14/06/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"
LA PARISIENNE LIBEREE
"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules
Voilà que ça me repique
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
16:57 Publié dans LA PARISIENNE LIBEREE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, sentiment, alternance, ranger, maisonnée, passion, lavomatic, aspirateur, subir, déclic, bonne humeur, soulagement, émotion, balancer, libre, recommencer, respiration, changer, saison, sortir dans la rue, sourir, détention, placer, enfanter, crier, passer, banc public, adolescence, rouler, oeillade, oblique, copains, jouer aux boules, rêver, folie, bail, transgenre, élancer, sentir le printemps, parapluie, étonner
07/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 07/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
07/06/2013
23:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pianiste, caractère, perfection, perdre son temps, sentimental, aimer, dans les bras, amour, ange, nirvana, artiste, satisfaire, pitoyable, crème fouettée, gâteau sec, poivre, piment, pervers, refaire, violon, crier, en baver, qui aime bien châtie bien, gueule fort, hurlement de douleur, sacrifier, torturer, sacrificiel, maya, inca
16/05/2013
YVES JAMAIT (CAPTATION PERSONNELLE) "LA CUMPARSITA"
YVES JAMAIT
(CAPTATION PERSONNELLE)
"LA CUMPARSITA"
EN "ENFANT DE LEO"
FESTIVAL.... ALORS CHANTE!
SALLE EURYTHMIE
MONTAUBAN
LE 7 MAI 2013
06:58 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, léo ferré, melissmell, eurythmie, émotion, montauban, formuler, nuit, soleil, amour, souvenir, festivalier, chanter, crier, toucher, race, ferroviaire, identitaire, révolte, futal, imagination, drogue, tronche, rien dans les mains, vider, empocher, révolution, connerie, saloperie, servir, historique, interesser, inédit, choquer, exiler, palace, déraciné, désordre, anarchie, anarchiste, chien, yves jamait, captation, personnel, cabaret, énigmatique, connaître la musique, fltter, paraître con
15/05/2013
MELISSMELL : "LE CHIEN" AUX "ENFANTS DE LEO" FESTIVAL ALORS CHANTE!
MELISSMELL
"LE CHIEN"
AUX "ENFANTS DE LEO"
FESTIVAL ALORS CHANTE!
SALLE EURYTHMIE
MONTAUBAN
7 MAI 2013
07:49 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, léo ferré, melissmell, eurythmie, émotion, montauban, formuler, nuit, soleil, amour, souvenir, festivalier, chanter, crier, toucher, race, ferroviaire, identitaire, révolte, futal, imagination, drogue, tronche, rien dans les mains, vider, empocher, révolution, connerie, saloperie, servir, historique, interesser, inédit, choquer, exiler, palace, déraciné, désordre, anarchie, anarchiste, chien
13/05/2013
NILDA FERNANDEZ : "PAUVRE RUTEBOEUF" EN "ENFANT DE LEO"
NILDA FERNANDEZ
"PAUVRE RUTEBOEUF"
EN "ENFANT DE LEO"
SALLE EURYTHMIE
MONTAUBAN
7 MAI 2013
06:29 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, nilda fernandez, léo ferré, patrick milique, pauvre ruteboeuf, montauban, aimer, admettre, camer, user, estropier, écorcher, odeur, renfermer, coffre à jouet, condamner, en berne, souvenir, quitter, crier, prendre la fuite, grèce, nicolas cassagneau, michel lorenzo, craquer, poussièreux, valser, enrayer, mélodie, tourne-disque, disco
05/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18.02.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
18.02.2013
23:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, luis mariano, fleurir, attentionner, harponner, aimer, chercher, défaire, avoir dansla peau, ziaf, corps dénudé, froid, chaud, fièvre, peau nue, penser, empêcher, crier, obstiner, édith piaf, philippe meyer, sentir, lèvre, andré claveau, gare au gorille, prison, animal, cage, pucelage, patrick milique, bazar savant, hétéroclite, bandonéon, amarres, saisir, horizon, liberté, mer, solitude, sortilège, enchanteur, pénaliser, montauban, léo ferré, yves jamait, jean guidoni, romain didier, tango
04/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 03.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
03.05.2013
18:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, luis mariano, fleurir, attentionner, harponner, aimer, chercher, défaire, avoir dansla peau, ziaf, corps dénudé, froid, chaud, fièvre, peau nue, penser, empêcher, crier, obstiner, édith piaf, philippe meyer, sentir, lèvre, andré claveau, gare au gorille, prison, animal, cage, pucelage
13/04/2013
GEORGES FOUREST : " BALLADE POUR FAIRE CONNAITRE MES OCCUPATIONS ORDINAIRES "
GEORGES FOUREST
" BALLADE POUR FAIRE CONNAITRE MES OCCUPATIONS ORDINAIRES "
Poème de Georges FOUREST
Lu par Nicolas LORMEAU
La Négresse blonde, 1909 © José Corti
Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges FOUREST suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel", comme il aime à se nommer. Il vient à Paris, où il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900.
« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques.
Quand j’ai connu Georges Fourest, il était dans la soixantaine et déjà célèbre. Il ne ressemblait pas plus à l’idée qu’un lecteur de La Négresse blonde pouvait se faire de lui que le Gracq qu’on imaginait au moment de la publication du Château d’Argol ne ressemblait au Gracq réel. Le poète, qui époustouflait les foules et rêvait d’un enterrement délirant, était un homme tout à fait posé et – sauf quand à Deauville il portait veste blanche et casquette de yachtman – vêtu de la classique et déjà désuète jaquette et coiffé du melon dont le règne touchait aussi à sa fin. Il avait l’air bonhomme d’un chef de bureau de ministère. Il n’en avait pas moins écrit La Négresse blonde pour son plaisir et le nôtre. Littérairement, ce livre singulier n’appartient à aucune école, sauf la fourestière, comme dit l’à-peu-près de Willy. Il y a des gens qui deviennent célèbres à force de travail, ou de constance, ou d’acharnement ; qui entassent Pélion sur Ossa jusqu’à forcer l’attention. À Fourest, la célébrité était venue, d’un coup, après une incubation et maturation des plus lentes, le jour où il avait fait paraître sa Négresse. Il y aura bientôt soixante ans que le succès de ce petit livre se maintient avec une aimable régularité, et trente qu’elle est entré chez moi, après des années de vagabondage, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre. »
José CORTI, Souvenirs désordonnés
23:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hervé pierre, : au magma present de l'ecriture, petitesse, laponie, finlande, norvège, suède;arracher, jardin, tintininbuller, mettre en cage, froisser, meurtrir, rendre la vie, crier, litanie, solo de batterie, georges fourest, josé corti, limoges, symboliste, décadent, regain d'intérêt, truculence, dissonance, désuétude, conception, finition, théorie, jardinerie, sans conséquence, judicieux, pourri, disperser
12/04/2013
GEORGES FOUREST : " HORACE "
GEORGES FOUREST
" HORACE "
Poème de Georges FOUREST
Lu par Hervé PIERRE
La Négresse blonde, 1909 © José Corti
Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges FOUREST suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel", comme il aime à se nommer. Il vient à Paris, où il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900.
« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques.
Quand j’ai connu Georges Fourest, il était dans la soixantaine et déjà célèbre. Il ne ressemblait pas plus à l’idée qu’un lecteur de La Négresse blonde pouvait se faire de lui que le Gracq qu’on imaginait au moment de la publication du Château d’Argol ne ressemblait au Gracq réel. Le poète, qui époustouflait les foules et rêvait d’un enterrement délirant, était un homme tout à fait posé et – sauf quand à Deauville il portait veste blanche et casquette de yachtman – vêtu de la classique et déjà désuète jaquette et coiffé du melon dont le règne touchait aussi à sa fin. Il avait l’air bonhomme d’un chef de bureau de ministère. Il n’en avait pas moins écrit La Négresse blonde pour son plaisir et le nôtre. Littérairement, ce livre singulier n’appartient à aucune école, sauf la fourestière, comme dit l’à-peu-près de Willy. Il y a des gens qui deviennent célèbres à force de travail, ou de constance, ou d’acharnement ; qui entassent Pélion sur Ossa jusqu’à forcer l’attention. À Fourest, la célébrité était venue, d’un coup, après une incubation et maturation des plus lentes, le jour où il avait fait paraître sa Négresse. Il y aura bientôt soixante ans que le succès de ce petit livre se maintient avec une aimable régularité, et trente qu’elle est entré chez moi, après des années de vagabondage, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre. »
José CORTI, Souvenirs désordonnés
18:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hervé pierre, : au magma present de l'ecriture, petitesse, laponie, finlande, norvège, suède;arracher, jardin, tintininbuller, mettre en cage, froisser, meurtrir, rendre la vie, crier, litanie, solo de batterie, georges fourest, josé corti, limoges, symboliste, décadent, regain d'intérêt, truculence, dissonance, désuétude
02/05/2012
EXPERIENCES HALLUCINOGENES
EXPERIENCES HALLUCINOGENES
L'analyse ponctuelle s'acharne, à l'aune du présent,
A rimer vivement les peurs et les pulsions qui engendrent
L’irrépressible besoin de maquiller la réalité.
Pour s'inventer d'autres pistes improbables,
Il a recours à l'action violente d'expériences hallucinogènes.
Tout l'espace de plénitude ainsi atteint
Irradie en continue d'un sourire magnifié
Et séduisant par ses contrastes et ses mystères.
La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.
Dans cette errance d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Pat le bruissement évocateur d'une espérance bientôt tuée.
P. MILIQUE
05:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, expérience hallucinogène, analyse ponctuelle, s'acharner, l'aune, le présent, faire rime, vivacité, peur, pulsion, engendrer, irrepressible besoin, maquiller la réalité, s'inventer, pistes improbables, avoir recours, action violente, espace de plénitude, atteindre, irradier, en continu, sourire, magnifier, séduire, contraste, mystère, beauté, complexité, monde artificiel, émerveiller, fulgurances;exposer, résonances, silence, aiguisé, prospérer, faire écho, ariditité, désertification, errance, blanc de parole, à peine perceptible, à peine audible, contrefort, crier, saturer, vérité intime, transpercer, inexorable, noirceur, dérive