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04/12/2012

UNIVERS DE CAUCHEMARS

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UNIVERS DE CAUCHEMARS

 

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle de sombres abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent tout sourire les humains égarés.

 

Dans ce combat paradoxal au cœur duquel il se débat

S'exaspère une longue séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors il sent bien qu'il s'enfonce au charnu profond de sa tragédie,

Identifiant soudain la nécessité pressante de veines à ouvrir...

 

P. MILIQUE

25/10/2012

CHARLY 14

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

14



(CHARLY)

 

--Dis-donc? Il ne t'a pas fallu longtemps avant d'afficher de nouveau ton affligeante attitude! Enfin quoi, c'est vraiment si compliqué ce que je te demande? Entends moi bien à la fin, moi je voudrais juste que ton comportement, dans l'infime de chaque instant, ne me parle que de joie! Du goût violent et imprescriptible de la joie! Ça n'est vraiment pas possible ça? Ça n'existe pas dans ton cinoche intérieur, c'est définitif? Tu sais quoi, je te plains! Ça oui, je te plains!....Ou alors ça fait trop populo, pas assez intello pour toi, c'est ça? Mais mon pauvre vieux, il n'est pas possible de passer ton temps à te gratter le nombril juste en écrivant que le ciel est noir, tu comprends? Cesse de nous halluciner la tête avec tes récurrentes, éternelles images noircies d'aussi violentes désespérances. C'est insupportable à la fin! Épuisant. Alors reprends toi s'il te plaît, et prend tes habitudes à contre-pied! Applique-toi à gommer de ta plume les terrifiants aspects du monde réel. Ne nous empêtre plus dans tes vieilles nostalgies éternellement ressassée. Y en a marre, tu comprends?
Crois moi, il reste toujours quelque part un coin de ciel bleu, même dans les âmes les plus ténébreuses comme la tienne j'en suis persuadé. Alors vas-y, lâche-toi, profite de la page en attente pour faire briller le soleil. Invente une vie jubilatoire zébrée de bouffées d’enthousiasmes délirants, de bonheurs étoilés et de tendresses gourmandes. Inutile de le faire pour nous! Il serait déjà tellement grand de le faire pour toi. Et merde pour les intellectuels délicats!
Sur ce, je vais me coucher, m'évader le temps d'un sommeil de ce jour beaucoup trop banal pour être excitant. Je vais retourner, moi tout seul, à ce que tu perdures à considérer  non sans un certain dédain, vers mes petits bonheurs minables à moi. Je ne suis pas inquiet, ils valent bien les tiens.
Allez, descend-moi de cette table s'il te plaît que je rejoigne mon refuge.
En m'excusant, une fois n'est pas coutume, pour cette longue, et peut-être inutilement agressive, diatribe. Informelle et inépuisable logorrhée. Mais tu sais comment sont les imbéciles: bavards jusqu'à la frénésie parfois. C'est même à ça qu'on les reconnaît. C'est tellement difficile à contenir la bêtise.
Merci encore et... Belle et douce nuit à toi.

(A Suivre...)

 

22/09/2012

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

 

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

 

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime et animale violence d'un désespoir humain.

 

 

Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cete réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?

 

 

Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?

 

 

P. MILIQUE

 

17/07/2012

ELLIPSES INCONGRUES

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ELLIPSES INCONGRUES

 

L'exercice qui consiste à se souvenir

A haute voix, expose au périlleux.

On sombre vite dans le mielleux pathétique,

Dans l'insupportable narcissisme de la quête de soi.

 

Énumération obsessionnelle qui sédimente l'émotion,

Authentique désordre obsédant d'évidences

A l'étouffante saillie de flammes infernales,

D'ellipses incongrues en descriptions superfétatoires.

 

Dans la distorsion attestée de l'inévitable

Pénètre le réel vécu et ce qui en découle;

Dès lors, mieux vaut passer les souvenirs

Au travers du fin tamis de l'écriture.

 

La métaphore acérée ne s’embarrasse pas de détours

Et va s'attacher à redessiner de l'intérieur

Ce que l'on entend comme une révélation

Et qui se tait soudain aux mots de l'éperdu

Parce qu'il s'égrène parfois en gouttes mortelles.

 

Dans un inventaire désespéré, au final morbide,

Quelque chose de l'être se sauve en forces rythmées

Dans l'intonation sincère et sublimée d'une voix

Qui compose dans l'espoir un paysage de phrases vivantes.

 

P. MILIQUE

 

05/07/2012

POUR DES RAISONS PERSONNELLES

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POUR DES RAISONS PERSONNELLES

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Son avarice de sentiment, ses petitesses,

Sa rancœur, ses rancunes, son autorité possessive,

Sa manière de traiter ceux qu'il appelle ses amis.

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Jamais sincère et le plus souvent ingrat,

Aspirations inconciliables parce que malsaines

Qui me font, par bonheur, étranger à son monde nauséabond.

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Et je crois bien qu'il est de finalité affichée

Que chacun déteste l'autre pour ce qu'il est,

Probablement parce que mépriser un peu est agréable.

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Et je n'aurais pas goûté être ami avec lui,

Trop insupportable de morgue suffisante.

Il serait salutaire que l'existence même

De cet individu s'évapore promptement,

Qu'il ne reste rien de lui... ou si peu!

 

Ne soyez pas inquiet de cette brutale radicalité,

Car reprendront vite le dessus son exhibitionnisme,

Sa bouffonnerie galopante et sa mythomanie éventée.

 

Pour des raisons personnelles,

Je déteste abhorrer cet homme.

 

P. MILIQUE

30/05/2012

L'EXTENUATION DU REGARD

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L'EXTENUATION DU REGARD

 

 

 

Au sortir de ces nuits éprouvantes et folles

 

Où crépitent les images d'épouvante quotidienne,

 

Brasille l'inéluctable sensation d'un malaise

 

Nourri de l'insupportable esquisse d'un devenir

 

Qui invite déjà à se détourner de la réalité du monde.

 

 

 

Vertigineux chavirement, exténuation du regard

 

Balayant les terres arides du malheur absolu,

 

Pétries dans la chair filandreuse et le sang lourd

 

D'irrationnels barbares déchaînés à l'âme vide

 

 

 

P. MILIQUE

 

20/12/2011

J'ACCUSE 16

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J'accuse l'Homme

D'accepter d'être

Davantage victime de lui-même

Plutôt que du discours dominant.