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24/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !

06/05/2013

FEODOR ATKINE NOUS LIT...(1/5)

 

FEODOR ATKINE NOUS LIT...

(1/5)

Texte : Le Poids de la grâce, de Joseph ROTH

Musique : "Tehillim pour voix et ensemble instrumental 

Psaume 19 : Hashamyim mehsapehrim kavohd kail" - Steve REICH

22/04/2013

LA CHAIR ÉCORCHÉE

au magma present de l'ecriture,frédéric nevchehirlian,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

 

 

Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.

 

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,

Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.

 

Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:

Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes

Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,

Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances

Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.

 

Il lui faut agir de manière quasi organique

Avec de petits espace-temps saturés de quotidien

Tourner autour de l'émotion avec pudeur.

 

Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital

Et le place abruptement face à des responsabilités.

Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain

Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.

 

Désormais le temps n'est plus rempli que de remords

A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments

Comme autant d'abris pour les marges extérieures.

 

P. MILIQUE

02/02/2013

CHIMÈRE DISCORDANTE

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CHIMÈRE DISCORDANTE

 

 

Il arrive que l’être humain parfois s’enraye

(comme on le dirait d’une arme)

Pourquoi?

 

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant comme acquis?

 

Quelquefois s’impose le sentiment d’une vie flouée,

Fuite sans fin d’illusions révélant soudain la tragique réalité.

Le fil des jours s’amincit aux soupirs d’un mal-être latent,

Ainsi que tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet,

Provoquant l’ultime d’inguérissables déchirures.

 

Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger encore

Au creux de chimères à jamais discordantes.

 

P. MILIQUE

08/09/2012

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI

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ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI

 

Labourés par une souffrance aux humeurs inconstantes

Développée aux rais lumineux de menaces supposées,

Il éprouve avec force l'évidence d'une existence à l'imparfait.

Dès lors, il lui faut s'appliquer à ne jamais baisser la garde

Devant la déception qui n'est peut-être que d'ordre narcissique,

Et mettre entre parenthèses le temps éprouvant du présent qui s'installe.

 

Épures discrètes et nourries d'improbables chimères

Qui supposent l'illusoire anticipation d'instants aléatoires

Enfin débarrassés de ce calamiteux mélange de facilités et de subtilités,

Générateur inattentif d'une vie toute d'effervescence et d'imprévus douteux.

 

Porté par une cohérence interne ouvertement contradictoire,

Il s'agit d'entrer au plus vite en résonance avec un univers alternatif

En s'affranchissant pour de bon des craintes parasitaires

Imposées par l'incorrigible suspicion née de l'incompréhensible.

 

Lorsqu'il est enfin admis que rien ne dure, que tout se dissout,

Il devient plus simple d'impulser un nouveau souffle à une vie

Qui, une fois l'inquiétude apaisée, redéfinira son potentiel

En ouvrant à l'infinie diversité de rêveries séductrices.

 

La clairière qui s'éclaire désormais aux yeux ébahis est affirmative:

Rien ne peut légitimer la nostalgie de ce qui n'a jamais été,

Pas plus nul ne doit avoir à se soucier de ce qu'il ne peut être!

Il est tellement plus nécessaire à chacun de se tenir au plus près de soi

Sur le chemin d'éternité tracé droit jusqu'à ce qu'il est déjà.

 

P. MILIQUE

09/08/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE JOURNAL NOIR DE PERSONNE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

 A l'écriture riche et précise.

 

 Il est important de ne pas passer à côté!

 

 Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

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