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10/03/2016

L’ÉCRIN DES NOUVEAUX JOURS

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉCRIN DES NOUVEAUX JOURS
 
 
C'est ainsi: un temps s'en va et l'autre s'en vient,
Les années font de même qui toujours récidivent.

Que serions-nous sans l'espérance d'un avenir
Prêt à nous offrir l'aube d'une réponse neuve?

Le passé déjà s'éloigne en clignant des paupières,
Le présent s'embrase de ce qu'il n'est bientôt plus
Tandis que le destin ébroue ses ailes d'impatience.

Voilà les ondes batifolantes de notre espace temporel,
Feux-follets enjoués présageant les délices en devenir.
Déjà un rêve s'installe dans l'écrin des nouveaux jours
Éclairés d'une parure d'étoiles, perles providentielles.

Nous sommes au pays des songes et des vérités imaginées.
Des rubans de soie volent, distraits par un souffle poétique,
Des fragments de soleil déploient l'azur dans l'éther du ciel.

Chargé d'émotions l'horizon foisonne de papillons,
Pures promesses d'arcs-en-ciel et de rires joyeux,
Escale printanière au cœur d'histoires inachevées,
Pensées fugaces dissimulées au fleuve de l'énigme.

C'est ainsi: un temps s'en va et l'autre s'en vient,
Les années font de même qui toujours récidivent.

P. MILIQUE

16/02/2015

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

3

Lorsqu’il en a l’opportunité, le charme fou de l’Amour opère toujours
Et s’affirme d’autorité comme un point d’ancrage pour faire l’inertie,
Traduction d’un désir qui porte les fruits lumineux du sang de l’utopie.

D'autres années s'ébrouent pour, même lestées par le poids du passé,
Accoster à la découverte de ces autres univers que l'on connaît déjà.
Tout doit être mis en œuvre pour outrepasser la ligne d'horizon proposée
Et fuir dans l'espace à la poursuite du voyage initialement entamé.
Un regard d'enfant se pose sur ce mystérieux monde qui palpite.
Il vise à atteindre la grâce légère et l'irisation des bulles de savon.
Une fois le but joint, il s'épanouira sans la moindre hésitation
Tant il est d'évidence préférable de se consumer dans les fièvres
D'une incandescence incomprise plutôt que de disparaître lentement
Dans les sables mouvants d'un prévisible sans points de suspension.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/03/2014

HUBERT VOIGNIER: LES HAUTES HERBES « Dès le retour du beau temps… »

 

HUBERT VOIGNIER

LES HAUTES HERBES

 

« Dès le retour du beau temps… »
- les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots entre guillemets -

Lu par : Thierry HANCISSE

 

Références:

Les Hautes Herbes, Cheyne Editeur, 2004, nouvelle édition illustrée par Estelle AGUELON 2011

 

  Aller à la découverte des hautes herbes, au détour de paysages repeints aux couleurs de la reverdie annuelle, est un bonheur comparable à celui de se lever tôt pour constater que le soleil règne en maître absolu sur la campagne, avant que ses rayons, frappant de plein fouet les yeux du promeneur matinal, à peine éveillé, ne le jettent, l’esprit à moitié sonné, sur le carreau éblouissant des routes…

Illustration du premier mouvement du recueil Les Hautes Herbes d'Hubert Voignier Estelle Aguelon © cheyne

Hubert Voignier est né en 1964 à Lyon. Il a publié cinq livres à Cheyne et deux autres chez Deyrolle.

 

Lecture charnelle du paysage qui se réveille au printemps, Les Hautes Herbes est un récit d’émotions, de sensations et d’angoisses du plein champ, c’est aussi un appel au soleil, au printemps, à la sève qui monte et à ce besoin d’ouvrir les yeux, de humer la nouvelle saison, de boire le paysage, de goûter le vert tendre pour voir s’il n’a pas changé depuis l’an dernier.

***

Extraits choisis par Laurence Courtois

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Réalisation : Michel Sidoroff

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

14/09/2013

LA SECONDE VIEILLE SACHA GOLDBERGER ET SA MAMIKA « MOI JE TE TROUVE TRÈS BELLE»

 

LA SECONDE VIEILLE
SACHA GOLDBERGER ET SA MAMIKA

(3’42’’)
« MOI JE TE TROUVE TRÈS BELLE»


Sacha Goldberger travaille dans l'univers de la publicité et de la mode. Il réalise depuis plusieurs années des photographies de sa grand-mère Mamika en super-mamie dans des situations totalement décalées. Quelle place pour l'image des femmes âgées dans l'art et la société ? Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.
Livres : "Mamika & Co" (Place des Victoires) et "Mamika" (Balland).

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

07/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA BOURGEOISIE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA BOURGEOISIE

 

Retour dans la France de 1913. Aujourd’hui, l’historien Antoine PROST nous raconte la bourgeoisie de la belle époque…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


La bourgeoisie n'a pas disparu depuis la grande guerre mais elle c'est beaucoup transformée. Pour elle 1913 c'était vraiment la belle époque. La bourgeoisie est un ensemble de familles qui occupe certaines positions sociales et transmette une fortune. La fortune est essentielle. Songez que pour marier sa fille à un officier il faut lui donner 50.000 francs de dot. Ce n'est pas rien. A l'époque un instituteur en fin de carrière gagne 2.400 francs par an....


Ascenseur de la gare, Monte-Carlo © Eugène Trutat - Commons - Flickr - 2013

11/04/2013

NOSTALGIE STÉRILE 1

JARDIN FLEURI.jpeg

 

NOSTALGIE STÉRILE

1


 

 

 

La loi est universelle et incontournable....

 

 

 

Il est d'usage d'ajouter chaque année d'un temps

 

Qui, à force de se répéter, calme bien les ardeurs

 

Et fait disparaître dans la spirale douteuse de l'oubli

 

La grâce pulpeuse de l'extrême jeunesse envolée.

 

 

 

Pour autant, il ne sert à rien, l'expérience le démontre,

 

De faire, au gré des souvenirs, lever une nostalgie stérile.

 

 

 

L'importance est plutôt de vivre ce passé de demain

 

Qu'est, en un quartz éphémère, le présent d'aujourd'hui,

 

Et s'accorder ainsi la plénitude d'un bonheur confortable.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

10/02/2013

CELESTE ALBARET ET MARCEL PROUST

 

CELESTE ALBARET

ET

MARCEL PROUST

Portrait souvenir

11/01/1962 - 11min39s

 

Céleste ALBARET relate ses années passées auprès de Marcel PROUST, sa méthode de travail, sa maladie et sa mort. Banc titre des manuscrits de l'auteur.

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Herzog, Gérard

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Roger, Stéphane

 

Albaret, Celeste