERES DE PARIS " Y'a plus de place pour la magie "

 

LE CERCLE DES FEMMES


LES SORCIERES DE PARIS
  " Y'a plus de place pour la magie "

(6’23’’)


Quatre femmes se réunissent les nuits de la pleine lune pour se "recharger en énergie" et "réveiller la déesse en elles". Une cérémonie inspirée des cultes ancestraux d'Amérique du Sud et d'Europe. Un sabbat féminin moderne et doux dans un appartement de la porte de Bagnolet à Paris.


Enregistrements : 27 et 28 décembre 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Annika Erichsen

26/03/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " LA NOUVELLE REVOLUTION FRANCAISE "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme. 

 Superbe et talentueuse... 

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Belle et étrange Patrie
Tes enfants ne grandissent plus… ils vieillissent
Ils ne réagissent plus… ils pâtissent
Ils ne te bénissent plus… ils te maudissent
Parce qu’ils ne supportent plus tes présents dérisoires
Ils ont tourné le dos au passé sans pouvoir faire face à l’avenir…
Parce qu’il n’y a pas… il n’y a plus d’avenir

Belle et étrange silhouette
Tu vas bientôt incarner la nouvelle Révolution Française
Tu portes un voile
Non, ce n’est pas à moi
Mais à chaque citoyen qu’il revient de te l’arracher
Et se découvrir en te découvrant…
Plus belle, plus sublime que l’ancienne

Belle et étrange affaire
L’ancienne a consigné des droits sans assigner de devoirs
Rédigé une déclaration toute formelle sans ancrage dans le réel
Libéré des capitaux et décapité des libéraux
Mais il n’y a qu’une limite au pouvoir : le pouvoir des limites
Parce qu’il ne s’agit plus de séparer les pouvoirs mais de les réparer…
L’exécutif arbitraire, Le législatif forfaitaire et Le judiciaire toujours déficitaire.

Belle et étrange époque
J’ai l’impression qu’il y a plus d’abus aujourd’hui qu’en 1789…
On nous abuse sur la marchandise. Sur le prix. Et sur le circuit.
On ne sait plus ce que l’on mange…
On ne sait plus ce que l’on pense
Camera obscura… c’est l’illusion médiatique qui a pris le dessus… accaparé tous les pouvoirs, comme dans les anciens appareils photographiques, nous marchons tous sur la tête.

Belle et étrange résolution
Qu’est-ce que tu dis ?
Que c’est le moment de se lancer à l’assaut du système
En bloquant sa marche financière?
La démarche m’interpelle
Je bloque, tu bloques
Comme un seul bloc, comme un seul blog !

15/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

07.02.2013