11/04/2013
YVES JAMAIT ET DANIEL FERNANDEZ au "CÔTE ROCHER" DE ROCAMADOUR le 6 SEPTEMBRE 2012
YVES JAMAIT ET DANIEL FERNANDEZ
au "CÔTE ROCHER" DE ROCAMADOUR
le 6 SEPTEMBRE 2012
" Yves Jamait invite Daniel Fernandez. "
Enfin, c'est ce que signale l'affichage qui présente l'événement. Formation intimiste aussi, est-il suggéré. Peut-être, mais tellement porteuse de chaleur communicative...
En tout cas sur scène, c’était bien le cas ce soir là!
Superbement entouré de Didier Grebot aux percussions, de Samuel Garcia à l’accordéon et bien évidemment, comme il est indiqué, de Daniel Fernandez à la guitare, l'instant Jamait était prometteur.
La complicité évidente avec Fernandez est bien la colonne vertébrale de la prestation fournie sous la forme d'un judicieux assemblage de chansons, parmis les plus connues de Jamait, de celles de Daniel Fernandez, agrémenté de quelques notes d’humour bienvenus.
Yves et ses camarades nous a présenté ce soir-là un spectacle de grande et intense qualité.
04:50 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, endormir, aigle noir, venir de nulle part, surgir, yves jamait, yves fernandez, salle nougaro, toulouse, invitation, affichage, présentation, événement, formation intimiste, suggestion, porteur, chaleur communicative, sur scène, superbe, entourer, didier grebot, percussions, samuel garcia, accordéon, guitare, instantanné, prometteur, complicité évidente, colonne vertébrale, prestation fournie, formuler, judicieux assemblage, chanson connue, agrémenter, note d'humour, bienvenue, group, spectacle, intensité, qualité, camarade, william sheller, lo'jo;denis péan, emily loizeau, éric clapton
10/04/2013
GEORGES FOUREST : " LES POISSONS MELOMANES "
GEORGES FOUREST
" LES POISSONS MELOMANES "
Poème de Georges FOUREST
Lu par Nicolas LORMEAU
La Négresse blonde, 1909 © José Corti
Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges FOUREST suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel", comme il aime à se nommer. Il vient à Paris, où il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900.
« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques.
Quand j’ai connu Georges Fourest, il était dans la soixantaine et déjà célèbre. Il ne ressemblait pas plus à l’idée qu’un lecteur de La Négresse blonde pouvait se faire de lui que le Gracq qu’on imaginait au moment de la publication du Château d’Argol ne ressemblait au Gracq réel. Le poète, qui époustouflait les foules et rêvait d’un enterrement délirant, était un homme tout à fait posé et – sauf quand à Deauville il portait veste blanche et casquette de yachtman – vêtu de la classique et déjà désuète jaquette et coiffé du melon dont le règne touchait aussi à sa fin. Il avait l’air bonhomme d’un chef de bureau de ministère. Il n’en avait pas moins écrit La Négresse blonde pour son plaisir et le nôtre. Littérairement, ce livre singulier n’appartient à aucune école, sauf la fourestière, comme dit l’à-peu-près de Willy. Il y a des gens qui deviennent célèbres à force de travail, ou de constance, ou d’acharnement ; qui entassent Pélion sur Ossa jusqu’à forcer l’attention. À Fourest, la célébrité était venue, d’un coup, après une incubation et maturation des plus lentes, le jour où il avait fait paraître sa Négresse. Il y aura bientôt soixante ans que le succès de ce petit livre se maintient avec une aimable régularité, et trente qu’elle est entré chez moi, après des années de vagabondage, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre. »
José CORTI, Souvenirs désordonnés
23:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, les poissons mélomanes, tatcher, juliette heyman, laurence courtois, laure hélène planchet, manon houssin, josé corti, georges fourest, julien graq, nicolas lormeau, limoges, la connaissance, le décadent, la négresse blonde, rabelais, willy, ludique, lubrique, bourreau, dame de fer, verve, parodique, irrévérencieux, cocasse, truculence, château d'argole, répondre, priver de lait, ras le bol, territoire de belfort, facturation, horaire, respecter
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 03/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
03/04/2013
18:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, robotiser, philippe meyer, électro-choc, travailler, disloquer, décalage horaire, attendre son heure, auditeur, tremblement de terre, champignon nucléaire, guerre, éclaireur, cheveux, balayer, ventiler, siffloter, aller nulle part, diable, dieu, personnifier, continuer son chemin, siffler, ouverture, crever, crevasse, désespoir, la peur du noir, connard, poupée, sofa, tigre, sommeiller, rugir, guitariste, anéantir, déserter, tomber sur la gueule, flic, rasoir, pute
ÉTAT DES LIEUX RATTRAPER LES JEUNES PAR LA CAPUCHE « Entraînés à faire les conneries des grands »
ÉTAT DES LIEUX
RATTRAPER LES JEUNES PAR LA CAPUCHE
« Entraînés à faire les conneries des grands »
(12’48’’)
Des jeunes traînent dans les rues. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), trop jeunes pour toucher le RSA. Leur enfance s'est passée en foyer ou en famille d'accueil. Leurs seuls repères : la gare de Metz, le squat et le Point accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs tentent de les retenir «par la capuche». Pour les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance. Pendant un an, Claire Hauter et Samuel Hirsch ont suivi ce travail et ces jeunes. 1. En guise de prologue, un état des lieux : qui sont les jeunes de la rue ? qui s'en occupe ?
Enregistrements : décembre 11-février 13
Entretiens : Claire Hauter
Prises de son, musique & mixage : Samuel Hirsch
Réalisation : Claire Hauter & Samuel Hirsch
04:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME, SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, samuel hirsch, claire hauter, état des lieux, rattraper, capuche, jeunesse, entraîner, faire des conneries, traîner dans les rues, aide à l'emploi, aide sociale, enfance, gare de metz, stratégie, autonomie, patrick cohen, qualification, portefeuille, conseiller, intensifier
09/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 02/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
02/04/2013
23:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rubrique, autofictif, patrick milique, interminable, projet de loi, liberté, bruno duvic, philippe meyer, quartier difficile, marcel ruffo, arme de guerre, quartier nord, inciter, prévention, dénonciation, carboniser, destruction, pas d'avenir, délinquance, intégration, séduire, s'assumer, impulser, fougue, optimisme, recette, déterminisme, p^édagogique, classer
GEORGES FOUREST : " SARDINES A L'HUILE "
GEORGES FOUREST
" SARDINES A L'HUILE "
Poème de Georges FOUREST
Lu par Nicolas LORMEAU
La Négresse blonde, 1909 © José Corti
Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges FOUREST suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel", comme il aime à se nommer. Il vient à Paris, où il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900.
« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques.
Quand j’ai connu Georges Fourest, il était dans la soixantaine et déjà célèbre. Il ne ressemblait pas plus à l’idée qu’un lecteur de La Négresse blonde pouvait se faire de lui que le Gracq qu’on imaginait au moment de la publication du Château d’Argol ne ressemblait au Gracq réel. Le poète, qui époustouflait les foules et rêvait d’un enterrement délirant, était un homme tout à fait posé et – sauf quand à Deauville il portait veste blanche et casquette de yachtman – vêtu de la classique et déjà désuète jaquette et coiffé du melon dont le règne touchait aussi à sa fin. Il avait l’air bonhomme d’un chef de bureau de ministère. Il n’en avait pas moins écrit La Négresse blonde pour son plaisir et le nôtre. Littérairement, ce livre singulier n’appartient à aucune école, sauf la fourestière, comme dit l’à-peu-près de Willy. Il y a des gens qui deviennent célèbres à force de travail, ou de constance, ou d’acharnement ; qui entassent Pélion sur Ossa jusqu’à forcer l’attention. À Fourest, la célébrité était venue, d’un coup, après une incubation et maturation des plus lentes, le jour où il avait fait paraître sa Négresse. Il y aura bientôt soixante ans que le succès de ce petit livre se maintient avec une aimable régularité, et trente qu’elle est entré chez moi, après des années de vagabondage, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre. »
José CORTI, Souvenirs désordonnés
Poèmes choisis par Laurence COURTOIS, pour Thomas, dans le recueil La Négresse blonde (éditions José CORTI).
Prise de son, montage : Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
Réalisation : Juliette HEYMANN
18:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tatcher, juliette heyman, laurence courtois, laure hélène planchet, manon houssin, josé corti, georges fourest, julien graq, nicolas lormeau, limoges, la connaissance, le décadent, la négresse blonde, rabelais, willy, ludique, lubrique, bourreau, dame de fer, verve, parodique, irrévérencieux, cocasse, truculence, château d'argole, répondre, priver de lait, ras le bol, territoire de belfort, facturation, horaire, respecter
LE RESCAPE PRECAIRE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE RESCAPE PRECAIRE
4
Dans un accès de folle lucidité, une féroce envie lui propose l'irréparable,
Et il comprend qu'il lui faut maintenant s'affranchir de cet insoutenable.
Il doit faire taire cette souffrance qui l'obsède, en tuant la douleur. Vite !
Alors, poussé par un émouvant salut, il convoque une dernière fois en lui
La beauté lumineuse des instants qui bientôt disparaîtront à jamais.
Et puis …
C'est un vide éprouvant dans lequel il plonge.
Cela pourrait se révéler être un acte révélateur,
Mais quand on se jette dans un précipice,
Il faut prendre bien garde à ne pas demeurer
Attaché à l'élastique tenace d'un amour dispensé
Par l'inaltérable proximité d'une présence lumineuse,
Afin de ne pas se retrouver, au comble de l'hébétude, à humer
L'exaltante fragrance de vie, rescapé précaire de son désastre intime.
(FIN)
P. MILIQUE
09:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, précaire, rescapé, capital, épargne, karl marx, chômage, équilibrer, justifier, justiciable, gouverner, gouvernemental, auditer, politicard, olivier besancenot, endommager, pragmatisme, anti-sarkozysme, décisionnaire, réormer les structures, territorial, décision impopulaire, rien à proposer, étudier, gagner du temps, le changement c'est maintenant, hstorique, milliardaire, budget de l'état, relancer, décanter, déclencher, économiste, résorber le chomage;insister
AMSTERDAM : Woz KALY et Emmanuel PRIBYS aux TROIS MAILLETZ
Clémence Bollet et SPADEUS Studio présentent Woz Kaly et Emmanuel Pribys qui chantent Amsterdam de Jacques Brel au cabaret Les Trois Mailletz ( 56 rue Galande Paris 5ème ). Extrait du film "Soif d'Idéal"
04:58 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, amsterdam, woz kaly, emmanuel pribys, aux trois mailletz, putain, clémence bollet, spartacus, pisser, femme infidèle, spadeus studio, jacques brel, rue galande, animosité, rougir, soif d'idéal, larmes de crocodile, rattraper, musicalité, enfreindre, parquet
08/04/2013
HUBERT VOIGNIER " LES HAUTES HERBES " (5/5)
HUBERT VOIGNIER
" LES HAUTES HERBES "
(5/5)
« Jamais je ne côtoie ces champs d’herbes… »
(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)
Lu par Michel FAVORY
Poème extrait du recueil Les hautes herbes, Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011
Né en 1964 à Lyon, Hubert Voignier a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.
Extraits choisis par Laurence COURTOIS
Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY
Réalisation : Michel SIDOROFF
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, michel avory, poésie, hautes herbes, parcourir, côtoyer, osciller, molécule, fugitif, grisant, danger, menace, à l'approche, orage, contempler, zone, végétation, finitude, immanence, le poids des siècles, ampleur, maturité, longévité, proximité, exhubérance, conspiration, sensation, avertissement, végétal, éclater, ombre portée, se faire entendre, chant funèbre, essence, faucheuse, camarde
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/04/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
01/04/2013
18:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, église, soucieux, spiritualité, denier du culte, quêter, bergame, seigneurie, réparer, bricoler, réfection, complet, dispendieux, couvent, méthode moderne, marketing, traverser, récession, aide de dieunommercial, proposer, succès en affaire, vèpres, donation, offrande, prière vespérale, ferveur, confrère, incompatibilité, révérent, jésus, bienfaiteur, parure, cellule, enfer, permettre, concurrence, apôtre, réception
LE RESCAPE VOLONTAIRE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE RESCAPE VOLONTAIRE
3
D'infinies ruptures en fractures irrémédiables, son présent dérive
Et fait de lui cet homme chancelant et désaccordé rompu par la lutte.
Il exsude une détresse sans entraves par tous les pores de la peau
Tant l'intime combat qui le mord au tréfonds hurle au terrible.
La résultante avérée de ces profondes tourmentes intérieures
Et que, le voilà entraîné à l'inéluctable dans la spirale infernale
Qui fait entrer en résonance le probable fascinant de l'abîme à venir.
Le voilà assailli , au quartz de chaque instant, d'un désir mortifère.
Il est sous le charme envoûtant d'une mort fardée de couleurs vives,
Cette mort qui détruit certes, mais que dire de la maladie qui dégrade ?
L'hésitation pas plus que le doute n'ont en l'espèce aucun lieu d'être
Et l'on ne saurait aborder la mort avec plus d'allégresse qu'il en éprouve.
(A SUIVRE...)
09:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rescapé volontaire, ét&ger, décentraliser, lettre de mission, retrouver sa place, attaquer, continuer, embaucher, augmenter, population, populisme, popularité, couper dans les dépenses, dilapiser l'argent public, actionnaire, budget, crédit, service public, suppression demploi, maison de retraite, budget de l'état, spéculer sur les dépenses publique, créancier, fond spéculatif, petits épargnants, emprunter
JACQUES HIGELIN AU FIL DE SES ALBUMS 6/6 : “ BEAU REPAIRE ” (2013) : “Celui-là, je l’aime, du premier au dernier morceau !”
JACQUES HIGELIN AU FIL DE SES ALBUMS
6/6
“ BEAU REPAIRE ”
(2013)
“Celui-là, je l’aime, du premier au dernier morceau !”
Le superbe renouveau. Après Amor doloroso en 2006, et Coup de foudre en 2010 – qui avaient l'un et l'autre marqué le retour d'un Higelin incisif, fougueux, et en voix –, Beau Repaire va plus loin et scelle sa résurrection artistique. Plus que cela : le disque s'impose même comme l'un de ses meilleurs (le meilleur ?). On y retrouve tout le génie d'Higelin : son incroyable faculté à s'émerveiller, son regard toujours neuf sur la vie et les hommes ; son sens des mélodies lumineuses (il a tout écrit et composé). Sa voix, tendance bluesman, plus pénétrante qu'elle ne l'a jamais été… Higelin chante les amours combattantes ou sereines, la vie qui vient, et celle qui s'en va. Par delà l'absence, il s'adresse à Barbara (Etre là, être en vie) ; sur un autre titre, il croise le fer amoureux avec Sandrine Bonnaire (Duo d'anges heureux). Partout, Higelin célèbre la vie, sans jamais sombrer dans une naïveté doucereuse. Sa voix sonne comme une magnifique consolation aux coups de l'existence. Pour cela, on ne le remerciera jamais assez…
04:32 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacque higelin, au magma présent de l'écriture, beau repaire, incisif, fougeux, rugueux, résurrection, artistique, incroyable faculté, s'émerveiller, regard neuf, mélodie lumineuse, bluesman, pénétrant, amoureux, combattant, serein, sandrine bonnaire, sombrer, ridiculiser, magnifique consolation