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05/11/2017

PERCEPTIONS POSTHUMES

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTIONS POSTHUMES

 

A force du manque de dimension emblématique,

Il n'est plus rien d'autre que cette terne facilité

Ne procurant que désintérêt notable et lapidaire.

 

Dégénérescence et disparition navrantes

D'une esthétique somnambule et fondatrice

Appréhendée en tant que magnifique avatar.

 

Décadence poétique et archétypale

De certaines perceptions posthumes

Aux sulfureuses volutes crépusculaires.

 

P. MILIQUE

17/09/2017

LA NOTE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

9

 

Pour un peu, j'en aurais en les larmes aux yeux, si tu savais.
De fait, la musique continua comme si de rien n'était, avec une calme fluidité.

Sans s'interrompre.

Sans anicroches.

Sans peut-être même se rendre compte du sort terrible auquel elle venait cette fois d'échapper.

 

A cet instant, le mauvais sort était rompu.
J'avais retrouvé ma note, ma si fameuse et inimitable note.
Distordue et acidulée autant qu'avant.
La même en fait.

Je venais de remplir le trou, de combler l'abîme qui, jusque-là, me rendait si malheureux.

Cette mauvaise aventure m'avait marqué en profondeur sais-tu?

Que fallait-il en déduire ?

Je ne le savais pas.
Pire encore, je n'en avais pas la moindre idée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/07/2015

DANS LA TOUR DES NANTIS

au magma présent de l'écriture,

 

DANS LA TOUR DES NANTIS



Cela participe d'un constat aussi terrible que récurrent:
La pauvreté, la misère, le vagabondage et la mendicité
Ont toujours été présents. En tout lieu. De tout temps.

Dans notre société luxuriante d’occidental privilégié,
Toutes ces engeances-là sont visibles jusqu'à l'obscène
Parce qu'elles nous renvoient d'emblée, en toute légitimité,
A l'individualisme outrancier ou chacun se vautre à satiété.

Engoncé das sa tour de nantis, le collectif ne sait que faire,
Tant il est inutile de soulever le cas par cas accessible à tous.
Car, examinons le concret: qui d'entre nous va faire quoi?
Et plus encore, lequel d'entre nous, après l'avoir dit, le fera?

Je ne vais certes pas m'assigner là en censeur de quiconque,
Mais je suis honteux de ne pouvoir revendiquer en faire plus.

P. MILIQUE

07/02/2014

CULTIVER L’ÉCRITURE 2

LABOURS.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CULTIVER L’ÉCRITURE

2

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.

Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.

(FIN)


P. MILIQUE

19/11/2013

PERCEPTIONS POSTHUMES

posthume.jpg 

 

PERCEPTIONS POSTHUMES

 

A force du manque de dimension emblématique,

Il n’est plus rien d’autre que cette terne facilité

Ne procurant que désintérêt notable et lapidaire.

 

Dégénérescence et disparition navrantes

D’une esthétique somnambule et fondatrice,

Perçue comme un magnifique avatar.

 

Décadence poétique et archétypale

De certaines perceptions posthumes

Aux sulfureuses volutes noires.

 

P. MILIQUE

24/09/2012

L'ECRICULTURE

SABLE MOUVANT.jpeg

 

L'ECRICULTURE

 

L’écriture est une terre qu’il est malaisé de cultiver.

On laboure ainsi des kilomètres de mots, avant d’y trouver la récompense d’une improbable beauté, usant et abusant d’un enthousiasme austère certes, mais en même temps, incroyablement intense, avant qu’il ne s’impose comme le devoir fondamental de restaurer la saveur des mots souples ou tarabiscotés, afin de croiser au plus près du rayonnement suprême.

 

L’écriture peut être suspension provisoire d’un mouvement monotone, justification idéologique, ou bien encore, impulsion de révolte contre ses propres penchants.

Froide lumière d’une raison enlisée dans les sables mouvants d’une nuit interminable.

 

Elle doit être zone de contact, potentiel foyer de subversion.

Et découper en instantanés emblématiques, les messages allégoriques, les mélodies de nulle part.

Ce faisant, on la verra ainsi procéder à l’épuration agressive des changements de perspectives dans les aléas du devenir.

 

De sorte qu’elle parviendra à faire taire les rumeurs insidieuses, désespérément inexplicables, en accédant par intermittence à la face sereine de la solitude, là où s’estompent les brumes épaisses de l’exacte conscience.

 

P. MILIQUE

10/08/2012

MIROITEMENT CARMINES

CARMINE.jpg

 

 

MIROITEMENT CARMINES

 

 

Le regard vide croise l'ombre des possibles

Dans l'embrasement final d'une vie essoufflée.

 

Une encre hésitante et déjà crépusculaire

Fouille la matière énigmatique des échanges

Qui pénètrent à l'essence rare des sentiments

Désentravés par erreur des forces de l'unique.

 

Tout ce qui au temps de l'ordinaire est refoulé

Engendre soudain une redoutable fracture

D'ans l'arrière salle enfumée de l'existence,

Miroitements carminés au tréfonds de la chair,

Emblématiques d'une souffrance rugueuse

Qui s'affranchit comme elle peut d'un alentour

Emporté sans ménagement au vent de l'irrémédiable.

 

P. MILIQUE

19/07/2012

CULTIVER L'ECRITURE

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CULTIVER L'ECRITURE


L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.

Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Il importe de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.

L'écriture peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact affirmée
A entretenir d'indispensables foyers de subversion,
Et découper à vif et en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques porteurs de visions idylliques
Soulignées par d'improbables mélodies de nulle part.

Afin de la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Afin de lui faire taire les rumeurs insidieuses,
Dans l'instant désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.


P. MILIQUE