Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2013

NÉVROSÉ PRÉTENDU

NEVROSE.jpeg

 

NÉVROSÉ PRÉTENDU

 

S'amplifie une jubilation intense

Sous-tendue de délicieux frissons

Qui occulte part là-même

Les possibles frustrations.

 

A se souvenir parfois du grand vide quotidien,

Elle se pare d'abord d'un cynisme à tout crin

Puis se drape fière dans l'absolu noir du silence

Pour retourner vers l'ultime, la morte espérance.

 

Inspiré, faut-il le croire ce prétendu plein de névroses

Affirmant que rien ne reste plus... quand on a oublié?

 

P. MILIQUE

16/01/2013

LA TOTALE : Coup de malchance à Marseille « J'ai du shit à vendre » (3’39’’)

 

LA TOTALE

Coup de malchance à Marseille
« J'ai du shit à vendre »

(3’39’’)

 

L'histoire vraie d'un Marocain du Rif, débarqué à Marseille avec deux kilos de cannabis et des rêves de fortune... "Histoires vraies" : des récits authentiques aussi forts que des fictions. Des histoires drôles ou terribles où le quotidien bascule dans l'extraordinaire. Sans exotisme parfumé à l'huile d'olive, des récits recueillis dans treize ports de Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille 2013.


Enregistrements : Mai 12
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : François Beaune

09/01/2013

ARTE

 

ARTE

JA2 20H 

24/04/1992 - 02min03s

 

La chaine franco-allemande Arte, grande soeur de La Sept, emettra sur le réseau hetzien de La Cinq de 19h à 24h quotidiennement. Reportage à Strasbourg, siège de Arte.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Boos, Christine

26/12/2012

PLONGÉE CALAMITEUSE

PUZZLE.jpeg

 

PLONGÉE CALAMITEUSE

 

J’aimerais savoir raconter la douleur

Sans portant jamais m’abaisser à l’exhiber,

Mais la pression extérieure qui maintient certains

Dans la frange sombre et provocatrice

Impose la notion même d’affreuses déchéances

Dont l’obscène hasardeux a de quoi faire frémir.

 

Toutes ces pièces d’un puzzle encore inachevé

Renforcent le nauséeux d’un malaise immédiat

Et offrent une bonne raison au cerveau embrumé

De chercher la lumière dans d'autres profondeurs.

 

S’initie alors une plongée calamiteuse dans le quotidien

D’un temps qui passe sans indice d’apaisement à venir.

 

 

P. MILIQUE

10/12/2012

J'ACCUSE 26

 

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

D'être capable au quotidien

De machinations hautement burlesques

Alors qu'ils devraient avoir l'humilité

De ne se faire l'écho

Que de lui-même.

09/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 4

ETRANGE MECANIQUE.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

4

 

L'appareil sembla hésiter, un peu circonspect pour sûr, émit un vague son mi grognement mi grincement, parut se trémousser un peu langoureusement sur son socle avant d'enfin lui rendre son ticket, dûment oblitéré cette fois. Ce faisant, le voyant vert lui intima, non sans une banale fermeté: «Reprenez votre billet!» Puis, tout en clignotant de façon un peu plus polissonne ajouta, presque lascivement: «S'il vous plaît...»
Pas mal interloqué, il crût entendre comme un profond soupir de désenchantement affligé sourdre des entrailles mystérieuses de la mécanique philanthrope. Elle regrettait déjà l'incroyable moment de faiblesse dont elle venait de faire preuve. D'autant plus qu'il se révélait responsable du crépuscule d'une relation pourtant vite devenue presque amicordiale. C'est vrai, elle avait tout fait pour l'amadouer et elle l'avait même séduit beaucoup plus facilement qu'elle ne l'avait initialement envisagé. Mais maintenant, il ne pouvait en être autrement, tout cela allait rejoindre sa quotidienne boîte à souvenir. Pourquoi faillait-il qu'aujourd'hui un peu de tristesse s'en mêle? Peut-être que tout cela était déjà terminé?

 

De toutes les façons, il n'était pas pressé...
Et ça tombait plutôt bien parce que, avait-il effectué quelques pas dans le long couloir de céramique à la couleur douteuse, que le sourire niais, augmenté de la satisfaction de celui qui a su faire entendre raison, qui éclairait depuis quelques instants son visage se désintégrer lentement, exprimant d'abord l'étonnement pour, au fur et à mesure, se figer dans l'affliction la plus contrite.

C'est que... l'information affichée, ironique, l'indiquait sans équivoque:
Il s'était trompé de station!


(FIN)

 

P. MILIQUE

19/11/2012

LÈPRE LENTE

MIROIR.jpeg

 

LÈPRE LENTE

 

C’est avec stupeur et tristesse que s’entame la traversée

Des invraisemblances patiemment débusquées

Sur l'un des sentiers tourmentés de la vie

Où se retrouve à fébrilement arpenter l'espace

Une de ces histoires contemporaine où la désespérance règne

Et rabat les rêves fous au plus bas niveau du quotidien.

 

Dans le miroir trouble d'une époque trop lourde

De concomitance entrelacée et de non-événements absolus,

On cherche plutôt à déceler les éclairs influents

Et définitifs de la lèpre lente ou du cancer rongeur

Sur le seul témoignage avéré depuis toujours

Que la survie réside dans l’amour et le désir.

 

P. MILIQUE

24/10/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "L'EPICIER FOU DE LITTERATURE"

 

L'EPICIER FOU DE LITTERATURE

Un jour en France

15/11/2001 - 05min18s

 

Reportage : rencontre avec Driss BAHHAR qui tient une épicerie rue Lamarck dans le 18ème arrondissement de Paris. Passionné de lecture et notamment de philosophie il a toujours à portée de mains des livres et romans qu'il cache dans ses rayons. Il présente le "Mythe de Sisyphe" d'Albert CAMUS, un livre difficile à lire et qu'il apprécie, il explique qu'après ses études de droit il a du gagner sa vie pour faire vivre sa famille en rachetant une épicerie et que le métier d'épicier lui laisse une certaine liberté pour lire dans la journée. A ses heures tardives il aime aussi écrire des romans ou des nouvelles en arabe et avoue avoir transmis le virus de la lecture à ses filles encore jeunes qui sont elles aussi de ferventes lectrices.Interview de Driss dans son épicerie, chez lui et d'une cliente de son magasin qui aime discuter avec lui des programmes à la télévision ou de livres.

 

 

Production

 

France 3 Paris

Générique

 

Bonnet, Elisabeth

18/10/2012

CHARLY 8

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

8


(CHARLY)

--Bienheureux de t'entendre l'admettre! Mais moi tu sais, cela fait bien longtemps que je suis plus que méfiant envers les idées des hommes!

Aussi, exprime-toi largement, sans crainte et sans haine, je tenterai de ne pas me départir de mon calme, quoi que tu en dises, légendaire!



(MOI)

 

--Bien! Alors voilà la raison pour laquelle tu me trouves régulièrement installé devant une page, crayon à la main, à cette heure avancée de la nuit.

C'est parce que la nuit, vois-tu, c'est mon refuge, mon lieu de consolation quotidien, et aussi, celui de mon ressourcement. Mon lieu de vie en quelque sorte.
Et je voudrais la coucher sur le papier la vie, tu comprends?

 

Je sais bien: elle est confusion et souffrance. Elle est aussi solitude. Tout cela je le sais! Mais j'éprouve l'irrépressible besoin de communiquer par l'écriture afin d'exprimer le fracas des silences, espérer un sens à l'inexprimable ou fixer les vertiges.

 

Certes, il s'agit là d'une vision plutôt utopique que de croire être capable de le faire, moi qui ne possède aucun don d'exception! Mais je prétends, moi, que même la normalité est utopique, alors...

Alors je m'essaie, tout en dérivant sans discontinuer sur le fleuve du temps, à défricher de nouveaux espaces, à ouvrir des volumes non encore fréquentés. C'est viscéral, oui, et passionnant d'être ainsi une sorte de naufragé de la réalité.


 

(CHARLY)

-- Hou-la la, qu'est-ce que tu peux être alambiqué quand tu t'y mets! Tu dis dériver? Je confirme, et même que c'en est limite inquiétant. Tu pourrais peut-être choisir entre le cynisme et la futilité, non?

(A suivre...)

 

06/10/2012

JE ME REPROCHE 24

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

De ne pas savoir

Offrir à mon quotidien

L'atmosphère carnavalesque

De joyeuse apocalypse et de kermesse métaphysique

Qu'il mérite peut-être.

26/09/2012

DES ÊTRES INDISPENSABLES

ETRE EXCEPTIONNEL.jpeg

 

DES ÊTRES INDISPENSABLES

 

Il est des êtres indispensables

Avec qui l'on s'enchaîne au plaisir

Incomparable du respect réciproque.

Sans eux, il est certain de vivre dans l'inachevé,

Lorsque la fatigue de l'existence s'accumule

Comme une poussière de résignation sous les gravats de l'ennui.

 

Alors, ils apparaissent à nos côtés,

Crapules, dans l'immédiat sympathiques,

Pour nous proposer d'autres interprétations

D'une même réalité.

Et nous exultons soudain

Dans la violence du changement.

 

Parce qu'ils possèdent cette façon magique de dire le banal,

Nous tombons sous le charme d'un étrange enchantement.

Quelques illusions consolantes,

Quelques trouvailles essentielles

Nous offrent les instants précieux et insaisissables

De l'éphémère sérénité du quotidien.

Nous sommes dans le confort inconnu de l'apaisement.

Le monde devient parfaitement frivole,

Hautement pittoresque et facétieux presque.

Avec l'enivrement supplémentaire d'une rêverie au long cours

Qui rend perceptible la mélodie bruissante

Et troublante de l'air du temps.

 

La sensation est brut de moments lumineux,

Source infinie d'étonnements et de voluptés,

Subtile symbiose avec une vie qui fait maintenant patte de velours.

 

Il est des êtres indispensables

Révélateurs de sensations enfouies.

Ce sont des complicités de toute une vie...

 

P. MILIQUE

 

18/09/2012

L’AIR DU BEAU

BAUDELAIRE.jpeg

 

L’AIR DU BEAU

 

Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage

Qui génère au vif ce problème de légitimité…

Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!

 

Pourtant, son imaginaire côtoie au quotidien

Des grands frères bienveillants et protecteurs.

Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,

Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler des…

 

Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,

Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!

Invalide la phrase exclusive et universelle

Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit

Avec l’iridescente et unique arrière-pensée:

ÉCRIRE!

Rédemption libératrice…

 

P. MILIQUE