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06/10/2014

AUX MARGES CACHÉES ….. 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AUX MARGES CACHÉES …..

2

Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

Chacun se retrouve confronté un jour à une série d'épreuves.

Il y a ces douleurs estimées impartageables
D'une mise à nu personnelle exacerbée,
Comme traversée d'une violence sourde.
Comment, à la vue des vivants, se fermer au monde
Et cependant prétendre vivre encore?
Sentiment d'intense solitude aux procédés ténébreux.
Façade grise d'un quotidien qu’excède la fureur.
Et cette oppression du cœur, insupportable,
Lorsque toutes les forces s'opposent soudain
En vives contrariétés perçues comme hostiles.

(SUITE)

 

P. MILIQUE

04/07/2014

EN MODE SURVIE

au magma présent de l'écriture,

 

EN MODE SURVIE

 

C’est la nuit.

Tout est gris, silencieux, voilé, pesant.

 

Le monde est arrêté, sans écho de futur.

Le contact avec l’entourage s’intermitte,

Et les échanges vitaux doucement s’atténuent,

Se diluent, l'air absent, en un possible demain.

 

Il est temps d’assimiler les jours sans y parvenir,

Et d’organiser la survie au fil d’imperceptibles projets.

 

P. MILIQUE

19/11/2013

PERCEPTIONS POSTHUMES

posthume.jpg 

 

PERCEPTIONS POSTHUMES

 

A force du manque de dimension emblématique,

Il n’est plus rien d’autre que cette terne facilité

Ne procurant que désintérêt notable et lapidaire.

 

Dégénérescence et disparition navrantes

D’une esthétique somnambule et fondatrice,

Perçue comme un magnifique avatar.

 

Décadence poétique et archétypale

De certaines perceptions posthumes

Aux sulfureuses volutes noires.

 

P. MILIQUE

29/09/2013

VIEILLIR

au magma present de l'ecriture,

 

VIEILLIR

 

Vieillir, cette inévitable ode à la déchéance physique !

Pourquoi tolérer à longueur de vie cet insurmontable,

Cet insondable infini dessiné aux flancs de l’inexorable ?

Combat douteux jusqu’à l’obscène puisque perdu d’avance.

 

Vieillir, étrange affaire qui enlaidit le regard d’ombres fanées.

Glissement qui fige en un attentisme aussi désabusé qu’inutile.

Soleil disloqué qui hurla à l’imposture d’un masque grimaçant

Au cœur d’un univers de gris sale seulement zébré de noirceurs

Dans lequel tout porte à l’incapacité d’offrir du bonheur encore.

 

Vieillir, et tous ces mots suspendus qui, déjà, interrogent le silence,

Alors qu’il ne reste plus rien à dire et tant à raconter pourtant !

 

P. MILIQUE

24/08/2013

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

VILLAGE DANS LA MONTAGNE.jpg

 

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

 

Sur ce flanc de montagne aux chaudes couleurs,

Les pas feutrés d'une silhouette majestueuse

Portent à la proximité craintive des marmottes.

 

Solitaire gris du monde, il se purifie de l'air

Et de cet essentiel chatoyant qu'est la beauté du site.

 

Plus bas, vibrant des multiples charmes d'un village joyeux,

Une surprise de taille attend le flâneur attentionné:

Un marché mosaïque aux saveurs rustiques

Qui enchante l'imaginaire d'un instant dévoilé

Aux belles rencontres offertes, aux échanges initiés.

 

Lui, reste stupéfait aux échancrures du relief,

Et se parle sans cesse pour ne pas avoir à se raconter

Au fil d'un monologue qui ne débouche que sur lui-même,

A sa propre présence à laquelle il ne croit plus!

 

Elle reste cependant le plus bel antidote à son mal-être

Dilaté à l'au-delà lorsque la peur en exagère l'urgence.

 

P. MILIQUE

27/06/2012

EN MODE SURVIE

MONDE IMMOBILE.jpg

 

 

EN MODE SURVIE

 

 

C’est la nuit.

 

Tout est gris, silencieux, voilé, pesant.

 

 

Le monde est arrêté, sans écho de futur.

 

Le contact avec l’entourage s’intermitte,

 

Et les échanges vitaux doucement s’atténuent,

 

Se diluent en un possible demain.

 

 

Il est temps d’assimiler les jours sans les assimiler

 

Et d’organiser la survie au fil d’imperceptibles projets.


 

P. MILIQUE