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02/04/2013

LES DESCHIENS : " LES ALLEMANDS "

 

LES DESCHIENS 

" LES ALLEMANDS "

 

Cette série de sketches courts met en scène toute une galerie de personnages interprétés par les comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Les Deschiens ont un style très personnel et reconnaissable.


PERSONNAGES:

M. Morel : C'est le personnage principal de la série. Il est extrêmement rationnel, attaché à la vie quotidienne, et n'entend jamais utiliser la technologie moderne. C'est le stéréotype du Français « moyen » et il est hermétique à la culture (principalement aux livres).

M. Saladin : C'est un ami de M. Morel avec lequel il discute de toutes sortes de sujets. Il est la plupart du temps dans l'ombre de M. Morel et il cherche toujours à exprimer ses idées, bien qu'il ait du mal à les faire clairement comprendre. Les discussions qu'il entretient avec M. Morel sont souvent des quiproquos sur une expression à double sens (cyber café, bibliothèque, souris, cd-"rhum"...).

Mme Saladin (interprétée par est une femme autoritaire, soucieuse des apparences. Elle apparaît souvent comme commerçante, parfois comme professeur de langues étrangères.

Bruno Lochet: Un client de M. Morel qui a du mal à suivre ses explications.

Yolande : La femme de M. Morel. Elle suit souvent les préceptes de son mari sur l'éducation de leurs enfants. Elle représente elle-aussi un stéréotype : celui de la femme au foyer inculte.

Olivier : Le fils de M. Morel. Il essaye sans cesse de se cultiver en lisant des ouvrages de littérature classique (Gide, Yourcenar...) au grand dam de ses parents qui l'obligent à avoir des activités moins intellectuelles.

Atmen "Atomen" Kelif : Atmen Kelif, joue l'arabe de service qui se fait maltraiter verbalement et physiquement par M. Morel et M. Dusquesne.


SOURCE UNIQUE DE CES PROPOS-LA:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Deschiens

01/04/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Anthony PHELPS "Le siècle se défait d'un long calendrier"

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Anthony PHELPS

"Le siècle se défait d'un long calendrier"

 

Orchidée nègre, 1987

 

Lu par Réda KATEB

 

Tiré du recueil Orchidée nègre (1987), ce poème est publié dans l'anthologie proposée par par les éditions Bruno Doucey pour cette 15ème édition du Printemps des Poètes.

 

 

 

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.03.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

20.03.2013

PLEURER AU DEDANS 1

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PLEURER AU DEDANS

1

 

Le moment est venu. La fusion de leurs forces va parfaire l'épopée de ces deux romantiques qui ont su, osmose immédiate, s'inventer une vie d'une grande légèreté.
Mais, est-ce vraiment raisonnable d'aller ainsi jusqu'au bout de ses rêves?

Comment parvenir à convertir la passion excédée en relation douce, médiane, équilibrée, sans courir l'impensable risque de sa destruction?

 

L'amour ne peut plus être vertu s'il se pare de faiblesse.

Il remonte des profondeurs du cœur, puis de l'âme, et il se consume, et il dévore.
Il est donc important de savoir jusqu'où aller trop loin en apprenant à décrypter les réalités et à démêler l'inévitable confusion des sentiments.

 

J'ai d'eux l'impression vivace d'êtres fiévreux, pétrifiants d'intensité et de tension intime. Ils arborent une énergie débridée soutenue par un regard tendu qui impose une densité hors norme à la scène la plus quotidienne.
Ils sont traversée des apparences dans leur façon différente de vivre les heures en rêveurs éveillés.
De là découle le caractère urgent, désordonné et terriblement poignant de leur itinéraire illimité.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

YVES JAMAIT ET DANIEL FERNANDEZ au CÔTE ROCHER DE ROCAMADOUR le 6 SEPTEMBRE 2012

 

YVES JAMAIT ET DANIEL FERNANDEZ 

au "CÔTE ROCHER" DE ROCAMADOUR

le 6 SEPTEMBRE 2012

 

 " Yves Jamait invite Daniel Fernandez. "

Enfin, c'est ce que signale l'affichage qui présente l'événement. Formation intimiste aussi, est-il suggéré. Peut-être, mais tellement porteuse de chaleur communicative...

En tout cas sur scène, c’était bien le cas ce soir là!

Superbement entouré de Didier Grebot aux percussions, de Samuel Garcia à l’accordéon et bien évidemment, comme il est indiqué, de Daniel Fernandez à la guitare, l'instant Jamait était prometteur.  

La complicité évidente avec Fernandez est bien la colonne vertébrale de la prestation fournie sous la forme d'un judicieux assemblage de chansons, parmis les plus connues de Jamait, de celles de Daniel Fernandez, agrémenté de quelques notes d’humour bienvenus.

Yves et ses camarades nous a présenté ce soir-là un spectacle de grande et intense qualité.

31/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Francis DANNEMARK "Dans les vociférations..."

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Francis DANNEMARK

"Dans les vociférations..."

 

Dans les vociférations...

Une fraction d'éternité, 2005

 

Lu par Reda KATEB

 

Tiré du recueil Une fraction d'éternité (2005), ce poème est publié dans l'anthologie proposée par par les éditions Bruno Doucey pour cette 15ème édition du Printemps des Poètes.

Thème(s) : Littérature| Poésie

Document(s)

Les voix du poèmes - Anthologie

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.03.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

20.03.2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " PRESUME PRESIDENT "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme. 

 

 Superbe et talentueuse...  

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Camarades!
C’est le moment de choisir votre camp!

Il était temps avec l’arrivée du printemps, printemps bien français qui voit fleurir ce qui est censé flétrir et flétrir ce qui est censé fleurir… les fleurs du mal… on s’apprête déjà à les cueillir.
C’est le moment ou jamais de se déterminer : être ou ne pas être bienveillant.
Mais toujours est-il que le mal nous en apprend d’avantage sur nous que le bien… je n’ai pas envie de plaindre la vieille dont l’ex-président a abusé, mais plutôt de plaindre la justice qui va devoir le juger.
C’est toute la France qui est encore une fois sur le banc des accusés… déshonorée et démoralisée.

Non! La vieille n’est pas à plaindre mais à craindre parce qu’elle donne le mauvais exemple : celui d’une démocratie négociée et négociable.

Il paraît que tous les indices étaient concordants pour mettre en examen l’ancien président… sous prétexte qu’il est un justiciable comme un autre. Mais il n’en est rien. Un chef d’État ne peut pas être un justiciable comme un autre. Justice politique n’est pas justice… à moins de mettre en examen tous ceux qui lui ont permis d’accéder à la plus haute marche de l’État : nous autres électeurs, tous responsables et coupables d’avoir incarné cette faiblesse. Nous avons choisi d’être faibles hier en lui donnant les clés de la caisse… on ne peut pas lui reprocher aujourd’hui de les avoir utilisées pour sa propre légende!

Il ne nous reste plus pour faire amende honorable qu’à mettre en examen le nouveau président pour le même chef d’inculpation à une virgule près, puisque la victime n’est pas la veuve l’Oréal mais la France privée d’idéal!

Tariq Ramadan m’a demandé de suggérer à l’ancien président d’invoquer pour sa défense un moratoire sur la dilapidation de l’argent des vieilles !

Dont acte !

LE CERCLE DES FEMMES LES SORCIERES DE PARIS " Y'a plus de place pour la magie "

 

LE CERCLE DES FEMMES


LES SORCIERES DE PARIS
  " Y'a plus de place pour la magie "

(6’23’’)


Quatre femmes se réunissent les nuits de la pleine lune pour se "recharger en énergie" et "réveiller la déesse en elles". Une cérémonie inspirée des cultes ancestraux d'Amérique du Sud et d'Europe. Un sabbat féminin moderne et doux dans un appartement de la porte de Bagnolet à Paris.


Enregistrements : 27 et 28 décembre 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Annika Erichsen

30/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Hélène SANGUINETTI, "Le danseur"

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Hélène SANGUINETTI

"Le danseur"


Lu par Maylis RICORDEAU


Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Hélène Sanguinetti adore la mer, nager, regarder le ciel, marcher à l’air libre, siffler sur son vélo, dire ses textes. Parmi ses compagnons de travail, les œuvres et les paroles des peintres etdes poètes, les récits des aventuriers, les écrits des philosophes, mais aussi le journal "L'Equipe".


Elle est née à Marseille. Elle vit actuellement en Arles.

Parution récente : Et voici la chanson, Éd. L'Amandier (2012)

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

 

***

Mer, c’est moi le danseur, Les-pieds-légers-de-la-falaise

l’amour de toutes sur la falaise

me voici ­——

mer ! mer ! mer !

ouvre-lui, c’est l’homme mort,

le danseur, le, Noir, le, danseur,

l’amour parmi toutes les femmes,

ouvre-lui,

Ou dents cruelles

tailleront le père Remontera sur la

falaise

Morceaux de lui seront là-haut

des cailloux danseront

là-haut

crécelles grinceront crécelles crèvent

les, tympans, du, peuple, toute, la, nuit, agglutinée

mange Lune flétrit pâlit tombe malade

à ses pieds

 

 

mer, mer, ouvre-lui

 

Ou aigle prendra son cœur, En fera poudre le Puant

 

pastel, pour, la, famille, des, rochers, Couchant recouvre ­——

 

Homme mort une torche tremble un sexe

 

soulevé plonge Où a plongé mère la terre avec sa jupe retournée

 

a pris son fils l’a bercé loin l’a consolé c’est le silence

 

tout autour

 

qui respire  

 

Hélène SANGUINETTI

Le danseur

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19.03.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19.03.2013

LE PRÉSENT ÉPHÉMÈRE

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LE PRÉSENT  ÉPHÉMÈRE

 

Toute cette absence,

Depuis tout ce temps …

 

Je me sens pauvre et vide.

Je m'exténue dans un cache-cache

Épuisant et dérisoire

Avec en moi la sensation

De manque et de l'abandon,

Avec celle, douloureuse,

De ton éloignement aussi.

 

Mais je m'éclaire à te penser.

Je te sais ailleurs en ce même instant,

Époustouflante de verve,

De truculence et de singularité.

 

Source de jouvence ambulante,

Tout ton toi m'appelle à t'aimer

Et mon cœur affirme ta prophétie :

Je t'aime !

 

Se dessine enfin l'issue

De cette agaçante traversée.

Je vais pouvoir me réfugier

Dans le tendre crépuscule

Qui saura adoucir les brûlures

Du jour et s'offrir en refuge

Intime aux couleurs poétiques.

 

Ma pensée flotte, légère,

D'un nouveau bonheur à goûter

Dans la célébration rare

De l'éphémère présent.

 

P.  MILIQUE