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30/10/2017

FLEUR DE COTON

au magma présent de l'écriture,

 

 

FLEUR DE COTON

 

C'est le travail trop dur

La misère trop charbon,

C'est le cœur trop lourd

Des déprimés, des négros,

Le battement, lent tempo,

Fleur de coton des ghettos.

 

C'est une musique mélopée,

Une pierre ramassée et jetée,

Une menace, un poing dressé,

Une riposte, deux doigts en v,

Pour les esclaves blancs ou noirs

Assujettis aux affres du pouvoir.

 

C'est une plainte, une cantilène,

Une ferveur jamais émoussée

Qui ont foi en des lendemains

Qui frappent dans leurs mains.

 

P. MILIQUE

11/09/2017

LA NOTE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

3

 

Je tente de me raisonner, je me répète sans discontinuer qu'il suffirait de combler mentalement son absence, que je peux fort bien le faire puisque je sais exactement qu'elle est cette note et que je me rappelle les moindres détails de sa distorsion.

Elle est toute entière vibrante, bien vivante dans le creux de mon oreille.
Franchement, cela devrait m'être facile.

 

Mais non, pas du tout.
Rien n'y fait, ça m'est impossible.

Dès l'entame du morceau je suis en alerte.

Parce que j'appréhende ce qui ne va pas manquer de se produire.

J'écoute d'ailleurs à peine car déjà j'attends la suite et, quand le moment fatidique approche, mon front est moite et mes membres se mettent à trembler.

Quand le terrible silence claque soudain.

Par crispation je me plante les ongles dans la paume de la main et, après, je ne me rend même pas compte que la musique a repris tant je suis énervé, complètement vidé et anéanti par le tragique de l'instant.

En conséquence, je n'écoute plus ce disque.

Absolument plus.

Cela m'est devenu trop inaccessible.

On a beau tous avoir des tendances masochistes, et il est probable que je n'en manque pas moi-même, il y a des limites tout de même.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/08/2017

EFFLUVES INNOVANTES

au magma présent de l'écriture,

 

 

EFFLUVES INNOVANTES

 

Elle ne rime à rien l'inoffensive lecture

Que s'autorise l'amateur d'écriture blanche,

A la ligne rachitique, guimauve et sans fond.

 

Pourquoi ne pas plutôt choisir de se diriger

Vers des compositions bien plus intrigantes

Tendues de pensées noires et de mots précis?

 

Aller à l'essentiel d'une construction profonde,

D'une langue peut-être construite sur les interdits

Dont les effluvent innovent au cœur du sclérosé.

 

P. MILIQUE

22/08/2017

CŒUR A CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

 

CŒUR A CŒUR

 

Et la serrer fort dans ses bras

En un puissant cœur à cœur,

En un sensuel peau à peau

Caressant et amoureux,

Tandis que sur ses douces lèvres

Il dépose un de ces tendres baisers

Qui détermine que la perpétuation de l'été.

 

P. MILIQUE

23/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 12

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE

12

 

 

Le voilà soumis à une sorte de nuage impénétrable saturé de mots amers et de pensées éplorées.
A une insidieuse forme de dilatation de la conscience aussi.

A une ample dépossession collective du soi au cœur de l'unité enfin.

 

Depuis longtemps déjà, il avait tenté de claquemurer en lui les traces trop perceptibles de ses blessures les plus récentes.

Peine perdue, cela n'a pas suffit.

 

Anéanti, il ne peut donc s'empêcher de considérer le drame présent autrement qu'habité d'un insondable déchirement.

A constater au plus profond l'indésirable présence de gel au cœur.

Dans les stridences minérales et carminée de son ciel ensanglanté, une histoire d'amour s'est ainsi dissoute dans le dédale labyrinthique de l'inopportun.

 

La vie, intraitable à son encontre, lui a confisqué la seule prépondérance référencée indispensable à son tréfonds.

Le désespoir initié se fait meurtrier et il sanglote à profusion et à flux continu, des larmes de père qui s'éprouve, au beau milieu du gué, cruellement orphelin de sa fille

(FIN)

 

P. MILIQUE

27/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

MORTS ENVAHISSANTS

1

Les morts envahissent notre quotidien.
Ils accompagnent ainsi gestes et pensées
En juxtapositions d'instants éclatés
Dans l’éboulis d'une vie bien trop griffée.
Prise au piège de noirs désarrois
Accumulés au fil de la constance
De la folle atonie mélancolique
Des captieux malheurs du monde.

La vie, a la poursuite de son itinéraire,
Est un peu comme une conversation
Tenue aux marges intimes du sommeil
Flottant, informel, au départ du rêve.
On en relève des bribes, recopie des fragments,
Témoignage bouleversant voué au proche oubli
D'un pseudo calendrier à la précision incertaine
Parlant avec certitude des choses essentielles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 18/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18/02/2014

25/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 17/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

17/02/2014

 

 

24/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 14/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

14/02/2014

23/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 13/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

13/02/2014

22/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

12/02/2014

21/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 11/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

11/02/2014