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29/06/2017

SE SOUVENIR MAINTENANT 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SE SOUVENIR MAINTENANT

3

Le foyer central n'en demeure pas moins symptomatique d'une grande noirceur.

Loin de rester indifférent, le macrocosme du futur s'applique déjà, et quoi qu'il lui en coûte, à contourner les intérêts rationnels désormais en péril.

 

Vivre dans ce monde est, nous le savons, fait d'incisive mémoire.

Dans le souci d'éviter le piège grossier de l'oubli facile, il est important de lui préserver la possibilité d'accès, afin de pouvoir se remémorer aussi souvent que nécessaire ces années merveilleuses et comblées d'indispensable, qui ont sans conteste existé.

C'est ainsi qu'elles redeviendront, le jour venu, d'une impatiente actualité.

S'imposera alors le temps initialement préconisé, oui, de se souvenir maintenant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

27/03/2016

JIMI 1

au magma présent de l'écriture,

 

JIMI

1

Mes héros ne sont pas armés de fusils,
Ils ne le sont que d'une guitare,
Et leur plus grande victoire
Est de destituer le monde
De son foutu manteau noir.

Je n'ai jamais fait de guerre,
Seulement d'exaltants virtuoses.
Mon ancêtre a connu Verdun,
Moi Jimi à Wight et à Woodstock.

Je ne puis crois en aucun dieu
Puisque je ne l'ai jamais vu.
Et si toutefois j'ai fait erreur,
Il en est le seul responsable:
Il n'avait qu'à se manifester!

Je ne puis aimer Napoléon,
Son chapeau est en carton.
Il a beau se dire empereur,
De moi il n'aura pas de fleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/09/2014

A L'INSTAR DE L'AMOUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L'INSTAR DE L'AMOUR

2

 

Une souffrance exaltée le précède de peu :

Et si le bonheur n'était que la promesse travestie du malheur ?

 

Une fois surmonté le néant inhérent à la vie de chacun,

Il convient de contourner les obstacles qui ajournent le bonheur

En remplaçant le malheur latent d'être heureux

Par l'espoir légitime d'y parvenir un jour.

Au final, le perpétuelle quête de cet état fugace

Ne sera pas parvenue à faire abandonner

La grandeur simple du plaisir d'exister.

 

Donc, l'expérience du bonheur trouvé

Est inséparable de la crainte de le perdre.

Ce qui fait de chaque homme heureux... un homme averti.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/06/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

4

 

l y a aussi à écouter, irréfragable, l’euphorisante voix de la vie

Qui, à mélodie constante, s’offre à nos oreilles émerveillées,

Et suggérer l’acharnement naturel à vouloir la vivre en entier.

Parce qu’elle sait proposer cet enchainement surprenant de touches

Alertes et inattendues, aux saveurs rares aussi riches que variées.

De fait, tout au long de sa durée, elle n’aura demandé qu’apprendre

A détecter l’invisible avant de consentir à avouer l’avenir promis.

 

Pour en apprécier le concret, admettons que tout cela est simple!

Décidons-nous à occuper l’intégralité de l’espace vital proposé.

Puis, avec douceur mais détermination, autorisons-nous à ouvrir

Cette fenêtre où respire en cadence l’atmosphère et le vaste large,

Dans la contemplation attentive du lever de soleil qui point déjà.

Un qui se lèvera une dernière fois, infinitésimal, éternel aussi.

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011

(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

 

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

 

 

Poèmes lus par

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

IN

 

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

 

© Minuit 1970

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

07/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES BOURGEOISES


SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES BOURGEOISES

 

La vie quotidienne au début du XXe siècle, racontée par l’historien Antoine Prost. Aujourd’hui, les jeunes filles de bonne famille…

 

Antoine Prost préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Une dame de la bonne société ne sortait pas sans son chapeau.et ses gants. Une femme en cheveux dans la rue ou avec un fichu sur la tête, c’est une femme du peuple, une ouvrière. Les paysannes portent souvent un fichu ou une coiffe dans certaines régions notamment pour la messe. Les dames de la bonne société ne travaillent pas, ni chez elle, ni en dehors de chez elle. Ce sont des maîtresses de maison…

Mrs. Vanderpoel, Mrs. Fred D. Johnson, and Mrs. C.K.G. Billings (LOC) © The Library of Congress - 2013