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05/10/2016

DUPES DE RIEN 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

6

 

   Puisque l'univers est une énigme, on peut bien admettre, là, sous nos yeux, le surgissement inopiné du nouveau et du possible, et accepter l'extraordinaire aventure de la transformation.

Une de celle qui complète sans s'acharner à contredire. L'illusion nous installe dans la présence abreuvée d'un autre ici et maintenant avec lequel on se sent, à l'immédiat, en totale résonance dont on apprécie l'harmonie d'ensemble et la singulière beauté.

Cet moment-là est pur d'instantanée connivente.

Parce que l'on s'est proposé accessible à l'éblouissement. Position nouvelle et privilégiée.

Il a suffi de lui laisser la bride sur le cou pour que l'imagination gambade et bouleverse la raison.

Pour qu'elle disperse nos certitudes.

Sous nos yeux maintenant, quelque chose de magique distille l'étonnement dans notre décor familier, imposant le respect. Formes similaires dans leurs différences qui, d'un coup, étonnent la vie.

Une illusion peut-être...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/08/2016

LA GUERRE DES MOTS

au magma présent de l'écriture,

 

LA GUERRE DES MOTS



Les mots m'ont déclaré une guerre
Que je ne contiens qu'à grande peine.

Il m'est naturellement impossible
De ne pas relever le défi imposé!

Mais, plutôt que de leur livrer combat
Frontalement, à ces mots récalcitrants,
Je fais l'amitié et la connivence avec eux.
Car, c'est viscéral voyez-vous, j'en ai besoin!

Déterminisme pour le meilleur et pour le pire.

P. MILIQUE

17/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

3

 

L'écrivain lui, le véritable, le pur, le seul à pouvoir en endosser l'authentique dénomination, est quelqu'un qui n'est pas nécessairement lui.
Il écrit avec intensité certes, mais évite avec soin les confidences et alterne des souvenirs précieux avec des petites séquences de présent triés sur le volet mais périphériques.
Pour en préserver la généreuse immédiateté, il en restitue les échos, les connivences et les passerelles du mieux qu'il peut en s'appliquant à faire scintiller, radieux, le charme indubitable de certaines belles années en cours de disparition.

Conscient de sa métamorphose, il lui faut fournir quelques explications.
Alors il raconte, non sans drôlerie parfois, à décrire avec application le respect qu'il éprouve pour ses personnages.
Phrases courtes, scandées.
Écriture épurée et lumineuse peintes d'infimes sensations que l'on prend plaisir à retrouver sur la page.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/10/2015

MISE EN VEILLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MISE EN VEILLE

5

Transition, passage furtif ou désertion salutaire, la rêverie, loin d'être un simple oubli de la réalité, est le condensé d'une connaissance de soi levant le coin du voile masquant d'autres univers possibles, nonchalants, impassibles de connivence. Ainsi le rêve doit-il s'affirmer en tant que créateur de désirs patiemment reconquis. Réalisation immanente de pressentiments entropiques dans laquelle l'éprouvé du cœur saura se confondre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

1

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,
Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

Il convient désormais de passer les heures en contrebande
Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde
Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent
Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

Il commence à se faire tard dans la vie, les connivences s’érodent…
Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/07/2014

DEPUIS QU'IL EST PARTI... 1

au magma présent de l'écriture,

 

DEPUIS QU'IL EST PARTI...

1


Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux merveilleuses rencontres,
Cocktail jubilatoire chargé de visions délirantes,
Somme magistrale de perceptions hypertrophiées
Où l'absence de hasard détermine l'osmose.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant, inestimable acquis
Mosaïque insolite aux méandres chatoyants
Accord fondamental dans l'ombre des espérances
Concentré palpitant aux résonances particulières.

Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux connivences muettes
Où se tissent des liens très forts à l'éclat de beauté vaine
Quand la complicité débusque les mystères
De vies approximatives aux mille papillonnements.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/02/2014

RÊVERIE 5

REVE POURPRE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

RÊVERIE

5

 

Transition, passage furtif ou désertion salutaire, la rêverie, loin d'être un simple oubli de la réalité, est le condensé d'une connaissance de soi levant le coin du voile masquant d'autres univers possibles, nonchalants, impassibles de connivence. Ainsi le rêve doit-il s'affirmer en tant que créateur de désirs patiemment reconquis. Réalisation immanente de pressentiments entropiques dans laquelle l'éprouvé du cœur saura se confondre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

03/02/2014

A L'APPROCHE DE TOI 1

CARESSES FEMMES.jpg

 

A L'APPROCHE DE TOI

1

 

Les mots m’ont déclaré une guerre qu’il m’est malaisé d’endiguer,

Et pourtant il me faut relever l’affrontement pour pouvoir te dire…

 

C’est le premier anniversaire célébré de mon pur amour pour toi.

Le premier d’une longue série de ce patrimoine commun entrepris.

Que seul désormais le destin, cet intrus familier, pourra interrompre.

 

Alors plutôt que de les combattre futilement ces mots récalcitrants,

Je prends option de faire l’amitié, la connivence, la complicité avec eux.

Ce besoin m’est vital, pour le meilleur certain et ce pire qui ne sera pas.

Car je t’aime tu sais à quel point. Je suis heureux de toi, pour toi, avec toi.

Tu es comme le soleil rieur qui de ses rayons m’enveloppe et m’embrase

Tu me donnes beaucoup. Tu me donnes tellement. Peut-être trop parfois!

Je suis formidablement heureux que tu existes, si chaleureuse, si apaisante.

Tu m’as récupéré en ce temps de désintégration et a su me rendre entier.

Comprends le choc provoqué ce jour-là où tu m’as fait don de ton amour !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

 

18/12/2013

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

 

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,

Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

 

Il convient désormais de passer les heures en contrebande

Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde

Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

 

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent

Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

 

Il commence à se faire tard dans la vie et les connivences s’érodent…

Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

 

Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,

Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre

Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.

 

Mais nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,

Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.

 

Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu

Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée

Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade

Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.

 

P. MILIQUE

05/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

A LA LISIÈRE DES MOTS

1

 

Je vis dans l’incandescente attente de ces lignes-là !

De ces lignes tendues de fièvre, parfois de mélancolie.

De ces pages écrites comme une conversation intimiste.

 

Grande limpidité d’écriture en ce journal du tréfonds

Murmure connivent étayé d’épanchements chaleureux

Produits le plus souvent à la lisière accueillante des mots. 

Phrases courtes, nerveuses, parées d’étonnante syntaxe,

Gouttes d’âme et de cœur irisées de leurs excès ordinaires,

Louvoyant sans discontinuer entre émotions et paradoxes.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

26/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 23.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

23.04.2013

25/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 22.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

22.04.2013