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20/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913

 

SI NOUS VIVIONS EN ...

NOUS N’ÉCOUTERIONS PAS LA RADIO

PAR

Antoine PROST


Vieille radio © wikimedia commons - 2013

Alors que la France s'apprête l'an prochain à commémorer le centenaire de la guerre 14-18, France Inter vous invite a revivre comme... en 1913. L'été avant l'entrée en guerre, comment vivions-nous ? Premier épisode : nous n'écouterions pas la radio, puisqu'elle n'existait pas. Mais alors, comment s'informait-on ?

20/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

Montage et musique : la Parisienne Libérée


A. TSIPRAS
« On peut comprendre qu’avant les élections il y ait une attitude de chantage qui soit exercée vis-à-vis de la Grèce pour la décourager de voter pour une formation de gauche comme la nôtre. »

F. HOLLANDE
« Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je ne suis pas un président de la France qui vient dire aux Grecs ce qu’ils ont à faire. Je ne veux pas menacer, parce que je ne crois pas que ce soit la bonne attitude.
Mais autant il est possible – et j’y veillerai, comme président de la France – d’apporter des fonds à la Grèce pour sa croissance, pour l’amélioration de sa situation, autant l’abandon pur et simple du mémorandum serait regardé par beaucoup de participants de la zone Euro comme une rupture.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je n’ai rien à dire qui puisse l’influencer, parce que ce ne serait pas ma conception du rapport avec la Grèce qui est un grand pays, qui est fier et qui n’attend pas d’être dirigé par d’autres que les Grecs.
Donc, ce que je leur demande, c’est d’avoir confiance dans ce que nous pouvons faire ensemble, d’avoir aussi le souci de la vérité, c’est-à-dire de faire le choix qui leur paraîtra le meilleur et s’ils veulent rester dans la zone Euro, eh bien, de savoir que l’Europe leur viendra en soutien parce que c’est nécessaire et qu’en même temps des efforts sont à faire, mais dans la justice.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
J’ai conscience que les électeurs doivent avoir la pleine souveraineté.
Mais je dois les prévenir, parce que c’est mon devoir, parce que je suis un ami de la Grèce, que si l’impression est donnée que les Grecs veulent s’éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone Euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone Euro. Donc je préfère le dire parce que c’est le langage de la vérité. Moi, je ne suis pas sur cette position, je suis pour que la Grèce reste dans la zone Euro.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Mais les Grecs doivent savoir que cela suppose qu’il y ait une relation de confiance. [...]

- Monsieur le Président, je vous remercie énormément.

- Merci à vous, merci. »

22/04/2013

LA CHAIR ÉCORCHÉE

au magma present de l'ecriture,frédéric nevchehirlian,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

 

 

Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.

 

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,

Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.

 

Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:

Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes

Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,

Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances

Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.

 

Il lui faut agir de manière quasi organique

Avec de petits espace-temps saturés de quotidien

Tourner autour de l'émotion avec pudeur.

 

Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital

Et le place abruptement face à des responsabilités.

Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain

Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.

 

Désormais le temps n'est plus rempli que de remords

A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments

Comme autant d'abris pour les marges extérieures.

 

P. MILIQUE

13/11/2012

PERCEPTIONS INADÉQUATES

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PERCEPTIONS INADÉQUATES

 

A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,

Sans laquelle chacun appréhende au vif

La nécessité d'y trouver sa petite place,

Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.

 

Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,

L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes

Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.

 

Par la faute d'une perception inadéquate au monde,

Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu

Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.

 

Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe

D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple

Jusqu'à embraser ce final destin individuel

Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,

Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.

 

Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.

Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide

Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.

 

P. MILIQUE

06/08/2012

LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

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LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

 

 

Il faut savoir prendre son temps!

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

 

Tout n’est pas si simple cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

 

Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

 

 

P. MILIQUE

03/09/2011

JE DENONCE 10

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Je dénonce ces Hommes

Qui ne possèdent pas en eux de simple générosité:

Celle qui donnerait pourtant vie

A cette fraternité première et irréductible

Indispensable à la matérialisation de l'idée de paix.