Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/04/2013

LE RESCAPÉ PRÉCAIRE 1

SUICIDE.jpeg

 

 

LE RESCAPÉ  PRÉCAIRE

1

 

Le vide est immense dans lequel peu à peu il s'enfonce...

 

Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,

Il s'englue dans la désespérance d'aubes marécageuses,

Installé qu'il est depuis longtemps dans une routine chagrine

Qui le conduit, sans jamais dévié d'une once sa trajectoire

Aux ténèbres errantes d'un douteux avilissement de soi,

A la recherches d'impossibles repères où ancrer ses certitudes.

 

Lorsque la moindre vétille prend des proportions considérables

Et qu'une lassitude envahissante lui renvoie le cinglant de sa médiocrité,

Tout devient trop et se conjugue pour l'éloigner de la paix intérieure.


(A SUIVRE....)

27/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 15

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

15


Ses pas qui l'emportaient vers nulle part le firent passer devant une vitrine-miroir. Le reflet renvoyé était d'une pâleur extrême. Livide, blafard et chancelant, il reprit sa déambulation incertaine tout en marmonnant ce que d'aucuns des passants qui papillonnaient alentours, et ne pouvant savoir, prenaient probablement pour une quelconque prière psalmodiée, en litanie et les larmes aux yeux, par un original habité.

«Doriane! Ma Doriane aimée ! Ainsi ton désespoir était donc si grand qu'il n'avait pu que te conduire à cette néfaste extrémité ?»

Il était anéanti. Comment avait-il pu être aussi aveugle d'une telle désespérance ? Bien sûr, lui aussi avait traversé de ces jours où la grisaille fait bloc et, tout naturellement, dans le brumeux souvenir d'un quotidien sépia, il était devenu le témoin peu à peu consterné d'un crépuscule précoce. Il avait bien vu apparaître quelques fissures à l'armure commune. Mais rien dans leur vie de tous les jours ne semblait plus à même d'inverser la logique de son tourment. Les points de divergence se sont multipliés laissant libre cours à de violents désaccords qui, au fil du dévoilement progressif d'une vérité supposée, ne pouvaient que le conduire à une impasse. Cette même impasse qui les maintenait captifs, elle et lui. Mais jamais, non jamais, même au plus au plus profond embrasé de ses sombres pensées, il n'avait imaginé un seul instant que...

(A SUIVRE...)

 

01/01/2013

INEXISTENCE BRUTALE

LUMIERE VERTE.jpeg

 

 

INEXISTENCE BRUTALE

 

Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte

Qui rend le présent particulièrement tangible.

 

Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané

Qui vibre au centre de la perception humaine

Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible

Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

 

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,

Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée

A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus

D'une inexistence brutale dans le regard des autres.

 

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,

Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:

Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!

 

P. MILIQUE

25/07/2012

EMOTIONS PREMIERES

CERVEAU.jpeg

 

EMOTIONS PREMIERES

 

 

Ne plus avoir à décliner les hantises de l'enfance

 

Avec l'entêtement de celui qui se sait simplement de passage.

 

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

 

De la mémoire pulsionnelle et du songe,

 

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

 

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

 

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

 

Au cœur en fusion de nos propres secrets,

 

S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières

 

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse ,

 

Enchanteresse expurgée d'une plus vive mélancolie

 

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.


 

P. MILIQUE

07/07/2012

L'HOMME ECARTELE

RIRE ENFANT.jpeg

 

 

L'HOMME ECARTELE

 

Présente au vif de ses pensées, de ses hésitations,

De ses renoncements peut-être,

S'exprime la solitude douloureuse

D'un combat acharné contre la maladie

Qui renvoie brutalement l'homme,

A nouveau écartelé,

A son refus viscéral de la mort.

A son désespoir aussi...

 

Il déplace le regard pour tracé les contours

Des ombres portées par une image absente,

Et s'éprouve à l'extrême inconfort

D'être confronté à la violence du réel.

 

Alors s'impose cette évidence enfin révélée:

Il convient de fuir la compréhension laxiste

De la bêtise ordinaire et de la lâcheté!

Ne plus aménager le quelconque des uns et des autres,

De ceux qui ne sont que cruauté

Ou indifférence, ou les deux à la fois.

 

Faire contrepoint systématique

Au cynisme méprisant des uns

Et à l'irresponsabilité honteuse des autres!

 

Enfin, dans la frénésie aux multiples facettes

D'un rêve initialement truqué,

En appeler au fou-rire intérieur

De l'adulte face au grotesque affiché,

Ainsi qu'au rire clair et simple

D'un enfant porteur d'insolence salvatrice...

 

 

P. MILIQUE

17/03/2012

BAIGNE DE LUMIERE VERTE

lumverte.gif

 

 

BAIGNE DE LUMIERE VERTE


Il y a cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.

Il semble naître de la nuit et joue tout sur l'instant nu
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante du monde sur l'invisible,
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut oublier l'angoisse ressentie
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffu
D'une existence brutale dans le regard des autres.

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre à cette certitude la possibilité de s'affirmer :
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours !



P. MILIQUE