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22/10/2013

CHJAR' DI LUNA "BELLA CIAO" A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE)

(Captation Personnelle)


CHJAR' DI LUNA  

"BELLA CIAO"

A

L'ÎLE-ROUSSE  

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013


DIDIER ASCHOUR, GUITARES SONORITÉS MES CORDES ET MON E-BOW «TROUVER QUELQUE CHOSE QU'ON NE CHERCHE PAS»

 

DIDIER ASCHOUR, GUITARES
  SONORITÉS

(15) 

MES CORDES ET MON E-BOW

(5’30’’)
«TROUVER QUELQUE CHOSE QU'ON NE CHERCHE PAS»


Ne comptez pas sur le Montpelliérain pour pousser son auditoire dans les cordes. Ce guitariste subtil, fondateur de l'ensemble expérimental Dédalus, préfère l'accord sensible à l'accord raide. Didier Aschour prouve que le minimalisme n'a rien à voir avec le (presque) rien. D'une vibration, d'un changement de ton, d'un glissando magnétique, c'est un monde qu'il fait disparaître et un autre qu'il fait renaître. Un chaos microscopique qu'il rend audible à l'oreille nue.
En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).


Enregistrement : octobre 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Pascal Mouneyres

21/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 25/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

25/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "HALLUCINO-GÊNE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"HALLUCINO-GÊNE"

 

Percevoir ce que nul ne perçoit.
Tendre vers ce qui n’existe pas.
Entendre ce que personne n’entend.
Il y a un mot, je crois, pour distinguer l’irréalité de ces phénomènes : c’est … c’est l’hallucination.
L’hallucination pure, sans substance chimique ou toxique.
C’est tout le travail de l’affectivité… ce sont nos émotions, nos sentiments, nos passions qui donnent à l’irréel toute sa dimension :
Quand j’aime, j’adore ou j’adhère…
Je fais souvent exister… ce qui n’existe pas… comme si j’avais un gène hallucinogène qui me fait entrevoir le salut ou prétendre à l’absolu…
Drôle de gène, qui a des liens généalogiques avec l’idéologie, la démagogie, le songe et le mensonge politiques.
Certaines questions … deviennent du coup, hallucinogènes… ça aliène…
Ça endort … ça rapproche de la mort…
Un exemple très simple : La crise de la dette m’a toujours semblé irréelle. Songez-y!
Un exemple plus complexe : Le soulèvement du peuple syrien est un soulèvement réel… Mais soulèvement d’un peuple irréel… il faudrait y songer, peut-être ?
Méfions-nous de nous-mêmes… parce que ce sont toujours nos affections qui élaborent des syllogismes irréels, de faux raisonnements, de pseudos solutions qui agissent comme des matières hallucinogènes.
Hélas, les lendemains ne chantent pas…

Et moi-même qui vous parle ? Est-ce que j’existe vraiment ? Ou ne suis-je qu’une substance hallucinogène… qui vous prend la tête… parce que vous n’avez pas su la garder sur vos épaules!

L'HORREUR PHOTOGRAPHIQUE ÉRIC BOUVET N'A RIEN VU EN SOMALIE "J'AI ÉTÉ INCAPABLE DE FAIRE DES IMAGES"

 

L'HORREUR PHOTOGRAPHIQUE
ÉRIC BOUVET N'A RIEN VU EN SOMALIE
"J'AI ÉTÉ INCAPABLE DE FAIRE DES IMAGES"

(2'15")

Éric Bouvet est photographe indépendant, publié dans les plus grands journaux comme Newsweek, VSD, Paris Match, Time, Stern, New York Times... A ses débuts il est en Somalie lors de la guerre civile et de la famine. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

L’AMITIÉ

au magma present de l'ecriture,

 

L’AMITIÉ

 

C’est une chance insigne que d’avoir pu capter un jour

L’insaisissable et vital mystère qu’est toute rencontre essentielle,

Surtout lorsqu’elle prend la forme et la beauté tenace affichées

Par des femmes et des hommes secrets à la parole rare et fleurie.

 

Il peut nous arriver parfois d’apercevoir le semblable dans l’autre,

Quelqu’un avec qui se partage d’emblée une fraternité de pensée.

Cette reconnaissance sans équivoque induit l’amitié comme une évidence.

Mais cette évidence-là, débordante d’émotion pure, ne se parle pas !

Elle ne saurait s’expliquer non plus. Elle se vit. Et se prouve peut-être.

 

Dès lors, comment s’étonner lorsque, à l’embrasé d’un enfer de doutes

Et d’incertitudes fébriles et apeurés, j’en appelle à cette Amitié-là !

 

P. MILIQUE

CHJAR' DI LUNA A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE)


(Captation Personnelle)


CHJAR' DI LUNA  

A

L'ÎLE-ROUSSE  

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013

20/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

24/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE "DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"DES MILLIONS DE DÉLAISSÉS: ÉMOI, AIME-MOI ET MOI! "

 

Il faisait froid… c’était peu avant minuit
Je remontais la rue Mouffetard quand je l’aperçu..
Au pied du mur il était assis
Il leva les yeux et me sourit…
Il a toujours été là, ce sans abri
Mais cette nuit… tous les deux nous fûmes surpris
Par un étrange sentiment de déjà vu
Peut-être l’incongru de nos deux vécus
Je ne l’ai pas connu…il ne m’a pas connu
Mais nous nous sommes reconnus
Comme deux inconnus mis à nu
Parce qu’ils vivent dans la même rue
Entre quatre murs pour l’une
Aux quatre vents pour l’autre
Un instant de toute intensité entre deux existants qui ignorent pourquoi Il en est ainsi et ne peut en être autrement.
La fragilité, la précarité, la pauvreté de notre condition… peut-être ?
J’ai beau être nourrie, logée et chérie
Je ne pus m’empêcher de ressentir
Une certaine proximité avec cet homme sans intimité
s.d.f. comme il dit, et qui incarne à lui tout seul,
Tous mes griefs contre la banalisation de ce mal social
Je me sentie tout aussi abandonnée
Ni pitié, ni empathie
Ce fut comme un éclair de lucidité
J’y voyais soudain plus clair dans cette épaisse obscurité
Et le réel me devint insupportable… inacceptable
Je l’ai invité aussitôt chez moi
Pour y passer la nuit… toutes les nuits.
Il refusa avec un soupçon de majesté
Il eut peur… mais de quoi?
Il préférait son sort à mon confort…
Et ne voulait l’échanger pour rien au monde…
Parce que cela faisait partie de son odyssée,
De son échappée… belle
De son bras d’honneur au mutisme de son prochain.
Je ne pus m’empêcher de lui poser cyniquement la question :
S’il ne trouvait pas bizarre de me voir insister à ce point
Pour l’embarquer dans mon pied à terre…
Il me répondit sans malice qu’il n’est pas du tout étonné…
Parce qu’il est persuadé d’être… l’homme de ma vie
Je ne sais pourquoi, je fus bouleversée
Comme s’il m’avait révélé… la seule vérité vraie :
« Reconnais-toi toi-même »
Sur le champ, je n’eus, ni cette reconnaissance, ni cette intelligence…
Après, je l’ai regretté comme jamais
Parce qu’il était bel et bien, l’homme de ma vie
Le lendemain, le SAMU a retrouvé un corps gisant par terre
Mort de faim et de froid… c’était lui…
Non… je ne vous raconte pas d’histoire
C’est à moi que je la raconte!

UN SON DANS LE SILENCE 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SON DANS LE SILENCE

2


Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !

D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…

 

Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.

En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.

Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.

Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.

Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,

Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.

 

De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence

Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur

Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.

(FIN)

 

P. MILIQUE

DÉGOUTS ET DES COULEURS CARTOGRAPHIE VOCALE DU RACISME ORDINAIRE « LES OUVRIERS. LES BOURGES. »

Pro, 
Anti,

      Peu de choses sont aussi inutiles qu'une discussion sur la corrida, mais c'est un bon moyen pour échauffer les esprits. Vous pouvez embêter les Syriens ou massacrer les mouches, ça ne déclenchera jamais la rage ni l'activisme des défenseurs de la cause animale. Il faut dire qu'ils ont raison : il y a bien un taureau qu'on pique, qui saigne et qui meurt. On est mal assis, c'est long, neuf fois sur dix la viande est molle et le boucher est nul. Voilà des faits peu contestables. Mais parfois à Madrid, à Mexico, plus rarement à Béziers, le temps retient son souffle. Le soleil arrête sa course pour regarder en bas, il y a sur le sable un petit trait jaune qui fait valser des cornes. Le plus beau spectacle vivant donné sur terre est un sacrifice mortel. Un rituel barbare et raffiné. Le dernier lien avec l'antique, la peur et la grosse bête. C'est à la fois magnifique et très peu défendable. Un jour la corrida sera interdite et il y aura toujours de la souffrance dans un monde un peu moins intéressant. Le jeune Alexandre Mognol signe son premier documentaire du point de vue de l'animal. Il suit le toro de sa vie dans les champs à sa fin en musique. Sans parti pris, sans images blessantes, sans cacher la passion des acteurs de cette secte. Ce débat est impossible et fort heureusement nous écoutons ici



  DÉGOUTS ET DES COULEURS
CARTOGRAPHIE VOCALE DU RACISME ORDINAIRE
« LES OUVRIERS. LES BOURGES. »

(59")

 

Petite litanie du racisme ordinaire. Une liste à la Prévert, à la Bourdieu, allah akbar.

 

Enregistrement : 28 août 13
Réalisation : Samuel Hirsch
Texte & voix : Corentin Roquebert     

DANSE DU VENTRE A ANTALYA TURQUIE


(Captation Personnelle)


DANSE DU VENTRE

A

ANTALYA 

TURQUIE

NOVEMBRE 2011