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C'est une gigantesque petitesse qui ose interpréter sa misérable ambition comme un moteur important. Et voilà qu'elle enfle jusqu'à la démesure, jusqu'à en recouvrir le reste.
En fait, cette cécité volontaire n'est rien d'autre qu'un aveuglement délétère d'autant plus rebelle qu'il ne trompe personne et le rictus enténébré d'une âme qui, suivant la farandole de ses multiples idées, se trouble de prendre au quotidien ses désirs pour la réalité. Quelque chose qui, une dernière fois, sollicite la vie avant qu'elle ne s'arrête.
Ça n'étonnera personne, Nelson Monfort lit en version originale. En Anglais. En Espagnol. Mais pas en Russe, il le regrette d'ailleurs, car le journaliste est un grand admirateur de la littérature russe : Dostoïevski, Pouchkine.
Récemment, il s'est plongé dans 'These few precious days : the final year of Jack with Jackie'. Le journaliste américain Christopher Andersen y évoque les derniers mois du couple Kennedy, avant l'assassinat du Président JFK, il y a bientôt 50 ans.
Nelson Monfort reconnaît qu'il ne lit pas trop les grands succès de librairie : "j'ai un peu de mal quand je vois des centaines d'exemplaires du même livre sur une plage : j'ai tendance à penser que la prose sent l'ambre solaire."
Du vague à l'âme, de la nostalgie, de la mélancolie, de longues nuits d'introspection fiévreuse pour des textes riches exaltés de mots qui frappent et font écho dans le fragile.
Quoi? Vous n'étiez pas présents hier soir? Ne laissez pas passer votre tour plus longtemps! Séance de rattrapage ce soir 28 Mars:
A l'attention des multiples lecteursqui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire. Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
INSPIRATION MAJEURE
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Elle est comme cela la Femme.
Elle sait n'emprunter au réel que sa part d'exception. Il y a, dans la lucidité souveraine de son regard porté, un pouvoir d'enchantement aux ressources inouïes qu'elle exploite à merveille dans sa pleine confiance de la vie et dans l'amour de son prochain.
Elle manifeste sa présence entière que dans la chaleur d'une poésie fluide et rythmée, comme touchée par cette grâce qui est sienne.
La Femme, dans son entité singulière, est un homme qui serait enfin abouti!
Comment ne pas chercher alors à partager, dans l'infime de chaque instant, la beauté somptueuse de sa généreuse proximité?
A.H. Paris bonjour : oui on peut dire que c’est le jour, même si j’aime aussi Paris la nuit. Oui vous l’avez deviné H comme Hidalgo. Non, A ce n’est pas âne, l’animal, mais Anne l’animatrice qui prend soin de votre mal avec ses mots… oui, c’est l’hôpital qui se moque de la charité…
NKM. Paris bonsoir. Oui c’est la nuit tous les chats sont gris pour les bruns, pour les brunes c’est fini, leur gestion médicalement assistée, on n’en veut plus de ces roses mal arrosées… avec elle, même l’air pur finit par devenir irrespirable. C’est leur idéologie qui est polluée, polluante, puante. Ils n’ont aucune vision d’avenir, mais seulement deux ou trois présupposés selon lesquels, au lieu de chercher à produire du miel, il vaut mieux songer à partager la merde… ce que je ne partage pas… cela va de soi!
A.H. Paris, oui je l’entends avec sa voix et sa pensée hachée parce qu’elle n’a jamais vu plus loin que le bout de son nez. Moi, je vous le dis, en vérité, si la fausse blonde se retrouve aux affaires, les parisiens n’auront plus rien à faire, juste à compter les points marqués par d’autres qu’eux-mêmes et voir filer leur destin vers un paradis fiscal ou artificiel. Je suis la seule à garantir un lien sacré entre nature et société.
NKM. Paris, de quoi est-ce qu’elle parle la négresse verte de peur, de ne pouvoir succéder à son père, qui a été un maire pour nous mais une mère pour elle… elle ne va tout de même pas faire passer sa cécité pour une cité idéale. Pédale dure, pédale douce qui veut tout recycler, et transformer notre vie parisienne en pistes cyclables, recyclables à l’infini. Paris ne croit plus aux lotions magiques. Paris a enfin de l’ambition.
A.H. Paris, Salut, ne croyez surtout pas un traitre mot à son discours de petite bourgeoise qui se drape comme une bohémienne… c’est la droite bo-bo qui veut distribuer des croissants à un peuple qui réclame du pain, qui veut déshabiller François pour rhabiller Nicolas, qui a une larme à l’œil parce qu’il a raté son dernier métro et non parce qu’il a raté sa vie. C’est la plus belle pour aller danser, elle est résolue à fermer des restos du cœur et à ouvrir des boites de nuit.
NKM.
À paris : la laideur passe encore. Mais pas la médiocrité. Oui son altesse n’aime pas la bassesse, les petites pensées, les petites pesées. La plus belle ville du monde ne peut plus supporter d’avoir à sa tête des gens étriqués : sans vocation, sans passion et sans horizon. On ne peut pas enfouir sous terre une ville de lumières ni boucher ses artères avec des considérations terre à terre. Rendre Paris aux parisiens, aux parisiennes, je n’ai rien trouvé d’autre à faire pour m’acquitter de la plus noble tache que doit se fixer le maire de Paris.
COENGUEN est un artiste au tréfonds dévoré par la flamme.
Démarcheur d'absolu, il n'a de cesse de jeter des passerelles sur le vide pour atteindre à la musique de l'âme.
Enregistré en septembre 2013 aux studios Davout
avec
LAURENT JAIS
le bien-nommé.
0'00 - Une denrée. 2'49 - C'est assez passé. 6'26 - L'homme de Ma vie. 10'06 - N'arrêtez pas la fête. 12'25 - 8m2. 15'53 - Laisse les monstres. 19'40 - Quand on voyage. 24'46 - Sarah. 27'19 - Aussitôt. 29'45 - Clémentine. 34'05 - Je n'ai pas mérité. 37'37 - Seriez-vous. 41'20 - Fuckin' in the morning. 42'15 - J'crois qu'je bois. 44'57 - Éponge à problèmes.
et brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr... Un morceau fantôme !