24/03/2014
SI ELLE SAVAIT...
SI ELLE SAVAIT...
L'automne est là qui entrouvre les plaies
Où, dans la réalité mouvante et incertaine,
Se joue la permanence entre lui et lui,
Dans l'ambiance pesante et détestée de l'aversion.
Les jours s'éternisent en tourmentes
Ponctuées de trop de questions sans réponse.
Si elle savait avec quel désespoir je l'aime,
L'univers soudain se ferait juste et solaire,
Et les rayons dardés de l'astre incandescent
Initieraient alors cet engrenage moelleux qui chauffe le cœur
En accrochant un sourire de rêve au silence de l'enfance.
P. MILIQUE
12:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tourment, automne, plaie, réalité mouvante, permanence, ambiance pesante, détester, aversion, éternité, ponctuer, question sans réponse, désespoir, aimer, univers, solaire, rayons dardés, incandescent, initier, engrenage, réchauffer le coeur, un sourire de rêve, silence, enfance
INSPIRATION MAJEURE 1
INSPIRATION MAJEURE
1
C'est une prise de position et une volonté qui ne s'affiche que peu.
L'expression ultime de l'imaginaire ne trouve sa cohérence que dans la référence. Et ce n'est que fasciné par l'imposant mystère que s'accepte le risque de progresser sans précautions en territoire inconnu.
Inspiration majeure qui permet de penser la Femme, comme une belle personne qui emprunte des chemins différents pour parvenir à des objectifs souvent supérieurs.
Il convient de témoigner de cette authenticité-là!
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, inspiration, majeur, prise de position, volonté, afficher, affichage, expression, ultime, imaginaire, trouver, cohérence, référence, fasciner, imposant, mystère, accepter, risque, progression, précaution, territoire, inconnu, permission, penser, belle eprsonne, emprunter, chemin, différence, parvenir, objectif, souvent, supérieur, convenir, convenance, témoigner, authenticité
IMPOSTURE
IMPOSTURE
Complicité étroite et magnifique
A l'esthétique froide très calculée.
Dans l'amplitude vacillante des certitudes
Et le mépris ostensible des impondérables,
Il a fait ce choix délibéré
De l'impossible a venir, et de l'émoi,
Exposant ainsi l'irrémédiable obscénité
D'un corps incertain que rien ne réchauffe.
Vous qui lisez, faites semblant de pleurer,
Il ne fait que semblant de mourir!
P. MILIQUE
05:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : imposture, complicité, magnificence, esthétique, calcul, amplitude, vacillante, certitudes, mépris, ostensible, impondérable, choix, délibéré, impossible, émoi, irrémédiable, obscénité, corps, réchauffer, pleurer, mourir
JE DENONCE 11
Je dénonce ces Hommes,
Parce qu'ils ne s'imprègnent pas de l'autre,
Parce qu'ils ne portent pas en eux la conviction de son importance,
Parce qu'ils n'ont pas sans cesse à l'esprit
Que l'on ne se constitue que par lui,
Que grâce à lui.
00:36 Publié dans JE DENONCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dénonciacion, imprégnagnation, conviction, importance, esprit, constitution, grâce
23/03/2014
EFFLUVES INNOVANTES
(Œuvre empruntée sur la Toile.
Elle appartient, c'est probable, à quelqu'un:
Faites le moi savoir!)
EFFLUVES INNOVANTES
Elle ne rime à rien l’inoffensive lecture
Que s’autorise l’amateur d’écriture blanche,
Épurée, amorphe et sans fond.
Pourquoi ne pas aller plutôt
Vers ces textes plus intrigants
Qui éclatent de pensées noires et de mots précis?
Essentiel de la construction profonde
D’une langue, peut-être bâtie sur les interdits,
Dont les effluves innovent souvent au cœur du figé.
P. MILIQUE
18:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : effluves, innovation, autorisation, amateur, épuré, amorphe, texte, intrigue, langue, interdits, au coeur du figé
L’ECRIT-VAIN ANODIN
L’ECRIT-VAIN ANODIN
Ce sont des phrases qui fascinent à la fois
Par leur simplicité et par leur étrangeté.
Écriture sensuelle, abstraite,
Parfois lyrique ou coléreuse,
Elle est génératrice de quelque chose
Qui va forcément apparaître.
Peut-être dira-t-elle la force et la fragilité
Qu’évoquent parfois les premières amours
Dont l’éclairage final retient la couleur des jours.
Ou alors, elle expliquera le lent glissement
Hors de soi et du vertige du vivant
En ruminant le malheur certain de toute condition humaine.
Lui, l’écrit-vain anodin, balbutie l’écriture
Dans la chair vive des phrases.
Elle lui donne ce faisant
Un lieu unique pour dire la révolte et le courroux.
Cela l’aide à se plonger dans cet univers d’entrailles
Qui renvoie sans retenue a la face du monde
La noire bile de sa laideur et de sa bêtise
Lui permettant ainsi d’offrir à l’attente des autres
L’image perceptible de son consentement à l’impossible.
P. MILIQUE
12:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fascination, étrange, écriture sensuelle, abstrait, lyrisme, colère, générateur, force, fragilité, premières amours, éclairage final, hors de soi, vertige, vivant, malheur, condition humaine, balbutier l'écriture, chair vive, révolte, courroux, entrailles, la face du monde, bile noire, laideur, bêtise, orrir, consentement à l'impossible
L'AMOUR, C'EST COMME...
L'AMOUR, C'EST COMME...
L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...
La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...
Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...
P. MILIQUE
09:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, amour, champignon, émonder, entendre, parloir, doute, parcourir, chercher, trouver, mauvaise qualité, parfaire, perfection, carré, vénéneux, poison, potentiel, mortel, mourir d'aimer, meilleur façon, pousser, poussoir, stupide, métaphore, forestier
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
LENTE ESQUISSE
LENTE ESQUISSE
Il y a quelque chose de majestueux et de lancinant
Dans la lente esquisse d’un regard qui s’obscurcit
Au gré d’un échec rendu plus amer encore
Par la folle espérance suscitée.
Ainsi naît l’ombre dense du désenchantement.
L’attirance est là, forte et mystérieuse,
D’un destin excessif traversant le néant
D’un temps trop simplificateur.
Représentation abstraite,
Proche de l’émerveillement premier
D’une vie souveraine
Aux éclats brefs et tumultueux.
P. MILIQUE
00:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lenteur, esquisse, majesté, lancinant, regard, obscurcir, échec, amer, folie, espérance, susciter, ombre, désenchantement, attirance, mystérieux, destin, excès, traversée, néant, temporel, simplificateur, représenter, abstrait, émerveillement, vie, souverain, éclat, bref, tumultueux
22/03/2014
RHAPSODE DU SENSIBLE
RHAPSODE DU SENSIBLE
La nuit a commencé depuis trop longtemps
Tandis qu'il s'épuise a se battre autant qu'il le peut
Dans la touffeur d'atmosphères lourde de souffrances.
Les médecins sont rarement des rhapsodes du sensible,
Mais celui-ci a lu la tristesse qu'il a, imprimée aux yeux.
Et il s'applique à lui panser l'intime
Avec les mots qui sont les siens.
Des mots sobres, apaisants et lumineux,
Qui excèdent une pureté éclatante et sereine
Dont la charge de vérité simple le terrasse soudain
Et l'émeut au tréfonds jusqu'à lui arracher les larmes reconnaissantes
De celui qui, après le départ du père, n'y croyait plus.
P. MILIQUE
17:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rhapsodie, sensible, nuit, épuiser, combat, touffeur, atmosphère, souffrance, médecin, tristesse, imprimer, s'appliquer, penser, intime, sobre, lumineux, excéder, pureté, éclatant, sérénité, charge de vérité, terrasser, émouvoir, tréfonds, arracher, larmes, reconnaissance, départ, père, croyance
LUCIDES DÉDAINS
LUCIDES DÉDAINS
A poser un regard sans complaisance
Sur l'humus chaotique de mon propre univers,
Je m'éprouve tel un champ proposé
Que de multiples pensées labourent.
Cette étroite préhension de mon intériorité
Devrait faire sonner la possible mélodie
D'extraordinaires poèmes en habit de bonheur.
Pourquoi alors, à bout d'effort, ne parviennent
A goutter, dans l'indifférence de lucides dédains,
Que ces horribles textes grimaçants qui me désespèrent?
P. MILIQUE
12:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lucidité, dédain, regard, complaisance, humus, chaotique, univers, éprouvé, champs opposé, pensées, labour, étroitesse d'esprit, préhension, intériorité, sonner, mélodie, extraordianire, bonheur, effort, indifférence, horrible, grimace, désespérance
JE M'ACCUSE 38
JE M'ACCUSE 38
Je m'accuse
De me nourrir
D'évidences approximatives pour,
Dans leur texture même,Tenter d'échapper
Aux rapports de force
Qui caractérisent le monde,
M'exposant de fait
Aux affres obscurs
De leur négation totale.
09:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, s'accuser, nourriture, évidence, approximation, texture, policier, mutation, tentation, échappatoire, rapport de force, caractéristique, végétatif, maintenir en vie, exposition, affres, obscurantisme, négationnisme, totalitarisme, décharge sauvage, surveillance, mirador